La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche de Puéchabon.
(T 19 suite 1)



Références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes


Mais alors ces villages : Popian, Puéchabon, Saint-Pons-de-Mauchiens et tous les autres ... Eh bien, ils survivent cahin-caha. Et sont quelquefois restaurés avec le respect dû aux "beaux ouvrages" chargés de témoignages. Et leurs châteaux ? Quelques uns ne sont plus que des ruines abandonnées à la nature dévastatrice ; d'autres ont fait peau neuve au XVIIe-XVIIIe comme Montarnaud ou plus tard comme Popian au début du XIXe. Seul le château d'Aumelas, en grande partie ruiné et à l'écart de tout, continue à monter comme autrefois, dans un cadre resté grandiose, la garde offrant une vision pathétique ... et aussi quelque peu dérisoire de nos jours. (René DE GIRARD (Mémoire d'Oc n° 79 mars 2000, p. 45)



Le fort de Puéchabon hier : photo U.E. d'octobre 1929

Il est fort possible que cette photo ait été prise après de fortes pluies qui ruinèrent alors beaucoup d'édifices, comme l'a rappelé l'abbé BOUGETTE dans son livre sur l'Histoire de Puéchabon (pp. 266-267) : L'année 1929 reste, dans le souvenir des Puéchabonnais, "l'année des inondations". Elles firent d'énormes dégâts : terres ravinées devenues inutilisables, chemins transformés en torrents, maisons effondrées ! La commune profita de cette calamité pour solliciter et obtenir de substantiels subsides pour réparer les dégâts et retaper certains monuments publics. D'importants chantiers s'ouvrirent qui employèrent la main-d'oeuvre locale. L'acqueduc sur le chemin Roc-du-Sucre fut reconstruit ; (...) On profita de l'octroi de ces crédits pour consolider en janvier 1933, l'ancienne église Saint-Pierre qui menaçait de s'effondrer : une ceinture de ciment lui rendit sa solidité. Il est profondément regrettable qu'on ait enduit d'une épaisse et laide couche de ciment ces vieilles pierres dorées par le soleil et qu'on ait bâti en semblable matériau, une chaire et un escalier de tribune ; du coup, cet antique sanctuaire a perdu tout son cachet d'antiquité qu'il eût été facile de lui conserver sans nuire à sa solidité. Pour comble de laideur, on a construit devant cette église une terrasse "de café" avec de grands vases cubiques réunis par des tubes, le tout du plus déplorable effet ; quel contraste avec la sobre élégance de l'arceau roman qui soutient l'édifice comme en se jouant ! Ces travaux s'achevèrent au printemps de 1934 (...).


Le fort de Puéchabon aujourd'hui : photo J.C.E. du 9 juillet 2004

75 ans séparent ces deux photos prises du même endroit, la "place vieille" du fort (la place publique où se réunissaient les magistrats de la commune). Les ruines de 1929 ont disparu et, avec elles, les maisons qui étaient sur cette partie de l'enceinte. L'église qui était cachée apparaît mieux. Les réparations du mur du bas sont nettement visibles mais le mur du haut garde sa cassure qui rappelle la hauteur initiale des fortifications. Toutes les ruines de maisons et de l'enceinte, encore apparentes dans les années 50 ont désormais fait place à des maisons et des murailles bien retapées qui donnent au fort de Puéchabon un cachet exceptionnel.

Références

- Registres paroissiaux et Etat civil (1614-1902), compoix et brevettes (1638-1784), cadastre (1807-1828), cartes et plans (1780-1783), délibérations consulaires et communales (1603-1972), recencements (1836-1936), photographie (une), ..., sur le site des AD 34 (relevé du 09.02.2015).

- Abbé Léon CASSAN : "Saint-Silvestre-de-Montcalmès ou de Brousses". Montpellier 1901. Mélanges d'histoire locale.

- Abbé Emile BOUGETTE : "Histoire de Puéchabon". Terminé et publié par l'Abbé Anthérieu. Imprimerie des beaux-Arts. Lodève, 1950. Réédition par l'Association pour la sauvegarde de l'église Saint-Pierre de Puéchabon, 1993.

- Peter LÖRINCZ : "Perceptions languedociennes ; Aquarelles, dessins, gravures. Edité par Association Plaisir et Culture, en 1991 ; achevé d'imprimer en avril 1991 sur les presses des Imprimeries Maury, - Saint-Georges-de-Luzençon, 12012 Millau ; dépôt légal : mai 1991 ; pour Puéchabon, les pages 50-52, 54, 56, 57, 61, 62, 64-66 et 68.

Krzysztof PAWLOWSKI : "Circulades languedociennes de l'an mille ; Naissance de l'urbanisme européen, en 1994 ; achevé d'imprimer en novembre 1994, à l'imprimerie Bona, à Turin (Italie) pour le compte des Presses du Languedoc ; dépôt légal : novembre 1994 ; pour Puéchabon, les pages 127-128.

- Henri FOURNOL : "Démographie et mobilité géographique - l'exemple de Puéchabon - 1836-1962", présenté le 10 mai 1995 pour l'obtention du diplôme de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, et "Une forêt généalogique - Essai de reconstitution des familles de Puéchabon" - 1990 et corrections ultérieures. Toutes les dates concernant Puéchabon (BMS) sont tirées de cette dernière étude. Le chercheur Jean Louis CRESPIN a complété pour les périodes les plus anciennes, avec les minutes des notaires d'Aniane (AD 34 et Cercle généalogique du Languedoc).

- Christian PIOCH : "Deux seigneuries ecclésiastiques des gorges de l'Hérault. La Septimanie carolingienne et les abbayes bénédictines d'Aniane et Gellone" (Cahiers d'études anianaises et gellonaises n°1 - juin 1999). Une formidable étude, très documentée et passionnante à lire.

- René DE GIRARD : "Mémoire d'oc, n° 79, mars 2000 ; "L'an mille ou la naissance de l'urbanisme européen, 2 types politiques Popian et Puéchabon" : (p. 40) : Comme Saint-Pons-de-Mauchiens, Puéchabon représente la première version des nouveaux villages ayant utilisé une forme orbiculaire. Cette butte ovïdale a du être aménagée dans les dernières décennies du Xe siècle. Elle répondait à des exigences stratégiques : noyau central fort, bien assis sur ses bases, assurant une protection efficace, et terres d'accueil dans un rayon resséré. Comme partout ailleurs, dans cette région, sécurité garantie mais aussi maîtrise du pouvoir et domination. Le premier château a été construit en 1088 ; dans un premier temps, le village s'est développé autour du "noyau central", puis s'est fortifié dès 1098 pour donner, même aujourd'hui, l'image d'une silhouette impressionnante et concentrée. Toujours présentes, les hautes murailles de l'enceinte renforcent ce sentiment de puissance que dégage cet ensemble.

- Registres des hypothèques du bureau de Montpellier (45Q 7/41, aux AD 34) :

- Marguerite (épouse GRANIER) - Puéchabon : 45Q 8 vol 43, case 67 (à préciser en 45Q 1)
- Jean Baptiste - Puéchabon : 45Q 8 vol 43, case 68 (à préciser en 45Q 1)
- Joseph - Toulouse Puéchabon : 45Q 8 vol 57 case 168 (à préciser en 45Q 1 ou 45Q 11)
- Urbain (génération 4) - Puéchabon : 45Q 8 vol 159 case 334, où l'on trouve 4 dossiers : 45Q 1/614 article 24 (vente au 15.01.1864), 45Q 1/615 article 150 (jugement d'expropriation au 12.03.1864), 45Q 1/671 article 87 (acquisition au 15.02.1867), 45Q 1/1236 article 13 (vente au 17.06.1889)
- Célestine (génération 4) - Puéchabon : 45Q 8 vol 214, case 346, où l'on trouve 3 dossiers : 45Q 1/1039 article 2 (vente au 26.08.1881), 45Q 1/1048 article 19 acquisition au 20.02.1882), 45Q 1/1236 article 8 (vente au 17.06.1889)
- Célestine (génération 5) - Puéchabon : 45Q 8 vol 214, case 346, où l'on trouve 1 dossier : 45Q 11/617 article 24 (vente au 25.01.1934)
- François ou François Urbain, voyageur de commerce, - Paris Puéchabon : 45Q 8 vol 393 case 503, où l'on trouve 4 dossiers : 45Q 11/617 article 24 (acquisition au 25.01.1934), 45Q 11/724 article 10 (vente au 10.01.1936), 45Q 11/762 article 25 (vente au 05.05.1937), 45Q 11/763 article 6 (licitation au 11.05.1937)
- Urbain ou Urbain Léon Bernard, dessinateur, - Toulouse Puéchabon : 45Q 8 vol 393 case 504, où l'on trouve 4 dossiers : 45Q 11/617 article 24 (acquisition au 25.01.1934), 45Q 11/724 article 10 (vente au 10.01.1936), 45Q 11/762 article 25 (vente au 05.05.1937), 45Q 11/763 article 6 (licitation au 11.05.1937)
- Joseph - Toulouse Puéchabon : 45Q 8 vol 495 case 102 (à préciser en 45Q 11)

Note 1 : la "ligne de partage" entre les cotes 45Q 1 et 45Q 11 est l'année 1920 (à vérifier si l'année 1920, elle-même, ressort de la cote 45Q 1 ou 45Q 11).

