La lignée des EUZET de Martinique (suite 3).



"N'y aurait-il plus rien de sacré ? Ce qui est sacré, c'est toute analyse du passé, du présent et du possible qui est bien faite, bien argumentée, scrupuleusement documentée et menée selon une perspective honnête ; elle mérite alors le respect. Nous savons tous parfaitement que nous avons à choisir entre des récits et des histoires concurrents. C'est une réalité sociale et politique. Ce n'est pas une raison pour effacer ceux qui nous gênent." (Jérome Seymour BRUNER, L'Éducation, entrée dans la culture. Editions Retz, 1997 )



La Martinique vue au travers du prisme déformant des marques de rhum déposées aux greffes des tribunaux de commerce



Un sondage sur les années 1858-1939 montre une image de la Martinique plutôt fantasmée mais avec des dessins souvent travaillés qui préfigurent les catalogues du tourisme d'aujourd'hui. Ce n'est qu'un sondage qui ne recherche donc pas l'exhaustivité mais qui vise à donner du sens, en fonction des idées de l'époque.

Ce sondage a été établi à partir du Bulletin officiel de la propriété industrielle et commerciale (à l'Institut National de la Propriété Industrielle, l'INPI). Pour chacune des marques, il y a la date de dépôt au greffe d'un tribunal de commerce (dans certains cas, c'est le tribunal civil), le nom de celui qui a déposé avec, le plus souvent, sa profession et sa ville de résidence (plus, parfois, son adresse précise). Le texte explicatif comprend la description de la marque et il y a, presque toujours, un dessin de cette marque mais sans les couleurs et, généralement, de dimension réduite. Ces marques ne concernent que la Martinique (quand son nom est explicitement indiqué) mais il faut bien dire qu'il n'y a pratiquement pas de marques pour du rhum de Guadeloupe pendant cette période. Deux marques seulement ont été trouvées pour celle-ci, en 1898. L'une déposée le 23 juin au greffe du tribunal de commerce du Havre, par la société TURPIN frères et RIOUT, du Havre (avec simplement l'indication "T.A. Guadeloupe prima"). Dans le même dépôt, on trouve aussi une marque pour le rhum de l'île de la Réunion. Plus intéressante est la marque déposée le 1er mars 1898 au greffe du tribunal de commerce de Toulon, par Emmanuel FEUTRAY, négociant à Toulon. La marque représente le rhum des Saintes, en Guadeloupe. Il faut surtout noter que les marques, comme tous les objets publicitaires, sont une image fidèle des idées de leur époque. Des idées et aussi des préjugés. Un seul exemple avec la marque déposée le 1er mars 1898 au greffe du tribunal de commerce d'Alger par Etienne-Alfred GEORGE, négociant à Mustapha (Algérie). Sa marque s'intitule "Rhum anti-juif". Ce relent de l'affaire Dreyfus se retrouve la même année dans d'autres boissons au libellé antisémite identique, créé probablement par des antidreyfusards ( il faut se souvenir que le capitaine DREYFUS n'a été gracié qu'en 1899). Pour d'autres marques et d'autres produits, on retrouve souvent les échos de l'actualité de l'époque (la guerre des Boers puis la grande guerre avec ses héros, notamment) mais aussi des chapitres entiers de l'Histoire de France et donc tous les clichés que l'on imagine. Aussi, l'examen des marques de rhum de la Martinique présente un intérêt certain pour se rendre compte de l'évolution des idées que l'on se faisait en métropole de cette lointaine colonie où l'esclavage avait existé jusqu'en 1848. Quels étaient les slogans qui faisaient vendre ? Comment voyait-on la période de l'avant-1848 ? Plus généralement, quelles images faisaient rêver le Français de Paris, de Bordeaux ou de Marseille quand on évoquait la Martinique ? Et puis, qui étaient les négociants du rhum et où étaient-ils, dans quelle ville, dans quelle région ? De multiples questions qui pourront aider à dessiner le profil d'une Martinique rêvée et en partie réelle, à partir de ce produit de prestige : le rhum.

On propose de partir de ce qui peut apparaître comme la négation même de l'esprit qui a présidé à l'abolition de l'esclavage. Dans cette optique, la marque la plus caractéristique est certainement celle du 10 avril 1901, déposée par la société DAVIOUD frères, du Havre. Elle est intitulée "Rhum des négriers", ce qui se passe de commentaires, sauf à dire qu'en ce début du 20ème siècle, le concepteur de cette marque devait penser qu'il y avait suffisamment de gens regrettant le "commerce triangulaire" pour vendre son rhum avec cette marque (photo n° 1).


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Les deux marques qui suivent sont, à notre sens, plutôt représentatives d'une certaine "nostalgie" pour un système d'exploitation où les blancs étaient les maîtres sans partage sur leurs habitations. La n° 2 a été déposée le 13 septembre 1900 au tribunal de commerce de la Seine, par Emile GOURDEAUX, demeurant à Paris. La n° 3 a été déposée le 28 novembre 1900 au tribunal de commerce d'Eperney, par Michel LEVY et compagnie, lithographes à Eperney. Ces marques font penser à ces gravures du Moyen-Âge avec les seigneurs et les serfs. Peu importait la vraisemblance (dans la 2, on a d'un côté la tour Eiffel et de l'autre une baie qui pourrait être en Martinique) ; dans la 3, la taille respective des blancs et du noir accentue l'importance des premiers par rapport au second, comme dans ces enluminures où la taille des individus dépendait uniquement de leur importance et du message que l'image devait laisser passer : il y a ceux qui sont à cheval et ceux qui vont à pied et puis il y a les bâtiments de l'exploitation au second plan, un peu comme on avait le château sous l'Ancien Régime. S'ajoutent encore les costumes, la végétation et la servilité des serviteurs. Tout va dans le même sens d'une société et d'un temps qui n'avait que des avantages pour certains et dont le rhum symbolisait parfaitement la situation. Il faut avoir en mémoire que cette période est celle de l'Exposition universelle de Paris qui a eu lieu du 15 avril au 12 novembre 1900. Comme l'a écrit le professeur Pascal ORY, c'est le moment où la France "étale, sur les collines du Trocadéro, les richesses de son empire colonial" ou encore "le monde qui s'expose à soi-même est bien un Occident sûr de lui et dominateur, essentiellement européen, communiant par delà les frontières dans le culte du Progrès".


