Les EUZET de Nîmes.



La présentation des lieux.
L'état des connaissances.
Observations, questions et réponses

Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement
ca : vers, environ
AD : archives départementales
a.s. : ancien style (ancien calendrier)
n.s. : nouveau style (nouveau calendrier)

























La présentation des lieux


Nîmes au XVIIIe siècle
(carte de Cassini)

L'état des connaissances

Nîmes via Saint-Flour ?

Le notariat de Nīmes mérite une étude attentive mais ce qui est indiqué ci-après ne représente qu'une première approche :

- Pierre AUZET (fs ?) ; Cm avec Antonie ABATISSE, le 24.01.1484 (notaire ? à compléter) ;

- Pierre AUZET (fs ?) ; laboureur (x avec Antonie LABBE ?) ; testament, le 01.03.1487 (notaire ? à compléter) ;

- François EUZET (fs ?) ; barbier ; témoin, le 29.05.1503 au Cm de Maurice BOUDAN alias BAUDAN (jardinier de Nîmes) et Jeanne BORLONGUE (fa Barthélémy) (notaire Antoine BOISSIER, de Nîmes) ; testament 1, le 05.05.1517 (notaire Etienne PIGNOL, de Nîmes : 2 E 36/157, aux AD 30) ; testament 2, le 01.10.1524 : " François Auset, barbier de Nîmes, du diocèse de Saint-Flour. Il désire être inhumé dans le cimetière de la cathédrale, là où il plaira au prieur claustral." (notaire Augustin GUESSI de Nîmes). A compléter.

- Pierre EUZET (fs ?) ; brassier ; Cm, avec Catherine MARTIN, le 04.10.1528 (notaire ? à compléter) ;

- Antoine EUZET (fs ?) ; il est indiqué dans une confirmation de vente de maison, en avril 1565 - plus de détails à l'article de son fils Pierre (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- Catherine EUZET (fa Antoine) ; Cm Jaumes CASSANHET, travailleur, le 11.01.1534 (notaire Arnaud NOIRE, de Nîmes) ; c'est certainement elle (fa Antoine) qui est indiquée dans une confirmation de vente de maison, en avril 1565 - plus de détails à l'article de son frère Pierre (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- Marguerite EUZET (fa Pierre et Catherine MARTIN) ; Cm, le 31.10.1558, avec Nadal CLEMENS, natif d'Uzès, "à présent demeurant à Nîmes", cardeur, fils de Marquise DUPOUX ; le prénom de son père est laissé en blanc ; "disant ne se souvenir du nom propre de son père parce que le laisse mineur" ; le mariage est de religion catholique ; Pierre EUZET donne en dot à sa fille, 15 livres tournois et une robe rouge ; le paiement se fera en deux fois : 7 livres et la robe, le jour des noces et 8 livres à Noël prochain (1558) ; en augment dotal, il lui donne 20 livres tournois et elle lui donne 10 livres tournois, en cas de prédécès de l'un ou de l'autre, sans enfants de leur mariage ; ils obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aux cours et sénéchal de Beaucaire ; l'acte est fait à Nîmes, dans la maison de Pierre EUZET, en présence de Louis ARDIN, François BAGARD, Jacques FABRE (cordonniers), de Laurens BEZAC (marchand) et de Pierre BRACHET (tisserand), de Nîmes (notaire Jean MÉNARD, de Nîmes)