Note 2 : chaque date indiquée pour une cote est celle de la transcription de l'acte au bureau des hypothèques de Montpellier.


Chronologie des actes


- 25.02.1626 : compromis entre Etienne EUZET et Etienne DUPIN (notaire Pierre ESTIVAL, d'Aniane ; 2 E 4/137, f° 174, aux AD 34) ; information initiale par Mme Monique DAUVERGNE.

- 09.11.1626 : reconnaissance de dette d'Etienne EUZET pour Jean AUTIE (notaire Pierre ESTIVAL, d'Aniane ; 2 E 4/137, f° 39, aux AD 34).

- 12.10.1733 : contrat d'apprentissage de Joseph EUZET, chez le Me cordonnier Blaise SERANE ou SERANNE (notaire Pierre MARRE, de Viols-le-Fort : 2 E 81/153, f°45, aux AD 34).

. - 11.03.1743 : testament de Jean EUZET ; notaire Jean-Jacques PRUNET, de Saint-Martin-de-Londres ; 2 E 81/24, f°19 et 20, aux AD 34).

- 26.08.1743 : Cm de Joseph EUZET et de Marguerite DUPIN (notaire Jean Baptiste DUSFOURS, de Saint-Bauzille-de-Putois ; 2 E 77/86, f°104, aux AD 34) ; vu initialement dans le relevé des minutes du notaire (11 F 215, aux AD 34) fait par Henri CHALIER.

- 26.11.1746 : mariage de Joseph EUZET et Marguerite DUPIN (registre paroissial de la paroisse Sainte Anne, de Montpellier, aux AD 34)

- 13.08.1759 : participation de Joseph EUZET à l'assemblée de la communauté de Puéchabon (registre des délibérations consulaires : 221 EDT 10, vue 150 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

- 22.06.1770 : dispense de 4° degré de parenté, avant le mariage d'Elisabeth EUZET et de Guillaume GRANIER : "Guilhaume GRANIER et Elisabeth EUZET sont parents au 4° degré provenant l'un et l'autre du nommé André MATHIEU lequel eut un garçon appelé Antoine père de la nommée Jacquette grand-mère de l'impétrant, et une fille appelée Jeanne mère du grand-père de l'impétrante." (G 3784, aux AD 34) ; Henri FOURNOL a vérifié cette parenté dans le tome II de "Une forêt généalogique. Essai de reconstitution des familles de Puéchabon.". Il écrit : "A part le prénom de la souche qui est Pierre (au lieu d'André) comme prouvé par les actes de baptême de ses enfants, on peut reconstituer les filiations comme suit à partir des fiches patronymiques :
Pierre MATIEU a eu d'Elisabeth METGE
Antoine MATHIEU qui a eu de Marie SOULASSE
Jacquette MATHIEU qui a eu de Jean GRANIER
André GRANIER qui a eu de Marie TRICOU
Guilhaume GRANIER
et
Pierre MATIEU a eu d'Elisabeth METGE
Jeane MATHIEU qui a eu de Pierre DUPIN
Jean DUPIN qui a eu d'Izabeaux BALESTIERE
Marguerite DUPIN qui a eu de Joseph EUZET
Elizabeth EUZET


- 31.12.1770 : Cm de Joseph EUZET et de Jacquette PIOCH (notaire Jean GALHAC V, d'Aniane : 2 E 4/215, f° 260 v., aux AD 34)

- 14.02.1773 : quittance par Jean GRANIER à Joseph EUZET (notaire Jean GALHAC V, d'Aniane : 2 E 4/215, f° 483 v., aux AD 34)

- 17.12.1773 : quittance de Jean EUZET à son frère Joseph (notaire Jean GALHAC V, d'Aniane : 2 E 4/215, f° 569 v., aux AD 34)

- 10.02.1776 : compromis entre Joseph EUZET et Elisabeth EUZET pour la succession de leur frère, Jean EUZET (notaire Jean Antoine ARNAVIELHE, d'Aniane : 2 E 4/226 - à compléter, aux AD 34) indiqué dans le compromis du 13.05.1804.

- 07.04.1786 : litige entre Joseph EUZET et Jacques CONTRESTIN, pour propos calomnieux (Juridiction ordinaire d'Aniane : 10 B/185, n° 356, aux AD 34)

- 10 germinal an III (30.03.1795) : Cm d'Elisabeth EUZET et de Jean Baptiste CONTRESTIN (notaires Jacques ALBE et Pierre ARNAVIELHE), selon l'acte de partage du 27.05.1815 ; l'année 1795 du notaire ALBE (logiquement le notaire principal, celui qui a reçu l'acte) est en déficit aux AD 34 ; à vérifier, cependant, dans le minutier du notaire Pierre ARNAVIELHE, d'Aniane : 2 E 4/416, aux AD 34)

- 6 nivôse an V (26.12.1796) : achat d'un champ à Guillaume PIOCH par Joseph EUZET (notaire Pierre ARNAVIELHE, d'Aniane : 2 E 4/416, aux AD 34, à compléter - indiqué dans la brevette de la contribution foncière de la commune de Puéchabon, dans 221 EDT/75, délibérations communales, vues 164 et 166 sur le site en ligne des AD 34)

- 20 floréal an VIII (10.05.1800) : échange de terres entre Joseph EUZET et Hugues PIOCH (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/421, f° 104, aux AD 34)

- 23 floréal an XII (13.05.1804) : cession de droits par Elisabeth EUZET à Joseph EUZET, suite au décès de leur frère Jean EUZET (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/423, acte n° 118, aux AD 34)

- 15 prairial an XIII (04.06.1805) : obligation entre Joseph EUZET et Bazille BRES (notaire André LARGUÈZE fils, de Saint-Jean-de-Fos : 2 E 37/15, n° ?, aux AD 34 - à compléter - indiqué dans l'acte de partage du 27.05.1815)

- 7 frimaire an XIV (28.11.1805) : tirage par Joseph EUZET de trois lettres de change émises par Jean LABEILLE (1000 francs + 1000 francs + 1300 francs). Ces lettres devaient être payées le 28.11.1806 (indiqué dans les actes de cession de créances des 27.01.1812 et du 25.02.1812)

- 9 frimaire an XIV (30.11.1805) : Cm de Catherine EUZET et de Joseph LABEILLE (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/424, acte 28, aux AD 34)

- 30 frimaire an XIV (21.12.1805) : testament de Joseph EUZET (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/424, acte 36, aux AD 34)

- 3 nivôse an XIV (24.12.1805) : inventaire des biens mobiliers de Joseph EUZET (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/424, acte 38, aux AD 34).

- 12.10.1806 : compromis EUZET-LABEILLE (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/ ?, n° 121, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter mais il semble qu'il y ait une lacune pour les registres des années 1806-1807, aux AD 34)

- 24.05.1807 : procuration de Catherine EUZET, femme LABEILLE (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/ ?, n° 53, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter mais il semble qu'il y ait une lacune pour les registres des années 1806-1807, aux AD 34)

- 17.03.1809 : protêts par Jean LABEILLE contre les héritiers de Joseph EUZET pour les lettres de change de 1805 non payées (indiqué dans les actes de cession de créances des 27.01.1812 et du 25.02.1812)

- 29.01.1810 : jugement du Tribunal de commerce de Montpellier condamnant les "succedants de feu Joseph EUZET à payer 3300 francs à Jean LABEILLE fils, somme correspondant au "montant de trois lettres de change qui ont servi de base au dit jugement" (indiqué dans les actes de cession de créances des 27.01.1812 et du 25.02.1812, ainsi que dans le dossier des hypothèques relatif aux saisies : 45Q3/4, du 14.06.1813, aux AD 34)

- 27.02.1810 : Cm de Marguerite EUZET et de François GRANIER (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/427, n° 39, aux AD 34)

- 26.07.1810 : succession d'Elisabeth EUZET (épouse CONTRESTIN), après son décès (3 Q 809, aux AD 34 - à vérifier).