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Il semble bien que les années 1900-1901 constituent ainsi le sommet de ces mentalités coloniales. On ne trouve plus, ensuite, un tel étalage (photos 2 et 3) ou un tel cynisme (photo 1). Très rapidement, on constate une évolution dans les marques de rhum qui semble revenir à ce que l'on pouvait voir avant l'Exposition de 1900. On constate, par exemple, avec la photo 4, marque déposée le 16.03.1885 par Louis PESQUI, négociant à Bordeaux, que l'imagerie fait vite appel au folklore, comme ici avec ces indiens Caraîbes (qui sont, d'ailleurs, plutôt mal dessinés ou, plus exactement, qui sont surtout suggérés), entourés par une végétation tropicale, le soleil dominant, la mer et un bateau à voiles qui ajoutent au dépaysement. Dès ces années, on est tout à fait dans le cliché d'une île paradisiaque peuplée de bons sauvages.


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Cet "indigène" devient vite un noir et, souvent, une noire aux seins nus, ce qui ajoute certainement une dose d'érotisme aux clichés habituels, comme on le voit dans les photos 5, 6 et 7. La 5 date du 9 mai 1885 et a été déposée au greffe du tribunal civil de Saint-Pierre (Martinique), par "le sieur" O'LANYER, négociant à Bordeaux. La 6 est du 12 avril 1900 (donc, juste avant l'ouverture de l'exposition) et a été déposée par Jules LASSALLE, demeurant à Paris. Enfin, la 7 est du 7 mai 1897 et a été déposée au Havre par la société J. GODARD et A. FOUCHER. Il est évident que ce "côté seins nus" accentuait, dans les mentalités de l'époque, la part du bon sauvage, à moitié civilisé, alors que les européennes devaient, elles, soigneusement cacher la quasi totalité de leur corps, selon les codes du puritanisme ambiant.


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Les plus belles marques sont peut-être celles qui mettent en valeur un site, en particulier ce port du Lorrain qui date du 15 juin 1899, marque déposée au tribunal de commerce de Bordeaux par Amédée BARRÉ, négociant à Bordeaux (photo 8).


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Ou encore cette marque qui évoque le port du Marin : "Chef-lieu de canton des plus importants de l'île par ses plantations et sa production de rhums". Cette marque est déposée le 20.01.1891 par Sylvain-Jean GARINEAU, négociant à Bordeaux. Les couleurs sont soigneusement décrites : "Le fond est verni et de couleur saumon pâle ; le personnage du haut a un vêtement bleu et rouge ; les palmiers et autres feuillages sont verts ; les nègres qui dansent portent des maillots blancs et jaunes à rayures rouges. Les mots Rhum ... marin sont imprimés en rouge bordé de noir ; du ... S. Garineau, Bordeaux, en noir, et les autres mentions en lettres rouges" Sans avoir la finesse du dessin précédent, celui-ci ajoute la touche de folklore qui fait penser à ces réclames du "Ya bon Banania" qui, bien plus tard, seront jugées inacceptables (photo 8 bis).


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Et puis, il y a l'évocation des habitations, plus ou moins stylisées, plus ou moins rêvées : la 9 du 6 septembre 1899 (dépôt au tribunal de commerce de la Seine par Emile GOURDEAUX, négociant à Paris) ; la 10 du 5 octobre 1899 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par WETTERWALD frères, imprimeurs-lithographes à Bordeaux) ; la 11 du 24 octobre 1899 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Jules LABAYLE, négociant à Bordeaux) ; la 12 du 28 octobre 1899 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Louis LAGROLET, distillateur à Bordeaux),

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Bien d'autres habitations, plantations ou rhumeries sont encore évoquées ; par exemple, l'habitation Le Carbet, le 6 juillet 1886 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Jean-Oscar N..., négociant à Talence), le domaine des lys, le 6 novembre 1886 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Joseph ARCHAMBEAUD, négociant à Bordeaux), l'habitation Saint Felipe de Alba, le 17 novembre 1886 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par J. LAURENT et fils, négociants à Bordeaux), la plantation des Anses d'Arlets, le 17.01.1891 (dépôt au tribunal de commerce de Limoges, par sieurs BONNET-BOURDEAU et Cie, négociants à Limoges) ; l'habitation cap Caraïbe, le 28.02.1891 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par A. LANOIRE et G. LEFORT, négociants à Bordeaux) ; la rhumerie Rivière-Monsieur, à Fort-de-France, le 18.03.1891 (dépôt au tribunal de commerce de la Seine par Louis-Siméon DECOUT, négociant à Paris) ; les habitations et rhumeries de Beauséjour, le 06.08.1891 (dépôt au tribunal de commerce de la Seine, par Ernest LAMBERT, négociant à Paris) ; la rhumerie Sainte-Luce, le 11.09.1891 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par LARROQUE et JAYER, négociants à Bordeaux) ; l'habitation Leyritz, à Basse-Pointe, le 03.09.1891 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par le sieur CHASTEIGNER et la dame D'ESPINAY-SAINT-LUC) ; les plantations Robert, le 26.03.1892 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par LÉON et Cie, négociants à Bordeaux) ; la plantation Saint-Luc, à Saint-Pierre, le 31.05.1892 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Aristide VÉGUA et fils, négociants à Bordeaux) ; l'habitation des cocotiers du bourg-Robert, le 09.11.1892 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par P. JOUAUX et A. ROBERT) ; la rhumerie de Saint-Pierre, le 10.02.1893 (dépôt au tribunal de commerce de la Seine, par Gustave HURARD, représentant-commissionnaire à Paris) ; les plantations du croissant, à Saint-Pierre, le 19.09.1893 (dépôt au tribunal de commerce du Havre, par Louis-Julien LAMY, entrepositaire au Havre) ; l'ancienne plantation Médélice, le 23 juin 1898 (dépôt au tribunal de commerce du Havre, par la société TURPIN frères et RIOUT, négociants au Havre), l'habitation "Grand-fonds", le 24 octobre 1899 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Jules LABAYLE, négociant à Bordeaux), l'habitation des bananiers, le 9 mai 1901 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par G. et M. BOURLIER, négociants à Bordeaux), l'habitation Lamentin, le 21 mai 1901 (dépôt au tribunal de commerce d'Angoulème, par MACHENAUD-RHODIUS fils, négociant à Angoulème), la plantation des roseaux, le 4 juin 1901 (dépôt au tribunal de commerce de Bordeaux, par Th. DARRIET et Cie, négociants à Bordeaux), etc. On peut, d'ailleurs, se demander si certains noms d'habitation ou de plantation n'ont pas été inventés, histoire de faire plus vrai que nature ... peu de monde, en métropole étant capable de situer les lieux de ces domaines (doit-on croire, par exemple, aux "habitations du père COUCOUSSE", dans une marque déposée le 18 septembre 1886 au tribunal de commerce de Bordeaux, par Guillaume ARTIGOLLE, négociant à Bordeaux ? Ou encore aux plantations Saint-Etienne de "Madame veuve DOUDOU", dans une marque déposée le 25.10.1893 au tribunal de commerce de Bordeaux, par les frères ICHON, négociants à Bordeaux ? ).

Indépendamment du message de ces images que chacun apprécie à sa manière, on ne peut pas nier une recherche esthétique pour certaines de ces marques, telle la 13 déposée le 4 août 1900 au tribunal de commerce de Bordeaux, par WETTERWALD frères, imprimeurs à Bordeaux). On peut aussi admirer la facture de la 14, "rhum vieux", marque déposée le 20 mars 1901 au tribunal de commerce de Bordeaux, par PECH et cie, imprimeurs à Bordeaux. Evidemment, dans le premier cas, on peut noter le "côté colonial" avec le portrait d'une noire et d'une mulâtre et, en même temps, le portrait d'une asiatique coiffée à la japonaise, ce qui correspond au goût des japonaiseries" de l'époque. On se garde bien de mêler le visage d'une blanche à ce triptyque. Et puis, l'autre marque est à elle-seule un condensé des clichés renvoyant au passé : le noir (l'esclave ?) coupant la canne, la végétation luxuriante, la case en arrière-fond, plus la mer et le bateau à l'horizon. Le "rhum vieux" condense en lui-même toute cette imagerie exotique et passéiste. Mais, finalement, les marques les plus étonnantes ne sont-elles pas celles de ces bateaux, doté d'une double propulsion, à voiles et à vapeur (la 15 du 11.02.1901 et la 16 du 14.06/1898). L'objectif était de faire rêver, de lier l'idée du rhum à celle de l'aventure, du grand large, du nouveau monde.


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Les "habitations", la végétation, les costumes, tout fait appel dans ces "réclames" à un imaginaire destiné à faire vendre, les marques étant imprimées pour être apposées sur les bouteilles et les emballages contenant du rhum. Pourtant, certaines marques montrent aussi l'évolution de la société martiniquaise. C'est notamment le cas de la 17, marque déposée le 28 décembre 1897 au tribunal civil de Saint Pierre, par le Syndicat agricole de la Martinique. Elle était de "dimension et de couleurs variables". En fait, il y avait déjà eu un dépôt identique le 31 mai de la même année mais elle était alors imprimée en noir sur fond blanc et mesurait 0,029 de haut sur 0,105 de large, avec un message supplémentaire autour : "garantie d'authenticité" et il était aussi précisé que "ladite marque s'appose en forme de cravate autour du col des bouteilles contenant le produit" (tandis que celle du 28 décembre était destinée à "être apposée sur des fûts de rhum").


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Cependant, si nous devions porter notre choix sur une seule marque, nous choisirions celle qui suit, la 18, déposée le 8 janvier 1898 au tribunal de commerce du Havre, par Georges-Emile-Arthur PHILIPPE, entrepositaire au Havre. Dans cette femme regardant la mer, il y a toute la force de la liberté, celle des habitants de la Martinique, pratiquement celle d'aujourd'hui ... mais encore une fois, chacun peut donner le sens qu'il veut à ces images du passé.


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Les propriétaires des marques, entre 1858 et 1939.

L'étude qui a été faite sur cette période n'est pas exhaustive. Ce n'est qu'un sondage mais il donne une première idée sur les propriétaires des marques de rhum, négociants pour la plupart et majoritairement installés à Bordeaux. Ces marques ont été déposées aux greffes de Tribunaux de commerce (TC) ou, exceptionnellement, de Tribunaux civils. Voici la liste obtenue pour certaines de ces années, sachant que l'on n'a retenu que les marques faisant explicitement référence à la Martinique, en négligeant celles qui ne faisaient référence qu'aux Antilles, à la Caraïbe ou à d'autres îles. A noter aussi que certaines années n'ont pas encore été étudiées ou n'ont été que très partiellement regardées :

En 1865 :

- le 27.01. (TC Bordeaux) : Gustave DARISTE, propriétaire à Bordeaux, cours de Tourny n° 9.


En 1876 :

- le 31.01. (TC Bordeaux) : Oscar STRYCHORZEVSKI, commis négociant à Bordeaux, cours Dalbret n° 63, agissant comme mandataire des sieurs Marie BRIZARD et ROGER, négociants à Bordeaux.


En 1877 :

- le 21.06. (TC Marseille) : P.H. GERARD frères, négociants à Marseille, rue Grignan n° 60.
- le 02.08. (TC Paris) : Eugène PÉRES, négociant à Paris, rue du faubourg saint Martin n° 89.
- le 24.10. (TC Bordeaux) : Thomas SMITH HENSHAW, négociant à Bordeaux, rue Lagrange n° 156.


En 1884 :

- le 25.04. (TC Bordeaux) : CHAUVET fils, liquoriste à Bordeaux.
- le 05.07. (TC de la Seine) : AUBOIN (Hippolyte), épicier à Paris.
- le 21.07. (TC Bordeaux) : BUISSON et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 06.08. (TC Marseille) : BESSÈDE fils, demeurant à Marseille.
- le 17.09. (TC Bordeaux) : de ZANGRONIZ (Jean Joseph), négociant à Bordeaux.
- le 01.10. (TC Marseille) : LAMBERT (Paulin), demeurant à Marseille.
- le 12.10. (TC Bordeaux) : LAMEYNARDIE et CLAVEL, négociants à Bordeaux.
- le 14.11. (TC Bordeaux) : RICHARD et MULLER, négociants à Bordeaux.
- le 17.11. (TC Bordeaux) : PARENTEAU aîné et Louis LAGROLET, négociants à Bordeaux.