- 27.01.1812 : cession de la créance de Jean LABEILLE (pour une lettre de change du 28.11.1805, d'un montant de 1300 francs, au profit de Joseph EUZET), sur les "succedants de feu Joseph EUZET à Jean DUPIN (de Puéchabon) ; (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/429, n° 11, aux AD 34)

- 25.02.1812 : cession de la créance de Jean LABEILLE (pour deux lettres de change du 28.11.1805, chacune de 1000 francs, au profit de Joseph EUZET), sur les "succedants de feu Joseph EUZET à Jean VERNIERE (d'Aniane) ; (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/429, n° 30, aux AD 34)

- 24.08.1812 : jugement du Tribunal de commerce de Montpellier déboutant les "succedants de feu Joseph EUZET de l'opposition formée par eux contre le jugement du 29.01.1810 (indiqué dans le dossier des hypothèques : 45Q3/4, du 14.06.1813, aux AD 34)

- 27.01.1813 : exploit d'huissier à Jacquette PIOCH (veuve de Joseph EUZET) et à Marguerite EUZET (épouse de François GRANIER) pour l'exécution des jugements de 1810 et 1812 (indiqué dans le dossier des hypothèques : 45Q3/4, du 14.06.1813, aux AD 34).

- 20.03.1813 : exploit d'huissier à Jacquette PIOCH (veuve de Joseph EUZET) et à Marguerite EUZET (épouse de François GRANIER) pour l'exécution des jugements de 1810 et 1812 (indiqué dans le dossier des hypothèques : 45Q3/4, du 14.06.1813, aux AD 34).

- 08 et 09.06.1813 : saisie par un huissier, à Puéchabon, des immeubles appartenant aux "succedants de feu Joseph EUZET", en faveur de VERNIERE et DUPIN (indiqué dans le dossier des hypothèques : 45Q3/4, du 14.06.1813, aux AD 34).

- 27.10.1814 : renonciation à la succession de Joseph EUZET et Jacquette PIOCH, par Catherine EUZET (au greffe du tribunal civil de l'arrondissement de Montpellier - indiqué dans l'acte de partage du 27.05.1815)

- 27.05.1815 : partage des biens, dettes et créances des successions de Joseph EUZET et Jacquette PIOCH entre trois copartageants : Marguerite, Jean Baptiste et les enfants d'Elisabeth (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E4/432, n° 115, aux AD 34)

- 1816 : dossier militaire de Jean Baptiste EUZET, classe 1816, berger, frère d'un militaire disparu aux armées, exempté (1 R 247, aux AD 34 - information par Henri FOURNOL ; à vérifier).

- 31.05.1821 : Cm de Jean Baptiste EUZET et de Marie HERMET (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : archives J.C.E. et notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/438, n° 82, aux AD 34)

- 11.11.1823 : afferme par Elisabeth EUZET, veuve GRANIER, à ses enfants (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/439, acte 155, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter)

- 04.10.1824 : testament d'Elisabeth EUZET, veuve GRANIER (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/439, acte 149, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter)

- 12.06.1825 : procuration d'Elisabeth EUZET, veuve GRANIER (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/440, acte 63, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter)

- ......1828 : décharge d'Elisabeth EUZET (veuve GRANIER) à Claude PORTES (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/441, acte 33, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter)

- 27.02.1828 : vente par Joseph CONTRESTIN à Jean Baptiste EUZET d'une "bâtisse", à Puéchabon (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/441, n° 36, aux AD 34 - transcrit dans 45Q1/717, n° 125, le 28.02.1828, aux AD 34)

- ......1828 : vente par Elisabeth EUZET (veuve GRANIER) à Joseph COURNON (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane : 2 E 4/441, acte 40, aux AD 34 - indiqué dans la table qui se trouve dans 2 E 4/537 - à compléter)

- 28.09.1829 : vente par Pierre DUPIN, Guillaume DUPIN, Marguerite DUPIN à Jean Louis BOURELY, une partie d'olivette, venant de la succession de leur grand-mère maternelle (Elisabeth EUZET), le 28.09.1829 (notaire Jean François GARRIGUES, d'Aniane, 2 E 4/460, aux AD 34 ; information par Henri FOURNOL - à vérifier).

- 20.01.1830 : vente d'hermes par Marguerite EUZET (épouse François GRANIER), Jean Baptiste EUZET, Pierre BENOIT et Joseph DUPIN, à Joseph CONTRESTIN ; (notaire Louis Augustin JAOUL, d'Aniane : 2 E 4/450, n° 13, f° 292, aux AD 34). Information initiale par Henri FOURNOL

- 11.09.1830 : vente par Pierre PASCAL à Jean Baptiste EUZET, d'un lopin de terre complanté de mûriers ; information initiale par Henri FOURNOL (notaire Louis Augustin JAOUL, d'Aniane : 2 E 4/450, n° 137, f° 496, aux AD 34). Information initiale par Henri FOURNOL

- 21.02.1832 : vente d'une olivette par Jean Baptiste EUZET à César Pascal LAZUTTES (notaire Louis Augustin JAOUL, d'Aniane ; 2 E 4/451, n° 32, aux AD 34).

- 05.08.1835 : testament de Jean Baptiste EUZET (notaire Louis Augustin JAOUL, d'Aniane : archives J.C.E. et 2 E 4/453 - à compléter, aux AD 34)

- 02.04.1837 : vente par Marguerite EUZET (épouse François GRANIER), d'une pièce de terre herme, venant du partage des successions de ses père et mère (notaire Jean François GARRIGUES, d'Aniane, 2 E 4/464, f° 49, aux AD 34) ; information par Henri FOURNOL, à vérifier.

- 1845 : dossier militaire d'Urbain EUZET, fils aîné de veuve, 1 m 69, classe 1845, cultivateur (1 R 276, aux AD 34) ; information par Henri FOURNOL, à vérifier.

- 1847 : dossier militaire de Joseph Stanislas EUZET, 1 m 69, cultivateur, exempté car était teigneux (1 R 278, aux AD 34) ; information par Henri FOURNOL, à vérifier.

- 1852 : contrat de mariage entre Urbain EUZET et Elisabeth GUIZARD (notaire Victor Pierre PRIVAT, d'Aniane - archives J.C.E., 2 E 4/487, aux AD 34 - à compléter)

- 1853 : dossier militaire de François Xavier EUZET, menuisier, 1 m 72, signalé teigneux mais bon pour le service, mauvais numéro (1 R 284, aux AD 34) ; information par Henri FOURNOL, à vérifier.

- 06.10.1856 : partage des biens de Jean Baptiste EUZET entre ses enfants : Urbain, Stanislas, Xavier et Célestine (notaire François Joseph Louis ARNAUD, de Gignac : archives J.C.E. ; dans le répertoire des minutiers conservés aux AD 34, les premiers actes de ce notaire sont de 1857 (2 E 37/277) - à vérifier si ce n'est pas dans les minutes du prédécesseur, Jacques Antoine II PONS, de Gignac : 2 E 37/276, aux AD 34).

- 25.07.1858 : Cm de François Xavier EUZET et de Marie Joséphine MOULIS (notaire Henri PONS, d'Aniane : 2 E 4/490, aux AD 34 - à compléter).

- 26.11.1863 : vente par Urbain EUZET au département de l'Hérault d'un terrain pour la construction de la route départementale n° 6 - fait à la mairie de Puéchabon (transcrit dans 45Q1/614, Bureau des hypothèques de Montpellier, n° 24, le 15.01.1864 ; la vente concerne aussi Mathilde CAIZERGUES, veuve de Joseph François CONTRESTIN, et Catherine COURNON, veuve d'Hilaire FOBIS - AD 34)