En 1885 :

- le 07.02. (TC Bordeaux) : Louis O'LANYER, négociant à Bordeaux.
- le 10.03. (TC de la Seine) : Société A. GLUCK et Cie, négociants-commissionnaires à Paris.
- le 16.03. (TC Bordeaux) : Louis PESQUI, négociant à Bordeaux.
- le 30.03. (TC Marseille) : P. LAMBERT, négociant à Marseille.
- le 13.06. (TC Bordeaux) : E. BEYSSAC et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 16.07. (TC Bordeaux) : Jean-Jacques BORDES, négociant à Bordeaux.
- le 02.09. (TC Cognac) : Mal LACHALARDE, J. PUJOS et Cie, négociants à Cognac.
- le 05.09. (T civil Saint-Pierre) : O'LANYER, négociant à Bordeaux.
- le 05.09. (T civil Saint-Pierre) : Théobald BLAISEMONT, négociant à Saint-Pierre.
- le 09.09. (TC Bordeaux) : Emile ANDRIEUX et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 09.09. (T civil Saint-Pierre) : ENCONTRE fils et Cie, négociants au Havre.
- le 10.10. (TC Bordeaux) : Jules BOUSQUET et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 27.11. (TC Bordeaux) : E. PARENTEAU aîné et Louis LAGROLET, négociants à Bordeaux.
- le 10.12. (TC Bordeaux) : ARBOUSSET et Cie, négociants à Bordeaux.


En 1886 :

- le 12.03. (TC Bordeaux) : E. KEHRIG et G. LAGARDE, négociants à Bordeaux.
- le 18.05. (TC Bordeaux) : A. CHAIGNEAU et ROGÉ, négociants à Bordeaux.
- le 19.05. (T civil Saint-Pierre) : Eugène RAIBAUD, négociant à Saint-Pierre.
- le 18.06. (TC Marseille) : Ferdinand TAXIS, négociant à Marseille.
- le 25.06. (TC Marseille) : DUBOIS fils et Cie, négociants à Marseille.
- le 06.07. (TC Bordeaux) : Jean-Oscard N..., négociant à Talence.
- le ...08 (TC Marseille) : V... et MARTIN, négociants à Marseille.
- le 24.08. (T civil Saint-Pierre) : Paul MARCELIN, négociant à Saint-Pierre.
- le 18.09. (TC Bordeaux) : Guillaume ARTIGOLLE, négociant à Bordeaux.
- le 25.09. (T civil Saint-Pierre) : J. LABORDE, la dame J. LABORDE (née Octavie BOISSON), demeurant à Saint-Pierre, et dlle Henriette BOISSON.
- le 07.10. (TC Caen) : Charles-Ferdinand-Alexandre LEROUX, représentant de commerce à Caen.
- le 22.10. (TC Caen) : Charles-Ferdinand-Alexandre LEROUX, représentant de commerce à Caen.
- le 23.10. (TC Marseille) : J.G. et P. GERARD frères, pacotilleurs à Marseille.
- le 06.11. (TC Bordeaux) : Joseph ARCHAMBEAUD, négociant à Bordeaux.
- le 10.11. (TC Bordeaux) : Pierre AUDOUARD, négociant à Bordeaux.
- le 11.11. (TC Bordeaux) : Louis O'LANYER, négociant à Bordeaux.
- le 17.11. (TC Bordeaux) : J. LAURENT et fils, négociants à Bordeaux.
- le 19.11. (TC Bordeaux) : E. BEQUINOT, F. SENGES et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 17.11. (TC Bordeaux) : MALVEZIN et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 23.12. (TC Bordeaux) : LEHMAN et ses fils, négociants à Bordeaux.

En 1887 :

- le 13.01. (TC Bordeaux) : CIRET fils et HÉNAULT, négociants à Bordeaux.
- le 22.01. (TC Bordeaux) : Comte des GROTTES, demeurant à Bordeaux.
- le 01.02. (TC Bordeaux) : Elile LABALETTE, négociant à Bordeaux.
- le 02.02. (T Civil Saint-Pierre) : L. GUILLAUD, demeurant à Fort-de-France.
- le 01.03. (T civil Saint-Pierre) : Georges RIÈME, industriel à Saint-Pierre.
- le 04.03. (T civil Saint-Pierre) : Julien BERTRAND, négociant au Havre.
- le 07.03. (TC Bordeaux) : LEHMAN et ses fils, négociants à Bordeaux.
- le 09.03. (TC Bordeaux) : LEHMAN et ses fils, négociants à Bordeaux.
- le 13.04. (TC Bordeaux) : E. BEYSSAC et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 18.04. (TC Saumur) : Société veuve Angelo BOLOGNESI et Ch. CARICHOU, distillateurs à Saumur.
- le 06.05. (TC Bordeaux) : E. BEYSSAC et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 16.05. (TC Bordeaux) : DUBOSC, BONNET et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 21.05. (TC Bordeaux) : CHASSAIGNE fils et MOREAU, négociants à Bordeaux.
- le 21.05. (TC Bordeaux) : Will. TOURNEUR et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 25.05. (TC Bordeaux) : Ernest LEBRAT, négociant à Bordeaux.
- le 01.06. (TC Bordeaux) : L.X. AUDIBERT et A. MARTIN, négociants à Bordeaux.
- le 06.06. (TC Tours) : Célestin JUGE, négociant à Tours.
- le 06.06. (T Civil La Réole) : Société PERREIN frères, négociants à La Réole.
- le 13.06. (TC Bordeaux) : Henri LAMARQUE, négociant à Bordeaux.
- le 25.06. (TC Bordeaux) : Firmin-Bernard LEGRAS, Directeur de la Compagnie des Iles occidentales, à Bordeaux.
- le 06.07. (TC de la Seine) : comte Alfred de LAMETH, deumeurant à Paris.
- le 25.07. (TC Besançon) : BAILLY frères et Cie, distillateurs à Ornans.
- le 13. 08. (TC Bordeaux) : Henri FABER et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 16.08. (T civil Saint-Pierre) : Roger ASSIER de POMPIGNAN, demeurant à la Basse Pointe.
- le 19.08. (T civil Saint-Pierre) : Amans O'LANYER, négociant à Saint-Pierre.
- le 23.08. (TC Bordeaux) : A. LALANDE et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 02.09. (TC Bordeaux) : L.X. AUDIBERT et A. MARTIN, négociants à Bordeaux.
- le 22.10. (TC Bordeaux) : N. RIVIERE et Cie, négociants à Bègles.
- le 26.10. (TC Bordeaux) : Sylvain GARINEAU, négociant à Bordeaux.
- le 31.10. (TC Saumur) : BOISSEAU-BEAUCHAMP, distillateur à Saumur.
- le 05.11. (TC Limoges) : LESCURAS, distillateur à Limoges.
- le 09.11. (TC Bordeaux) : Louis BOURTEMBOURG, négociant à Bordeaux (122 rue Sainte Catherine et Cours d'Alsace et Lorraine 100).
- le 18.11. (TC Bordeaux) : Firmin-Bernard LEGRAS, Directeur de la Compagnie des Iles occidentales, à Bordeaux.

En 1888 :

- le 21.01. (TC Le Havre) : Edmond-Pierre CHEVRIER, négociant au Havre.
- le 29.02. (T civil La Réole) : Société PERREIN frères, négociants à La Réole.
- le 13.04. (TC Bordeaux) : Pierre-Edouard VAURS, négociant au Bouscat.
- le 17.03. (T civil Saint-Pierre) : Gabriel BERTÉ, négociant à Saint-Pierre.
- le 24.03. (T civil Saint-Pierre) : Marius HURARD, négociant à Paris.
- le 23.04. (TC Bordeaux) : NORMAND frères, négociants à Bordeaux.
- le 04.05. (TC Bordeaux) : Firmin-Bernard LEGRAS, Directeur de la Compagnie des Iles occidentales, à Bordeaux.
- le 05.05. (T civil Saint-Pierre) : Société L.T. KNIGHT et fils aîné, dont le siège est à Saint-Pierre.
- le 08.05. (T civil La Réole) : Société PERREIN frères, liquoristes à La Réole.
- le 11.05. (TC Chalon-sur-Saône) : dlle Lucie ROMPION, négociante à Chalon.
- le 09.06. (TC Nantes) : Société A. AMIEUX et Cie, négociants à Chantenay-sur-Loire.
- le 11.06. (TC Roubaix) : COULON-CUVELIER, négociants à Roubaix.
- le 21.06. (TC Bordeaux) : Joseph ROSÉ et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 25.06. (T civil Saint-Pierre) : Société BORDE et ses fils, négociants à Saint-Pierre.
- le 29.06. (TC Bordeaux) : VIDAU frères, négociants à Bordeaux.
- le 05.07. (TC de la Seine) : E. DECKER, distillateur à Paris.
- le 13.08. (TC Le Havre) : Joseph de QUERHOËNT, négociant au Havre.
- le 05.09. (TC de la Seine) : Société VROMET et Cie, distillateurs à Paris.
- le 05.09. (TC Bordeaux) : ABRIBAT et LAURENS, négociants à Bordeaux.
- le 20.09. (TC Le Havre) : Joseph de QUERHOËNT, négociant au Havre.
- le 03.10. (TC Bordeaux) : Emile LABALETTE, négociant à Bordeaux.
- le 18.12. (TC Bergerac) : Paul COURSE, liquoriste à Bergerac.
- le 20.12. (TC Bordeaux) : MARCHAND (Augustin), négociant à Bordeaux.


En 1889 :

- le 21.01. (TC Marseille) : J. ROUGIER et Cie, distillateurs à Marseille.
- le 21.01. (TC Bordeaux) : PASTUREAU frères et fils, négociants à Bordeaux.
- le 23.01. (TC Nantes) : Société E. POULAIN père, fils et Cie, , négociants à Nantes.
- le 05.02. (TC Bordeaux) : MALAURENT frères, négociants à Bordeaux.
- le 16.02. (TC Bordeaux) : des GROTTES (Jules), demeurant à Bordeaux.
- le 02.03. (TC de la Seine) : Société anonyme de la Grande Distillerie E. CUSENIER fils aîné et Cie, dont le siège est à Paris.
- le 04.03. (TC Bordeaux) : FORESTIER frères, négociants à Bordeaux.
- le 29.05. (TC Bordeaux) : DENIS frères, négociants à Bordeaux.
- le 01.06. (TC Bordeaux) : FAURE frères, négociants à Bordeaux.
- le 25.06. (TC Le Havre) : NICOLE (Raoul), négociant au Havre.
- le 01.08. (TC Bordeaux) : BONNEVAL (Louis), négociant à Bordeaux.
- le 14.08. (TC Bordeaux) : NORMAND frères, négociants à Bordeaux.
- le 25.09. (TC Bordeaux) : ARCHAMBEAUD frères, négociants à Bordeaux.
- le 12.10. (TC Angoulème) : Société G. GOBY et Cie, négociants à Angoulème.
- le 29.11. (TC Grenoble) : MURGIER (Henri), négociant à Grenoble.
- le 02.12. (TC de la Seine) : DAVIAUD fils (Emile-Jules), négociant à Paris.
- le 02.12. (T civil de Saint Pierre) : J. JUSSELAIN, distillateur au Carbet.
- le 06.12. (TC Bordeaux) : dame veuve H. MONBRUN, négociant à Bordeaux.
- le 11.12. (TC Bordeaux) : CHANTECAILLE et Cie, négociants à Bordeaux.