- 12.03.1864 : jugement d'expropriation ; le département de l'Hérault contre divers propriétaires, dont Urbain EUZET, de Puéchabon. La liste comprend 56 items : 1/ PLAGNIOL Mélanie, veuve MOLINIER, de Montpellier, 2/ RASCANIER Jean, 3/ BILHÈS Etienne, d'Aniane, 4/ BALSAN Jacques et BALSAN Guillaume, d'Aniane, 5/ THIBAUD Victorine épouse GILODES, d'Aniane, 6/ RÉFRÉGÉ Jeanne épouse GALBY Adolphe, d'Aniane, 7/ CAUSSE Maurice, d'Aniane, 8/ AZÉMA Antoine, d'Aniane, 9/ SAUVAIRE Jean, d'Aniane, 10/ ALLARY Magdelaine veuve MURET et MURET Adèle veuve BERNARD, 11/ CASSAN Françoise, d'Aniane, 12/ ISSERT Octavie veuve FRÈRE et FRÈRE Marius, d'Aniane, 13/ ARNAVIELHE Martin David et BRAUJOU Sophie épouse ARNAVIELHE, 14/ VERNIERE Prosper, médecin à Aniane, 15/ JOURDES Louis Toussaint, d'Aniane, 16/ JAOUL Françis, d'Aniane, 17/ MOLINIER Jean, MOLINIER Antoinette épouse AZÉMA, MOLINIER Sébastien et MOLINIER Rose, 18/ VERNIERE Stéphanie épouse PASTRE Emile, de Montbazin, 19/ Laurence, 20/ PIOCH Jean Baptiste, d'Aniane, 21/ PASCAL Alexis, de Puéchabon, 22/ BONNIER Jeanne veuve MATHIEU Honoré et MATHIEU Paul Marius, 23/ SANIER Etienne, de Puéchabon, 24/ CAMMAL Marguerite veuve MATHIEU Joseph, BONNIER Jeanne veuve MATHIEU Honoré et son fils MATHIEU Paul Marius, MATHIEU Marie épouse GUIZARD Pierre, MATHIEU Jean et MATHIEU Marguerite épouse GUIZARD Xavier, à Puéchabon, 25/ PIOCH Jean dit Lalle, à Puéchabon, 26/ PIOCH Simon, de Puéchabon, 27/ DURAND François Cyriaque, de Puéchabon, 28/ CAIZERGUES Marie Mathilde veuve CONTRESTIN Jean Henri, CONTRESTIN Polydore et CONTRESTIN Marie, 29/ COURNON Catherine veuve FOBIS, de Puéchabon, 30/ GRANIER Catherine, de Puéchabon, 31/ EUZET Urbain aîné, de Puéchabon, 32/ FOBIS Magdelaine épouse COURNON Joseph Mathurin aîné, de Puéchabon, 33/ la veuve CARDONNET née BELLINDE, de Puéchabon, 34/ JOURDAN Véronique, de Puéchabon, 35/ JOURDAN Marguerite veuve GUY François, à Puéchabon, JOURDAN Zobite et JOURDAN Eulalie, orphelins mineurs, à Puéchabon, 37/ HERMET Marie veuve HERMET et HERMET Marie, à Puéchabon, 38/ COURNON Pierre père, de Puéchabon, 39/ COMBES Antoine, de Puéchabon, 39/[sic] PORTES Pierre dit le Marquis, à Puéchabon, 40/ DUPIN Joseph, de Puéchabon, 41/ LAVAL Fulcrand fils, de Puéchabon, 42/ LACAN Antoine fils aîné, de Puéchabon, 43/ DUPIN Pierre père, DUPIN Pierre Marie, DUPIN Gédéon, DUPIN Cyrille, DUPIN Marcellin, de Puéchabon, 44/ GRANIER Jean Baptiste et GRANIER Scholastique Jacquette, à Puéchabon, 45/ LAZUTTE Gracie veuve COURNON, à Puéchabon, 46/ PORTES Suzanne veuve GRANIER Jean, de Puéchabon, 47/ JOURDAN Marguerite veuve GAY François, GAY Pierre, GAY Pauline, GAY Marie, GAY Lucien, enfants mineurs, à Puéchabon, 48/ ROUSSEL Joséphine veuve CONTRESTIN Joseph, CONTRESTIN Désiré, CONTRESTIN Marie, CONTRESTIN Aurélie et CONTRESTIN Adeline, 49/ GUIZARD Pierre fils cadet, de Puéchabon, 50/ DESCOURNUT Xavier, maréchal à Puéchabon, 51/ GAY François dit Patron, à Montpellier, 52/ CASTAN, de Montpellier, 53/ LABEILLE Marie épouse RICOME Jules, à Viols-le-Fort, 54/ DURAND François Cyriaque, à Puéchabon, 55/ DURAND Marguerite veuve GRANIER Jean, GRANIER Joséphine, GRANIER Mathilde, GRANIER Clémence, 56/ HERMET Jean, de Puéchabon (Bureau des hypothèques de Montpellier : 45Q1/615, n° 150, aux AD 34 ; la suite est au volume 618 - à compléter)

- 01.02.1867 : vente d'un terrain par Sébastien BRAUJOU à Urbain EUZET ; l'acte est sous seing privé, transcrit dans le minutier du notaire Mathieu Marie Camille GARRIGUES, d'Aniane, le 13.02.1867 ; indiqué aussi dans 45Q1/671, n° 87, Bureau des hypothèques de Montpellier ; archives J.C.E. ; 2 E 4/553, aux AD 34.

- 27.09.1877 : installation de la commission municipale dont fait partie Urbain EUZET, jusqu'à l'installation d'un nouveau conseil municipal, le 21.01.1878 (délibérations communales : 221 EDT 79, f° 93, vue 49 du registre en ligne, sur le site des AD 34). Le nouveau conseil municipal a des vues politiques différentes de celles de la commission municipale ; en effet, celle-ci avait prévu un traité pour adjoindre un 4ème frère de la doctrine chrétienne, afin d'ouvrir une classe d'adultes ; le nouveau conseil municipal annule ce projet de traité en considérant, notamment, que les résultats (de l'école des frères) ne sont pas bons malgré les efforts consentis par la municipalité (vue 60 du même registre) ; un peu plus tard, une demande est faite pour remplacer les frères de la doctrine chrétienne par des instituteurs laïques pour la direction des écoles communales (vue 62 du même registre) et encore, une demande de remplacement des instituteurs congrégationnistes par des laïques (vue 70 du même registre).

- 1878 : dossier militaire de Marie Joseph EUZET, classe 1878 (vue 102 du registre en ligne sur le site des AD 34 ; 1 m 67, mauvaise dentition, bon pour le service (1 R 309, aux AD 34) ; information initiale par Henri FOURNOL ; livret militaire de Marie Joseph EUZET (archives J.C.E.).

- 07.10.1879 : partage et sortie de l'indivision pour leur maison, entre Célestine et Urbain EUZET [notaire Albin Antoine Clément FERRIER, d'Aniane - indiqué à l'article 13 de 45Q1/1236 (le 17.06.1889), au bureau des hypothèques de Montpellier, pour la vente de cette maison, le 02.06.1889 - à compléter : 2 E 4/565, aux AD 34].

- 27.06.1881 : adjudication en faveur de Célestine EUZET (de la génération 4) du 3e lot dans la vente sur expropriation forcée des immeubles saisis de Pierre CONTRESTIN (propriétaire à Puéchabon), au prix de 1800 francs ; acte transcrit le 20.02.1882 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q1 1048 n° 19, aux AD 34)

- 19.08.1881 : vente par Célestine EUZET (de la génération 4) à Antoine LACAN (propriétaire à Puéchabon) de terres à Puéchabon, au prix de 1000 francs ; acte transcrit le 26.08.1881 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q1/1039 n° 2, aux AD 34).

- 1882 : carnet de notes pharmaceutiques de Marie Joseph EUZET ; sur la couverture, il a écrit : "Carnet appartenant à EUZET Joseph, acheté le 22.10.1882. Souvenir du dernier dimanche passé avec ESTEVE" ; à la dernière page, il a noté deux tremblements de terre à Mostaganem, les 5 et 6 octobre 1883. (archives J.C.E.).

- 19.08.1888 : estimation par Urbain EUZET d'une terre que veut acheter le conseil municipal (délibérations communales : 221 EDT 79, f° 300, vue 157 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

- 07.04.1889 : vote de fonds en vue de l'acquisition de divers immeubles (dont la maison d'Urbain EUZET) pour l'élargissement de la voie publique (délibérations communales : 221 EDT 79, f° 316, vue 169 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

- 02.06.1889, vente par Urbain EUZET de sa maison à la commune de Puéchabon (notaire Amans FOULQUIER, d'Aniane : 2 E 4/574, n° 73, aux AD 34)

- 02.06.1889, vente par Célestine EUZET de la partie de maison qu'elle possède à la commune de Puéchabon (notaire Amans FOULQUIER, d'Aniane : 2 E 4/574, n° 74, aux AD 34)

- 15.09.1889 : approbation du mémoire des travaux de démolition d'immeubles (dont la maison d'Urbain EUZET) et la construction d'un mur de soutènement (délibérations communales : 221 EDT 79, f° 316, vue 169 du registre en ligne, sur le site des AD 34).