En 1891 :

- le 06.01. (TC Bordeaux) : A. DUVAL et H. ROUCAU, négociants à Bordeaux.
- le 09.01. (TC Marseille) : ALZIAL (François), , négociant à Marseille.
- le 17.01. (TC Limoges) : BONNET-BOURDEAU et Cie, négociants à Limoges.
- le 22.01. (TC Poitiers) : JOUÉ (Augustin), distillateur-liquoriste à Saint-Laurent de la Salanque
- le 28.01. (TC de la Seine) : DULAC (Edmond), distillateur à Paris
- le 31.01. (TC du Havre) : de QUERHOËNT et Cie, négociants au Havre.
- le 20.01. (TC Bordeaux) : GARINEAU (Sylvain-Jean), négociant à Bordeaux.
- le 23.02. (TC du Havre) : LECHEVALIER (Albert-Edmond), négociant au Havre.
- le 23.02. (TC Dijon) : Société ROUVIÈRE fils, distillateurs-liquoristes à Dijon
- le 28.02. (TC Bordeaux) : A. LANOIRE et G. LEFORT, négociants à Bordeaux.
- le 04.03. (TC Bordeaux) : LAURENT (Philippe), négociant à Bordeaux.
- le 18.03. (TC de la Seine) : DECOUT (Louis-Siméon), négociant à Paris.
- le 21.03. (TC Bordeaux) : ALLARD (Joseph-Charles), négociant à Bordeaux.
- le 28.04. (TC Versailles) : MARIE (Alfred), demeurant à Versailles
- le 22.05. (TC de la Seine) : COLAS (Albert), négociant à Paris.
- le 29.05. (TC Bordeaux) : COMBES-PISTRE (Antoine), négociant au Bouscat.
- le 19.06. (TC de la Seine) : L. GUY et GRASSET, distillateurs à Paris.
- le 06.08. (TC de la Seine) : LAMBERT (Ernest), négociant à Paris.
- le 03.09. (TC Bordeaux) : CHASTEIGNER (Alexis), demeurant à Bordeaux, et la dame d'ESPINAY SAINT-LUC, demeurant à Veilleins
- le 11.09. (TC Bordeaux) : LARROQUE et JAYER, négociants à Bordeaux.
- le 16.09. (TC de la Seine) : PRÉVOTEAU du CLARY, demeurant à Paris.


En 1892 :

- le 04.03. (TC Montauban) : SAMSON (Lucien), négociant à Montauban.
- le 26.03. (TC Bordeaux) : LÉON et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 31.03. (TC de la Seine) : GRANDJEAN (Pierre), négociant à Paris.
- le 14.04. (TC du Havre) : DANVERS (Paul), demeurant au Havre.
- le 20.04. (TC Bordeaux) : DELMON et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 11.05. (TC Marseille) : LEYDET (Hyacinthe), négociant à Marseille.
- le 31.05. (TC Bordeaux) : Aristide VÉGUA et fils, négociants à Bordeaux.
- le 25.06. (TC Bordeaux) : BOUDREAU et VARIOT, négociants à Bordeaux.
- le 16.07. (TC de la Seine) : Société DAVID et DUVAL, négociants à Paris.
- le 03.08. (TC Bordeaux) : A. LALANDE et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 12.09. (TC du Havre) : CIRIEUL (Ernest-Pierre), entrepositaire au Havre.
- le 12.10. (TC de la Seine) : JOANNE (Edmond), distillateur à Paris.
- le 09.11. (TC Bordeaux) : P. JOUAUX et A. ROBERT, négociants au Bouscat.


En 1893 :

- le 02.01. (TC Bordeaux) : MARCELLIN (Henri-Théophile), négociant à Bordeaux.
- le 10.01. (TC Bordeaux) : E. BEYSSAC et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 27.01. (TC du Havre) : TURPIN (Paul), négociant-importateur de rhums au Havre.
- le 31.01. (TC du Havre) : DUBUFFET (Arthur-Jules-Charles), entrepositaire au Havre.
- le 10.02. (TC de la Seine) : HURARD (Gustave), représentant-commissionnaire à Paris.
- le 28.04. (TC Dunkerque) : WENS (Edouard), négociant à Dunkerque.
- le 28.06. (TC Bordeaux) : Société LOUIT frères et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 07.07. (TC du Havre) : DUBUFFET (Charles), entrepositaire au Havre.
- le 15.07. (TC Bordeaux) : ARCHAMBEAUD (Maurice), négociant à Bordeaux.
- le 04.09. (TC Bordeaux) : COULON (Anatole), négociant à Bordeaux.
- le 19.09. (TC du Havre) : LAMY (Louis-Julien), entrepositaire au Havre.
- le 25.10. (TC Bordeaux) : ICHON frères, négociant à Bordeaux.
- le 10.12. (T civil de Saint Pierre) : E. BEYSSAC et Cie, négociants à Bordeaux.


En 1897 :

- le 12.02. (TC d'Aix) : Marius GRAFFAN, négociant à Salon.
- le 15.02. (TC Bordeaux) : Raoul GUITTARD, négociant à Bordeaux.
- le 10.04. (TC Le Havre) : Société DAVIOUD frères et Cie, négociants au Havre.
- le 10.04. (TC Bordeaux) : DUBOSC, PETIT et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 24.04. (TC de la Seine) : CHARMET jeune et Cie, négociants à Paris.
- le 07.05. (TC Le Havre) : Société J. GODARD et A. FOUCHER, dont le siège est au Havre.
- le 07.05. (TC Le Havre) : Société J. GODARD et A. FOUCHER, dont le siège est au Havre (c'est une autre marque).
- le 20.05. (TC Bordeaux) : WETTERWALD frères, imprimeurs à Bordeaux.
- le 31.05. (T civil Saint Pierre) : Syndicat agricole de la Martinique.
- le 01.06. (T civil Saint Pierre) : Léon JUSSELAIN, distillateur au Carbet.
- le 07.08. (TC de la Seine) : Etienne-Louis-Marie NICOLAS, demeurant à Paris (marque pour la Martinique et la Guadeloupe)
- le 07.09. (TC Bordeaux) : A. CADRÈS et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 17.09. (TC Nice) : A. et M. CASSIN frères et Cie, distillateurs à Nice.
- le 24.09. (TC Bordeaux) : E. KEHRIG et G. LAGARDE, négociants à Bordeaux.
- le 12.11. (TC Le Havre) : Société Albert ERNST et Cie, dont le siège est au Havre.
- le 17.11. (TC Bordeaux) : Anatole COULON, négociant à Bordeaux.
- le 08.12. (TC Bordeaux) : Albert BARREYRE, négociant à Bordeaux.
- le 09.12. (TC d'Aix) : Marius GRAFFAN, distillateur, à Salon.
- le 28.12. (T civil de Saint Pierre) : Syndicat agricole de la Martinique.


En 1898 :

- le 08.01. (TC Le Havre) : Georges-Emile-Arthur PHILIPPE, entrepositaire au Havre.
- le 19.01. (TC Rouen) : Léon DELAMARE (Sénateur), négociant à Rouen.
- le 02.02. (TC Bordeaux) : COUSTEAU et Cie, négociants à Bordeaux.
- le 09.02. (TC Bordeaux) : Paul BARDON, négociant à Bordeaux.
- le 16.02. (TC de la Seine) : CHASSAN et BLACHÈRE, demeurant à Vincennes.
- le 04.03. (TC de la Seine) : E. VARENNE fils, distillateur à Pantin.
- le 25.03. (TC Le Havre) : Alexandre-Henri-Raymond LECLERC, entrepositaire au Havre.
- le 09.04. (TC Cambrai) : BÉAL-WEIPPERT, distillateur-liquoriste à Cambrai.
- le 30.04. (TC de la Seine) : L.R. FILLARD, épicier à Paris.
- le 02.05. (TC Bordeaux) : SAINT-MARTIN et DUPOUY, négociants à Bordeaux.
- le 21.05. (TC Le Havre) : Société Paul FORET et Cie, siège au Havre.
- le 14.06. (TC Saumur) : COURTET fils, négociant à Saumur.
- le 23.06. (TC Le Havre) : Société TURPIN frères et RIOUT, au Havre.
- le 22.09. (TC Bordeaux) : Georges DUPRAT et compagnie, négociants à Caudéran.
- le 31.10. (TC Bordeaux) : Maurice BURNEL, négociant à Bordeaux.
- le 08.11. (TC Marseille) : Eugène ISNARD, épicier à Marseille.
- le 16.12. (TC Bordeaux) : Emile ANDRIEUX et Cie, négociants à Bordeaux.


En 1899 :

- le 15.06. (TC Bordeaux) : Amédée BARRÉ, négociant à Bordeaux.
- le 06.09. (TC de la Seine) : E. GOURDEAUX, négociant à Paris.
- le 05.10. (TC Bordeaux) : WETTERWALD frères, imprimeurs-lithographes à Bordeaux.
- le 24.10. (TC Bordeaux) : Jules LABAYLE, négociant à Bordeaux.
- le 28.10. (TC Bordeaux) : Louis LAGROLET, distillateur à Bordeaux.


En 1900 :

- le 12.04. (TC de la Seine) : Jules LASSALLE, demeurant à Paris.
- le 04.08. (TC Bordeaux) : WETTERWALD frères, imprimeurs à Bordeaux.
- le 13.09. (TC de la Seine) : Emile GOURDEAUX, demeurant à Paris.
- le 28.11. (TC Eperney) : Michel LEVY et Cie, lithographes à Eperney.


En 1901 :

- le 11.02. (TC Elbeuf) : Jules-Nicolas GOUÉ, entrepositaire à Elbeuf, maison d'achat à Saint Pierre.
- le 20.02. (TC de la Seine) : Emile FOUQUET, négociant à Paris.
- le 01.03. (TC Versailles) : Philippe de CONINCK, négociant à Saint-Germain-en-Laye.
- le 02.03. (TC de la Seine) : E. GOURDEAUX, demeurant à Paris.
- le 20.03. (TC Bordeaux) : PECH et Cie, imprimeurs à Bordeaux.
- le 10.04. (TC Le Havre) : Société DAVIOUD frères, au Havre.
- le 09.05. (TC Bordeaux) : G. et M. BOURLIER, négociants à Bordeaux.
- le 21.05. (TC Angoulême) : MACHENAUD-RHODIUS fils, négociant à Angoulême.
- le 04.06. (TC Bordeaux) : Th. DARRIET et compagnie, négociants à Bordeaux.
- le 30.07. (TC Le Havre) : Joseph de QUERHÖENT, négociant au Havre.
- le 02.10. (TC Bordeaux) : GADEN et compagnie, négociants à Bordeaux.
- le 06.11. (TC Bordeaux) : Oscar SEIGNE et Albert LEON, négociants à Talence.


En 1903 :

- le 04.03. (TC Bordeaux) : Henri BIJON, fils et gendre, négociant à Bordeaux.


En 1907 :

- le 04.01. (TC Bordeaux) : Mme PASTOUREAU de PUYNODE (née Lydie MAUREL), négociante à Bordeaux, propriétaire de la Maison Ferdinand PROM.
- le 05.01. (TC Grenoble) : A. MEUNIER, mère et fils, distillateurs à Voiron.
- le 19.01. (TC Cognac) : JACQUET et compagnie, négociants à Cognac.
- le 24.01. (TC Le Havre) : Louis AMBAUD, négociant au Havre.
- le 31.01. (TC Marseille) : Eugène LAMBERT, négociant à Marseille (administrateur provisoire du fonds de commerce exploité par feu Paulin LAMBERT).
- le 19.02. (TC de la Seine) : Victor MARTIN, négociant à Paris.
- le 05.03. (TC Nantes) : Société Théophile GUILLON, négociant à Nantes.
- le 09.03. (TC Le Havre) : Emile VALENTIN, négociant au Havre.
- le 04.06. (TC Le Havre) : Société ERNST et Cie, au Havre.
- le 12.12. (TC Marseille) : E. PELLETIER et Cie, 48-52, bd Louis-Salvator, à Marseille.