- 07.10.1899 : mariage de Joseph EUZET et de Léontine LASSEUBE, menu du repas (archives J.C.E.) :



- 13.09.1908 : partage entre Joseph EUZET et Célestine EUZET des biens de leurs parents : la terre vigne "le Pioch" et la maison Euzet sont attribuées à Célestine (notaire SIAU, d'Aniane - indiqué dans l'acte de vente de ces immeubles, en 1933).

- 29.12.1933 : vente de la maison Euzet et d'une terre vigne abandonnée, "Le Pioch", à François et Urbain EUZET par Célestine EUZET, pour le prix de 550 francs (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, d'Aniane) ; acte transcrit le 25.01.1934 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/617 n° 24, aux AD 34).

- 02.09.1936 : procuration de François EUZET pour la vente de la moitié de la maison Euzet, à Puéchabon (notaire DELARUE, de Paris) ; (archives J.C.E.).

- 03.09.1936 : vente par François et Urbain EUZET de trois terres, labour, vigne, champs à Puéchabon à Gaston GAILHAC (propriétaire à Puéchabon), au prix de 4900 francs ; acte transcrit le 01.10.1936 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/724 n° 10, aux AD 34).

- 13.03.1937 : procuration de Urbain EUZET pour l'achat de la moitié de la maison EUZET, à Puéchabon (notaire Pierre CHESNELONG, de Toulouse) ; (archives J.C.E.).

- 25.03.1937 : vente d'une terre vigne olivette, à Puéchabon, par François et Urbain EUZET à Albert FOBIS (propriétaire à Puéchabon, pour le prix de 700 francs ; acte transcrit le 05.05.1937 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/762 n° 25, aux AD 34) ; .

- 25.03.1937 : vente de la moitié de la maison Euzet, à Puéchabon, par François EUZET à son frère, Urbain EUZET, celui-ci devenant propriétaire de la totalité, pour le prix de 700 francs (notaire Charles Louis Etienne DUGLOU, d'Aniane) ; acte transcrit le 11.05.1937 au bureau des hypothèques de Montpellier (45Q11/763 n° 6, aux AD 34 (archives J.C.E.).

- ...08.1960 : vente de la maison Euzet par Urbain EUZET à M. et Mme VALLAT (à compléter)

- 1999 : la tombe des derniers Euzet existait toujours, en août 1999, au cimetière de Puéchabon. Trois noms étaient indiqués : "Elisabeth GUIZARD épouse EUZET décédée le 20 février 1898 à l'âge de 75 ans. Urbain EUZET décédé le 10 février 1903 à Puéchabon. Mlle Célestine EUZET décédée le 2 juillet 1934 à l'âge de 70 ans". Cette tombe se trouvait sur le côté droit par rapport à l'entrée. Il restait aussi une pierre tombale appuyée contre le mur, face à l'entrée. On y lisait : "Ici repose Joséphina Angélina décédée le 10 janvier 1889 âgée de 17 ans". Au dessous, il était indiqué : " François Xavier EUZET à l'âge de 73 ans. Concession perpétuité regrets éternels".




Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

CONTRESTIN Jean Baptiste fs Joseph et Marguerite SANIER ; ° 09.02.1759, à Puéchabon ; x Elisabeth EUZET (fa Joseph et Jacquete PIOCH), le 07.04.1795 (18 germinal an 3), à Puéchabon ; propriétaire, agriculteur ; il signe ; + 02.09.1836, à Puéchabon. "La lignée" (génération 14)

DUPIN Marguerite fa Jean (cordonnier, + 23.09.1757, à Puéchabon) et Izabeau BALESTIER (+ 28.10.1761, à Puéchabon) ; ° 05.12.1724, à Puéchabon ; x Joseph EUZET (fs Jean et Jeanne GARONNE), le 26.11.1746, à Montpellier, paroisse Sainte Anne ; Cm 28.06.1743, notaire Jean Baptiste DUSFOUR, de Saint-Bauzille-de-Putois ; + 29.08.1757, à Puéchabon. "La lignée" (génération 12)

GAILHAC Marie Jean Joseph fs Antoine et Marie BENOIT ; il signe GAILLAC Marie dans le Cm mais il signe GAILHIAC Marie dans l'acte de mariage ; par contre, la forme GAILHAC est celle qui est reprise par Henri FOURNOL dans "Une forêt généalogique" où il étudie toutes les familles de Puéchabon (celle des GAILHAC remontant au XVIe siècle avec des représentants issus de Montcalmès, hameau dépendant de Puéchabon) ; ° 16.11.1862, à Puéchabon ; x Marie Joséphine Stéphanie EUZET (fa Joseph Stanislas et Rose Delphine MATHIEU), le 11.07.1884, à Puéchabon ; sont présents au mariage et signent : les oncles paternels de Stéphanie, Urbain et Xavier EUZET et deux autres habitants de Puéchabon, François MOULIS et Pierre BOSC ; le maire qui a officié est Louis BALESTIER ; Cm le 09.07.1884 ; elle se constitue en dot, de son chef, des objets mobiliers pour une valeur de 100 francs (une armoire en bois de noyer, une bague en or, un clavier en argent ...), plus tous les biens meubles et immeubles provenant de la succession de son père dont elle est la seule et unique héritière, pour une valeur de 3000 francs ; de son côté, Antoine GAILLAC père fait donation entre vifs à son fils d'une maison d'habitation à Puéchabon, quartier de l'aiguillerie, d'un revenu annuel de 25 francs, plus deux pièces de terre en nature d'oliviers dans le terroir de Puéchabon ; l'acte est passé dans une pièce de la cuisine de la maison de la mère de Stéphanie, en présence de Louis SIMON (distillateur) et Marius MOULIS (propriétaire) de Puéchabon, qui signent avec les futurs mariés et les oncles de Stéphanie, Urbain et Xavier EUZET ainsi que de Joseph EUZET, son cousin (notaire Joseph VIALA, d'Aniane) ; cultivateur ; signalé au recensement de Puéchabon de 1886, avec son épouse et leur fils Joseph, "rue de la Clède" ; signalé au recensement de Puéchabon de 1891, avec son épouse, leurs enfants, Joseph, Marcel, Joséphine et sa belle-mère, "impasse Moulis" ; signalé au recensement de Puéchabon de 1896, avec son épouse, leurs enfants, Joseph et Marcel, et sa belle-mère, "impasse Moulis" ; signalé au recensement de Puéchabon de 1901, avec son épouse et leurs enfants, Joseph, Marcel et Gaston, "impasse Moulis" ; + 10.09.1904, à Mauguio (34), "dans la maison d'habitation sise domaine des Pères" ; quand il meurt, il est journalier et indiqué comme domicilié à Puéchabon, époux de Stéphanie EUZET (l'acte est retranscrit dans le registre d'état civil de Puéchabon à la date du 14.09.1904. "La lignée" (génération 16)

GRANIER François fs Jean Baptiste (agriculteur) et Marie COURNON ; ° 05.12.1781, à Puéchabon ; x Marguerite EUZET (fa Joseph et Jacquete PIOCH), le 01.03.1810, à Puéchabon ; cultivateur ; il signe mais pas sa mère ; + 06.01.1853, à Puéchabon. "La lignée" (génération 14)

GRANIER Guillaume fs André et Marie TRICOU ; ° 12.04.1744, à Puéchabon ; x Elisabeth EUZET (fa Joseph et Marguerite DUPIN), le 05.07.1770, à Puéchabon ; dispense de 4ème degré avec Elisabeth EUZET ; propriétaire foncier ; il signe ; + 03.12.1820, à Puéchabon. "La lignée" (génération 13)

GUIZARD Elisabeth fa Joseph ("aîné", propriétaire) et Jeanne DUPIN (sans profession) qui signent ; ° 08.04.1823, à Puéchabon ; sans profession ; x Urbain EUZET (fs Jean Baptiste et Marie HERMET), le 06.09.1852, à Puéchabon ; Cm 06.09.1852, notaire Victor Pierre PRIVAT, d'Aniane ; régime dotal, dot de 1200 F et de son chef, "son trousseau composé de linge, bijoux et dorures, ainsi qu'une armoire en bois de noyer dite cabinet" (estimés 200 F) ; signalée au recensement de Puéchabon de 1856 avec sa belle-mère, son mari, leur fils Stanislas, ses beaux-frères et sa belle-soeur ; signalée au recensement de Puéchabon de 1861 avec son mari, leur fils "Marius" (Marie Joseph) et leur fille Eugénie (Marie Eugénie Prudence) ; signalée au recensement de Puéchabon de 1866 avec son mari, leur fils Joseph, leur fille Prudence (Marie Eugénie Prudence) et leur fille "Philippine" (Célestine) ; signalée au recensement de Puéchabon de 1872 avec son mari, leur fils Joseph et leur fille Célestine, "rue Tour d'enceinte" ; signalée au recensement de Puéchabon de 1876 avec son mari et leur fille Célestine, "impasse Causse" ; signalée aux recensements de Puéchabon de 1881 et 1886 avec son mari, leur fils Joseph et leur fille Célestine, "rue Tour de ronde" ; signalée au recensement de Puéchabon de 1891 avec son mari et leur fille Célestine, "avenue d'Aniane" (c'est-à-dire dans la nouvelle maison construite face au petit jardin qui avait remplacé l'ancien cimetière) ; signalée au recensement de Puéchabon de 1896 avec son mari, leur fils Joseph (aide pharmacien) et leur fille Célestine, "avenue d'Aniane" ; elle ne sait pas signer ; + 20.02.1898, "dans sa maison d'habitation, sise à Puéchabon, rue ancienne route d'Aniane". "La lignée" (génération 15)