En 1908 :

- le 31.01. (TC Le Havre) : Société TURPIN frères et RIOUT, 23, rue Franklin, au Havre.
- le 04.02. (TC de la Seine) : M. DUBONNET (Marie dit Marius), 7, rue Mornay, à Paris.
- le 11.02. (TC Bordeaux) : VIDAU frères, 1, rue Esprit des Lois, à Bordeaux.
- le 13.02. (T civil Redon) : LUCAS (Auguste), à Messac.
- le 17.03. (TC Le Havre) : AMBAUD (Louis), 36, rue du Chillou, au Havre.
- le 30.03. (TC de la Seine) : Société anonyme de la Grande Distillerie E. CUSENIER fils aîné et Cie, 224, bd Voltaire, à Paris.
- le 01.04. (TC Bordeaux) : A. BONTOU et fils, 36, rue Grangeneuve, à Bordeaux.
- le 09.04. (TC de la Seine) : Ernest LAMBERT et Cie, 8, place du Marché, à Neuilly-sur-Seine.
- le 11.04. (TC Chartres) : LEVASSORT (Emile-Charles), 11, rue Noël Ballay, à Chartres.
- le 28.04. (TC de la Seine) : LAMBERT (Ernest), 145, rue Malakoff, à Paris.
- le 30.04. (TC Cognac) : FAUCHIER et Cie, à Jarnac.
- le 12.06. (TC Le Havre) : Paul FORET et Cie, 15, rue de Phalsbourg, au Havre.
- le 12.06. (TC Bordeaux) : Société "Produits alimentaires LOUIT frères et Cie", 24 et 26, rue d'Eysines, à Bordeaux.
- le 07.07. (TC Bordeaux) : Alcide LAMBERT, 11, cours Saint-Louis, à Bordeaux.
- le 30.07. (TC de la Seine) : M. DUBONNET (Marie dit Marius), 7, rue Mornay, à Paris.
- le 31.07. (TC Valenciennes) : DUPAS (François), à Valenciennes.
- le 08.09. (TC Bordeaux) : A. de CHARLUS de VILLENEUVE, 83, cours Saint-Louis, à Bordeaux.
- le 07.11. (TC Bordeaux) : Federico PFEIFFER et Cie, 2, cours Saint-Louis, à Bordeaux.
- le 19.11. (TC Bordeaux) : E. BALÈGE, CHARRIAUT et Cie, 67, cours Balguerie, à Bordeaux.
- le 28.11. (TC Saint-Jean-d'Angély) : BRUGEROLLE, à Matha.
- le 17.12. (TC Corbeil) : JOB (Edouard), à Montlhéry.
- le 19.12. (TC Bordeaux) : E. BALÈGE, CHARRIAUT et Cie, 67, cours Balguerie, à Bordeaux.
- le 30.12. (TC Bordeaux) : BONIFAS (Paul), 78, quai des Chartrons, à Bordeaux.


En 1912 :

- le 18.12. (TC Marseille) : Fortuné CONILH, 92, boulevard de Paris, à Marseille (2 marques).
- le 21.12. (TC Bordeaux) : Jules LABAYLE et cie, 82, rue Sainte-Croix, à Bordeaux (2 marques).


En 1913 :

- le 04.01. (TC Limoges) : Pierre-Elie-Marcel DEVILLEGOUREIX, à Limoges.
- le 11.01. (TC Le Havre) : Société des entrepots DUBUFFET, 38, rue Just-Viel, au Havre.
- le 03.03. (TC Bordeaux) : SCHRÖDER et SCHYLER et Cie, 97, quai des Chartrons, à Bordeaux.
- le 07.04. (TC Versailles) : Société THIBAULT frères (Romain et René), à Palaiseau.
- le 16.04. (TC Nice) : Maurice CASSIN, 28, boulevard de Riquier, à Nice (3 marques).
- le 02.05. (TC Bordeaux) : DUPOUY et MAYAUDON, 51, quai des Chartrons, à Bordeaux (3 marques).
- le 10.05. (TC Sète) : Pierre CAUSSIGAL, à Sète.
- le 20.05. (TC Bordeaux) : BALÈGE frères, 65-67, cours Balguerie-Stuttenberg, à Bordeaux.


En 1914 :

- le 03.02. (T civil de Fort-de-France) : Louis MEYER, à Fort-de-France.
- le 06.07. (T civil La Flèche) : CRISSON, à Brûlon.


En 1915 :

- le 22.04. (TC Cannes) : LAGNIER (René), 19, rue Hoche, à Cannes.


En 1919 :

- le 21.06. (TC Bordeaux) : Marie-Blanche-Elisabeth CHAUVET née GUÉRINEAUX, 24, rue Théodore-Ducos, à Bordeaux.
- le 24.07. (TC Bordeaux) : Paul MIRC, 13, rue Mondenard, à Bordeaux.
- le 18.08. (TC Bordeaux) : A.H. ARCIS, 17 bis, rue Turenne, à Bordeaux (2 marques).
- le 23.08. (TC de la Seine) : F. CALONNE, 152, boulevard Saint-Germain, à Paris (2 marques).


En 1926 :

- le 19.10. (TC Bordeaux) : Société MALAURENT et fils, 27 quai de Bacalan, à Bordeaux.


En 1927 :

- le 04.01. (TC Troyes) : Société anonyme La Ruche Moderne, 4,6,8,10 rue Coulommiere, à Troyes.
- le 29.01. (TC Bayonne) : Lucien MAISONNAVE, rue des Cordeliers, à Bayonne.
- le 28.03. (TC Avignon) : Société BLACHERÈRE et Cie, 14, rue Molière, à Avignon (L. JUSSELAIN, propriétaire, exportateur).


En 1938 :

- 09.12. (TC de la Seine) : Société anonyme DUBONNET, 7, rue Mornay, à Paris.


En 1939 :

- 08.02. (TC Bordeaux) : TECHOVEYRES (Henri), 45, rue Sainte-Elisabeth, à Bordeaux.
- 04.03. (TC Sarlat) : FAURE (Robert), à Terrasson (Dordogne).



"Un jour, en effet, Cocotte trouva qu'un rhum blanc que Néré avait fait venir d'une distillerie de Rivière-Pilote était excellent. A l'en croire, le meilleur qu'on eût jamais bu à l'Anse. Elle en acheta une dame-jeanne. C'était bien avant l'installation d'Amboise. Et elle décréta que ce rhum était destiné à abreuver ceux qui viendraient, à sa mort, participer à sa veillée funèbre.
- Ainsi, on aura bu du bon rhum chez moi ...
Un rhum pareil : tout ce qu'il faut pour rire et pour pleurer. Exactement le rhum qui convient pour une veillée. Et puisqu'elle venait de faire un premier pas dans les préparatifs de sa veillée funèbre, elle en fit un second en achetant un kilo de café vert qu'elle rangea sous son lit, à côté de la dame-jeanne de rhum. Dès lors, elle était assurée d'avoir une veillée extraordinaire - et de s'en vanter à chaque occasion."
Les mains pleines d'oiseaux de Joseph ZOBEL (pages 124 et 125, Nouvelles Editions Latines, 1984)






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