HERMET Marie fa Jean (cordonnier) et Marie HERMET ; ° 30.03.1798 (10 germinal an 6), à Puéchabon ; Cm avec Jean Baptiste EUZET (fs Joseph et Jacquete PIOCH), le 31.05.1821 ; la dot apportée par Jean HERMET en avancement d'hoirie à sa fille est de 900 F "qu'il promet et s'oblige de lui payer ou audit EUZET futur epoux pour elle, à charge de reconnaissance valide par tout le mois de janvier 1822 prochain sans intérêt" ; de son chef, Marie apporte : "1° les deux immeubles suivants situés dans le territoire dudit Puechabon lui venant du chef de ladite Marie HERMET sa defunte mère, le premier desquels est une olivette et vigne au tenement de Grassentieres et le second est une vigne au tenement des Bruyeres pour etre jouis et administrés comme biens libres et non dotaux pendant l'existence du présent mariage sous la condition néanmoins qu'au cas ils soient jamais alienés ledit EUZET futur epoux devra percevoir le prix de l'alienation et en faire le remploi sur ses propres biens en le recevant ; 2° la somme de 400 francs que ledit Jean HERMET son pere lui doit, savoir celle de 100 francs pour l'avoir recue du chef de ladite Marie HERMET sa mere, ainsi qu'il résulte d'un traité de famille et celle de 300 francs à elle leguée par feu Jean HERMET son oncle, duquel ledit Jean HERMET son pere et heritier institué par son dernier testament reçu nous notaire le 10 septembre 1809 enregistré le 12 janvier 1810, pour le payement de laquelle somme totale de 400 francs, ladite Marie Hermet future epouse du consentement dudit Euzet futur epoux, accorde à sondit pere un répit, savoir pour la moitié ou 200 francs par tout le mois de janvier 1823 et pour les 200 francs restants jusqu'a la fin du mois de janvier 1824, moyennant l'intérêt legal quitte de toute retenue que ledit HERMET est tenu, promet et s'oblige de payer à sa dite fille à chaque fin d'année, bien entendu qu'a l'époque des payements de ladite somme, elle sera reçue et reconnue par ledit EUZET futur epoux ; et 3° les meubles hardes et dorures qu'elle a en son pouvoir et qui sont les mêmes que ledit HERMET son pere avait reconnu en faveur de ladite Marie HERMET sa mère lors de leur contrat de mariage reçu LARGUÈZE notaire de St Jean de Fos le 28 prairial de l'an V, enregistré, de laquelle reconnaissance de meubles et hardes du nombre desquels est un lit, ladite Marie HERMET future epouse décharge par conséquent sondit pere, reçus qu'elle les ait lesquels elle evalue à la somme de 100 francs, sans que cette évaluation en fasse vente, ledit EUZET déclarant les connaître et les tenir pour reçus le présent mariage ayant lieu et les reconnaître sur tous ses biens au profit de ladite Marie HERMET sa future epouse pour y avoir recours, le cas de restitution arrivant" ; l'acte est fait et lu aux parties dans la maison du pere de la future épouse en présence de Pierre LAZUTTES (proprietaire foncier), Joseph DUPIN (instituteur) et Jean Baptiste CARDONNET (praticien), habitants de Puechabon, temoins qui signent avec Jean Baptiste EUZET et Jean HERMET ; Marie HERMET ne sait pas signer) (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane) ; x Jean Baptiste EUZET, le 14.07.1821, à Puéchabon ; elle ne sait pas signer ; sans profession ; son mari fait son testament, le 05.08.1835, dans lequel il lègue à Marie HERMET, en reconnaissance des bons soins qu'elle lui prodigue, l'usufruit et jouissance du quart de tous ses biens, meubles et immeubles, pour qu'elle en prendre possession après son décès (notaire Louis Augustin JAOUL, d'Aniane) ; cinq enfants naissent du couple, en 1823, 1825, 1827, 1830 et 1833 ; veuve le 07.08.1835 ; elle est témoin lors du procès en correctionnelle NOLLET-BONNIOL, à la cour impériale de Montpellier, le 03.08.1853 (l'affaire porte sur le montant des intérêts demandés par BONNIOL à ses débiteurs) ; elle confirme que son mari avait emprunté 1200 francs à BONNIOL (la date du prêt n'est pas indiquée) et que c'est à 6 % que l'intérêt lui était payé (le Messager du Midi du 06.08.1853) ; + 02.01.1879, à Puéchabon. "La lignée" (génération 14)

LABEILLE Joseph fs Jean (propriétaire foncier) et Marie CARDONNET ; ° 26.11.1782, à Puéchabon ; dans son étude "Une forêt généalogique", Henri FOURNOL fait remonter les ancêtres de Joseph LABEILLE (portant son patronyme) au XVIe siècle (le premier, Glaudon viel - 8 générations plus haut - étant mort le 22.12.1602, à Puéchabon) ; x Catherine EUZET (fa Joseph et Jacquete PIOCH), le 30.11.1805 (09 frimaire an 14), à Puéchabon ; Cm, le 9 frimaire an 14 (30.11.1805) : Jean LABEILLE (père de Joseph) lègue à son fils le quart de tous ses biens à l'exception d'une pièce de terre appelée la poussaure, pour en prendre possession après son décès et "sous la condition que le futur époux, sa femme et sa famille irront et cohabiteront avec lui et consommeront en commun leurs revenus" ; dans le cas de séparation, l'acte fait la liste des six pièces de terre (vignes et olivettes) dont il pourra jouir ; le quart légué est évalué à 3000 francs ; Joseph et Jacquette PIOCH donnent à leur fille à titre d'avancement d'hoirie, une somme de 5000 francs (3000 du chef paternel et 2000 du chef maternel) qui est comptée et retirée par Jean LABEILLE ; une quittance est délivrée ; l'acte est passé dans la maison de Joseph EUZET, en présence de Pierre DUPIN (propriétaire à Aniane) et Louis Jacques POUJOL (fabricant de bas de soie, de Puéchabon) qui signent avec Joseph LABEILLE, son père et son grand-père, Joseph EUZET et d'autres, CONTRESTIN, DESCOURNUT, SANIÉ, GRANIER (notaire Joseph ANTICHAN, d'Aniane) ; garde champêtre, agriculteur ; il signe ; + 28.11.1858, à Puéchabon. "La lignée" (génération 14)

LASSEUBE Léontine, Louise fa François Bernard et Anne (ou Anna, selon les extraits) Bernarde BONNEFOY ; ° 02.07.1872, 33 rue d'Embarthe, à Toulouse ; x Marie Joseph EUZET (fs Urbain et Elisabeth GUIZARD), le 05.10.1899, à Toulouse ; pas de Cm ; elle a la profession de tailleuse quand elle se marie (bulletin de la mairie de Toulouse du 05.10.1899, n° du registre : 192) ; veuve le 04.07.1910 ; + 03.10.1916, 33, rue d'Embarthe, à Toulouse. " La lignée" (génération 16)

MATHIEU Rose Dauphine fa Pierre (propriétaire agriculteur) et Mélanie RIVIERE (sans profession ; elle signe) ; ° 19.03.1834, à Puéchabon ; x Joseph Stanislas EUZET (fs Jean Baptiste et Marie HERMET), le 23.07.1860, à Puéchabon ; Cm 23.07.1860 : régime dotal ; Pierre MATHIEU (son père) constitue en dot et avancement d'hoirie à sa fille "une pièce de terre vigne complantée de quelques oliviers et muriers (...) tènement du rieu, d'environ 22 ares, d'un revenu de 25 francs (notaire Léon GAY, d'Aniane, qui assiste aussi au mariage) ; sans profession ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Puéchabon de 1861 avec son mari ; signalée au recensement de Puéchabon de 1866 avec son mari, leur fille Stéphanie et sa belle-mère ; veuve le 16.03.1868 ; + 19.12.1904, à Puéchabon, dans sa maison d'habitation "impasse Moulis" ; les déclarants au décès sont deux voisins, distillateurs : Louis et Félix SIMON. "La lignée" (génération 15)

MOULIS Marie Joséphine fa Pierre (agriculteur) et Marguerite DUPIN (sans profession ; elle ne sait pas signer) ; ° 27.11.1834, à Puéchabon ; x François Xavier EUZET (fs Jean Baptiste et Marie HERMET), le 04.08.1858, à Puéchabon ; Cm le 25.07.1858 : régime dotal ; elle se constitue en dot de son chef, 100 francs "en la valeur des bijoux et dorures dont elle est parée" et que le futur époux reconnaît et tient pour reçus ; Pierre MOULIS fait donation entre vifs irrévocable à titre d'avancement d'hoirie à sa fille d'une pièce de terre "en nature de vigne et olivette située dans le territoire de la commune de Puéchabon au tènement de Nabas contenant 22 ares 60 centiares" ; cette terre est déclarée d'un revenu de 25 francs au capital de 500 francs ; l'acte est passé dans la maison de Pierre MOULIS, en présence de Jean LABEILLE (brigadier forestier) et Jean BENOIT (tonnelier), témoins instrumentaires qui signent (notaire Henri PONS, d'Aniane) ; elle ne sait pas signer ; + 22.07.1913, à Puéchabon. "La lignée" (génération 15)

PIOCH Jacquette fa Pierre et Marie COURNON ; ° 20.10.1754, à Puéchabon ; Cm, le 31.12.1770, avec Joseph EUZET : le régime est dotal ; Pierre PIOCH constitue en dot à sa fille une pièce de terre, champ et olivette, au taillable de Puéchabon, tenement de Surgens, de contenance d'environ une ceterée, d'une valeur de 99 livres, confrontant du levant le chemin et du marin un autre chemin ; Joseph EUZET en prendra possession et jouissance après le décès de Pierre PIOCH ; il lui constitue encore une somme de 500 livres, étant convenu que "les fiancés vivront ensemble au même pot et feu dans la maison dudit PIOCH pendant quatre années", à compter de ce jour ; pendant cette période, la gestion sera commune entre les mariés et ledit PIOCH, à l'exception de la feuille des mûriers et de l'huile qui en proviendra et qui appartiendront à Joseph EUZET ; en cas de séparation des mariés et s'ils voulaient vivre ailleurs, PIOCH devra leur payer l'intérêt des 500 livres sur le pied de l'ordonnance et il ne pourra être forcé de payer les 500 livres que dans le délai de 4 ans à partir de ce jour ; Marie COURNON constitue en dot sa fille une somme de 100 livres, sans intérêt, à payer après son décès ; Jacquette PIOCH se constitue en dot, du consentement de son père, la somme de 100 livres à laquelle sont évaluées "les dorures et nipes qu'elle a devers elle" ; Joseph EUZET les tient pour reçus et il reconnaît cette somme, l'assure en faveur de sa fiancée sur tous ses biens présents et à venir, "pour les rendre ou lesdites dorures et nipes en nature le cas arrivant a qui de droit appartiendra" ; il promet de faire pareille reconnaissance lorsqu'il recevra le paiement des autres sommes constituées ; pour l'observation de ces clauses, les parties obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aux rigueurs de la justice ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Guillaume GRANIER (de Puéchabon), Jean FESQUET (marchand parfumeur) et Jean FARE, fils de Joseph, d'Aniane, qui signent avec Joseph EUZET ; les autres parties ne savent pas signer (notaire Jean GAILHAC, d'Aniane) ; x Joseph EUZET (fs Joseph et Marguerite DUPIN), le 17.01.1771, à Puéchabon ; elle ne sait pas signer ; veuve le 30 frimaire an XIV (21.12.1805), elle fait requérir le juge de paix pour que soient apposés des scellés sur les immeubles de son feu mari, ce qui est fait le 3 nivôse an XIV (24.12.1805), "afin de prévenir la spoliation des effets qu'il a délaissés, attendu que Marguerite et Jean Baptiste EUZET, deux de ses enfants, sont encore mineurs" ; elle demande ensuite la nomination d'un subrogé tuteur pour ses deux enfants mineurs ; six parents sont réunis "dont trois de chaque côté" ; c'est Guillaume GRANIER (cultivateur à Puéchabon) qui est nommé subrogé tuteur par procès verbal du même jour ; enfin, le juge de paix requiert le notaire Paul Joseph ANTICHAN (d'Aniane) pour faire l'inventaire du mobilier, ce qui se fait ce même jour ; le notaire procède alors à l'inventaire, accompagné par Jacquette PIOCH, Jean Baptiste CONTRESTIN (mari d'Elisabeth EUZET), Joseph LABEILLE (mari de Catherine EUZET) et Guillaume GRANIER (le subrogé tuteur) ; l'acte est signé par les parties, sauf Jacquette PIOCH, Elisabeth et Catherine EUZET qui ne savent pas signer ; sont témoins Etienne GUIZARD et Louis GAY, cultivateurs de Puéchabon (notaire Paul Joseph ANTICHAN, d'Aniane - voir cet inventaire dans la chronologie des actes) ; les immeubles venant de la succession de son mari sont saisis les 8 et 9 juin 1813, en faveur de Jean VERNIÈRE et de Jean DUPIN (suite aux lettres de change de Jean LABEILLE, non payées, du 28.11.1805, et à la condamnation au paiement par le tribunal de commerce de Montpellier - voir les détails à l'article de Joseph EUZET et dans la chronologie des actes)) ; + 05.05.1814, à Puéchabon. Voir aussi le lien indiqué par M. Christian PIOCH, sur : La lignée des PIOCH ; voir également les liens sur les PIOCH dans Les sites, blogs et livres recommandés et Les contributeurs du site, article de Christian PIOCH ; "La lignée" (génération 13)

SANIER Joseph fs Antoine (laboureur) et Jeanne LAZUTES ; ° 24.04.1699, à Puéchabon ; x Marguerite EUZET (fa Pierre et Jeanne ESTIVAL), le 08.02.1725, à Aniane ; + avant 1759. "La lignée" (génération 12)

"Léchafaudage est planté au milieu de la forêt domaniale. Dans la chênaie méditerranéenne de Puéchabon (Hérault), à une encablure du magnifique village de Saint-Guilhem-le-Désert, les tubulures métalliques cassent le paysage. Pour la bonne cause : depuis plus de vingt-cinq ans, les chercheurs du Cefe (centre d'écologie fonctionnelle et évolutive au CNRS) observent la façon dont les chênes verts qui composent l'essentiel de la forêt réagissent à la fin de l'exploitation forestière et aux évolutions climatiques. Ce qu'ils ont découvert est surprenant : non seulement ces arbres stockent du carbone en assez grande quantité au regard de leur aspect rabougri, mais surtout ils se révèlent, pour l'heure, très résistants à la sécheresse. (...) une autre question a aussi été de savoir si ce bilan positif d'environ deux tonnes de carbone stockées par hectare et par an pouvait être modifié à la suite d'un changement climatique important. En 2003, les scientifiques ont alors opté pour une nouvelle expérience visant à détourner d'une parcelle environ 30 % des eaux de pluie afin de mesurer la réaction des arbres à un "stress hydrique". (...) Et le résultat, plutôt inattendu, est là : "On constate une diminution du nombre de feuilles, mais leur taille reste identique tout comme le tronc de l'arbre", commente Jean-Marc OURCIVAL, qui surveille ses chênes en collectant quotidiennement quelque 15000 données avec 300 capteurs. (...)" Article de Mireille COURT intitulé : "Le chêne vert résiste à la sécheresse", dans Le Figaro des 15 et 16.05.2010.

La forêt de Puéchabon
(photo J.C.E., le 09.07.2004)



Méthodes

Pour trouver d'ou venait le premier EUZET de Puéchabon, il a fallu mener une enquête serrée. Nos propres constatations et les analyses du chercheur Henri FOURNOL aboutissaient à un Joseph, cordonnier, né vers 1714, marié vers 1745 et décédé à Viols le 23.08.1769. Nous savions qu'il s'était marié avec Marguerite DUPIN, de Puéchabon, fille de Jean DUPIN, cordonnier, et de Izabeau BALESTIER, mais sans connaître ni le lieu ni la date (alors qu'un mariage se passait toujours là où habitait la future mariée). De plus, aucun autre EUZET ne se retrouvait dans les archives de Puéchabon avant la baptême de leur premier enfant, Joseph, le 02.10.1747.

L'indice déclencheur a été une simple mention (dans l'étude d'Henri FOURNOL) comme quoi, pour le baptême d'un enfant naturel et reconnu (Joseph GAILHAC, fils de François GAILHAC et de Marguerite DUPIN), le 03.11.1739, les parrains au baptême étaient Joseph EUZET de Saint-Martin-de-Londres et Marguerite DUPIN. Ce n'était pas une preuve formelle mais "un commencement de preuve par écrit" !

A la suite de cette découverte, il s'est avéré que l'intuition était juste. En effet, nous avons découvert, dans les minutes d'un notaire de Saint-Martin-de-Londres, le testament, en 1743, d'un Jean EUZET. Dans ce testament, Jean léguait à ses enfants, dont l'un s'appellait Joseph. Il restait à savoir si ce Joseph était bien le bon, sachant que ce prénom ne se retrouvait nulle part chez des EUZET, à cette époque. Les minutes des notaires de Saint Martin étant muettes sur ce point, nous sommes passé aux minutes des notaires de Viols-le-Fort. Là, coup de chance, nous avons découvert un contrat d'apprentissage de cordonnier d'un Joseph EUZET, fils d'un Jean de Saint-Martin-de-Londres et, en plus, la période convenait : du 17 octobre 1733 au 16 mars 1735. Ce n'était pas non plus une preuve formelle mais nous étions devant un faisceau d'indices. Cependant, il manquait toujours le lieu et la date du mariage.

"grive et merle"

Il y avait bien un moyen de s'en passer, c'était de trouver des signatures du Joseph de Saint-Martin-de-Londres et du Joseph de Puéchabon, afin de les comparer. Or, il y avait, en 1743, un contrat de mariage de Jean, le frère du Joseph de Saint-Martin-de-Londres, dans lequel la signature de son frère apparaissait. Il aurait encore fallu trouver une signature éventuelle dans un acte de Puéchabon du Joseph EUZET-DUPIN. Faute d'une belle grive, on aurait eu au moins un merle acceptable ...

Heureusement, le hasard a joué. Il y avait encore les tables du chercheur Pierre BURLATS-BRUN sur les mariages de Montpellier (déposés aux AD 34 et au Cercle Généalogique du Languedoc). Or, pour l'année 1746, paroisse Saint Anne, il avait noté un mariage d'un homme EUZET et d'une femme DUPIN. La coïncidence valait le détour et le succès fut au bout de la démarche : " L'an que dessus et le 26ème novembre après la publication des bans faitte sans opposition du treize et le vingt du courant dans la paroisse de Puéchabon au présent diocese pour la part de la fiancée plus bas nommée et les mêmes jours aussi sans opposition dans la paroisse de Saint Martin de Londres audit diocese pour la part du fiancé plus bas nommé, vut le contra du mariage receut par maitre DUFOURS, notaire royal des Causses du vingt six août 1743 et la permission pour espouser de monseigneur lesveque qui nous commet pour bénir ledit mariage, en datte du jour d'hier, signée du sr BONNET vicaire général, ensemble la dispense dun ban duement insinuée au registre des insinuations éclésiastiques de ce diocese avec encorre le consentement des curés des parties ; ont été conjoint en légitime mariage par parole du present (...) les formes du rituaire romain et receut de nous soubsignés la benediction nuptiale, Joseph EUSET, cordonnier, fils légitime et naturel du feu Jean EUSET et de feu Jeanne GARRONNE et Marguerite DUPIN, fille légitime et naturelle de Jean DUPIN et d'Elizabet BALESTIER, ont été présent sieurs Antoine JAOUL et François ROBERT, maitres tailleurs d'habits, Estienne JABIOL garçon apotiquairre et Jean CAUSSE cler de la paroisse, signés avec le père, l'espouse et nous."

Sous réserve d'une recherche aux insinuations écclésiastiques, il était et il reste surprenant que ce mariage ait eu lieu à Montpellier plutôt qu'à Puéchabon. Or, les relevés du chercheur Henri FOURNOL confirment que les parents de Marguerite étaient encore en vie (Jean DUPIN ne mourra que le 23.09.1757 et Izabeau BALESTIER le 28.10.1761). Evidemment, l'idée qui vient à l'esprit est que les parents de Marguerite étaient opposés à cette union, explication qui cadrerait avec leur absence le jour du mariage passé loin de Puéchabon. Pour en avoir le coeur net, il fallait retrouver le contrat de mariage, passé étrangement trois ans avant le mariage lui-même.

Pour cela, il a fallu passer l'obstacle de la graphie de ce mystérieux notaire, car il n'y avait pas de village et de nom de notaire correspondants dans l'Hérault, comme dans le Gard. Ce sont les relevés d'un autre chercheur, Henri CHALIER, qui nous ont mis sur la voie de ce notaire. Il a alors suffi de rechercher l'année, 1743, pour trouver le contrat de mariage, au 26 août. A cette date, le père et la mère de Joseph étaient déjà morts. Le contrat précisait que Joseph était : "résident à Puéchabon, diocèse de Montpellier depuis environ cinq ans". Joseph a pu traiter directement car il était majeur, ayant 25 ans. L'acte a été passé dans la maison de Jean CONTRESTIN, à Puéchabon, en présence de Jean EUZET, frère du fiancé, habitant du mas de la Boissière. Le notaire était de Saint-Bauzille-de-Putois.

Quelles conclusions tirer de cette recherche ? Sur le cas lui-même, si nous mettons en regard, le décès et le testament du père en mars 1743, le contrat de mariage du fils, en août 1743 et le mariage lui-même en novembre 1746, nous comprenons pourquoi trois ans se sont passés, de 1743 à 1746. En effet, dans le testament, Jean EUZET avait fait écrire que, pour Joseph, il lui léguait 60 livres, payables trois ans après son décès. Sur le processus de la découverte, il est clair qu'il faut utiliser tous les instruments qui existent pour éviter de perdre du temps. Les relevés du Cercle Généalogique du Languedoc, à Montpellier, qui sont déposés aux AD 34 en font partie.

Joseph EUZET, de Viols-le-Fort à Puéchabon, en passant par Saint-Martin-de-Londres


n° 1

n° 2

n° 3






n° 4

n° 5

n° 6




n° 7



Ces sept photos représentent le parcours de Joseph EUZET, fils de Jean EUZET et de Jeanne GARONNE, entre sa naissance et son mariage avec Marguerite DUPIN de Puéchabon. La n° 1 est celle de sa naissance à Viols-le-Fort, né le 1er mai et baptisé le 2 mai 1714. Nous notons que le père, Jean, est alors fermier des Matelettes ; il l'était depuis 1705 mais l'année suivante, il sera fermier du mas de Bouis. La n° 2 est celle du contrat d'apprentissage de Joseph au métier de cordonnier, auprès de Blaise SERANE, à Viols-le-Fort, le 20 octobre 1733. Il est surprenant que ce soit aussi tard, puisque Joseph avait déjà 19 ans ! Il a dû "changer de vocation" pour faire un apprentissage aussi tardif. Nous notons aussi que Jean EUZET, le père, habite alors à Saint-Martin-de-Londres. Nous savons que c'est depuis 1723. Les photos 3, 4, 5 et 6 sont celles du contrat de mariage de Joseph, le 26 août 1743, à Saint-Bauzille-de-Putois, après le décès de ses parents. La n° 7 est celle du mariage à l'église Sainte Anne de Montpellier, le 26 novembre 1746, sans les parents de Marguerite DUPIN. Aussi bien en 1743 qu'en 1746, Joseph est dit originaire de Saint-Martin-de-Londres, ce qui montre bien l'installation définitive de la famille dans cette commune mais ce qui est aussi très trompeur. Seul, l'acte du baptême révèle que la véritable origine de Joseph est Viols-le-Fort. En fait toute la branche est issue de Viols-le-Fort depuis le début du XVIIe siècle. C'est peut-être ce qui explique la fin de cette vie puisque Joseph meurt là où il est né, à Viols-le-Fort, le 23 août 1769, après avoir passé sa vie à Puéchabon, depuis 1738. Il avait donc 55 ans. De cette trentaine d'années passées à Puéchabon, Joseph et Marguerite auront cinq enfants dont deux seulement survivront et auront une descendance. Pour plus d'explications, voir la génération 14 de La lignée et Puéchabon.

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Puéchabon.

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Les lignées issues de l'Hérault