- Jean EUZET, travailleur (fs Pierre) ; Cm avec Françoise PORTAL (fa feu Georges et Annette BOUTADE), le 20.02.1564 (n.s.) ; la mère de la future accorde une dot de 25 livres tournois, plus des "meubles" (2 "linceuls", 3 serviettes, 3 émines de bled, ...) ; le paiement de la dot est prévu en 4 fois : les meubles et 10 livres tournois le jour de la "solempnisation" du mariage, et 5 livres tournois à chaque fête de sainte Madeleine (donc, en 1564-1565-1566) ; il est aussi prévu en augment dotal 10 livres tournois de Jean pour Françoise et 5 livres tournois de Françoise pour Jean, en cas de prédécès ; le cas de restitution de la dot est prévu, Jean assure les sommes sur ses biens, présents et à venir et les soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est fait dans la maison Portal, en présence d'habitants de Nîmes (notaire Jacques URSI, de Nîmes) ; x Françoise PORTAL, le 11.03.1564 (n.s.), jour où est remis la première partie de la dot (il est alors indiqué comme étant le mari de Françoise PORTAL) ; la première quittance de dot est à cette date ; la somme de 10 livres tournois est payée en "deux escutz pistoletz et monoye" et, ensemble, les meubles mentionnés au Cm ; comme pour le Cm, Jean oblige ces paiements sur tous ses biens, les reconnaît en faveur de son épouse et se soumet aux rigueurs des cours ; l'acte est passé dans la "boutique" du notaire, en présence de Jean DUMAS et de Pierre BORREL (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- Pierre EUZET (fs ?) ; travailleur de Nîmes ; Cm avec Paule BOUDON (native de Sanilhac), le 14.04.1565 (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- François (fs Antoine et Marguerite BOURGUET) ; c'est lui, probablement en tant que fils aîné, qui représente ses parents, malades, au contrat de mariage de son frère Pierre, le 23.04.1565 (notaire Jean MÉNARD, de Nîmes).

- Pierre EUZET, de Nîmes (fs Antoine et Marguerite BOURGUET) ; Cm avec Anne ALES (fa Etienne, couturier, et feue Catherine GAILHARDE), le 23.04.1565 (notaire Jean MÉNARD, de Nîmes) ; c'est certainement lui (frère de Catherine et d'Anthonie, les trois étant enfants d'Antoine) qui confirment une vente de maison (vente faite le 08.04.1565) ; la confirmation est aussi en avril 1565 mais le jour reste à vérifier car indiqué dans l'acte du minutier qui précède ; la maison se trouve dans les faubourgs de Nîmes ; la vente est faite à Foulques GAUDET (travailleur de Nîmes) ; cette confirmation se fait avec leur père Antoine EUZET, pour un montant de 60 livres tournois ; de plus, il est dit qu'Antoine abandonne ses droits sur cet immeuble au profit de Pierre qui sera tenu de lui verser tous les ans, à la Saint Michel, trois livres tournois ; Antoine et Pierre obligent leurs biens et se soumettent aux cours et au sénéchal de Nîmes (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- Anthonie EUZET (fa Antoine) : indiquée dans une confirmation de vente de maison, en avril 1565 - plus de détails à l'article de son frère Pierre (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- Jean et Jacques EUZET, frères : le 19.09.1566, ils payent 22 livres tournois à Paule BOUDON(NE) "relayssee de feu Pierre EUZET travailheur de Nymes" pour la restitution de sa dot et le paiement de l'augment (c'est-à-dire du capital décès) ; l'acte indique que Jean et Jacques sont fils de Pierre et qu'elle est la veuve (relaissée) de ce dernier ; l'acte n'indique pas qu'elle est leur mère, ce qui est d'ailleurs logique puisque le mariage de Paule BOUDON et de Pierre EUZET s'est fait un an avant, en 1565 ; on comprend donc que Jean et Jacques sont les enfants d'un premier lit et que ce paiement quittancé correspond au reversement de la dot (12 livres tournois) et de l'augment, prévus au contrat de mariage .

- Pierre EUZET, dit Sabatairon (fs Antoine) ; travailleur à Nîmes ; donation à cause de mort, le 19.06.1570 ; dans cet acte, il donne des vêtements à son père, Antoine EUZET (dont ses chausses), il donne et rend 20 livres à sa femme, Agnès ALES - il a reconnu cette somme qu'elle avait gagnée par son travail ; il donne aussi à son beau-frère, Antoine ALES (ce qui laisse supposer qu'il est le frère de Pierre EUZET, celui qui est marié avec Anne ALES et ce qui explique le rappel de son surnom pour le distinguer de son frère) ; enfin il donne tous ses autres biens à son épouse, Agnès ALES ; l'acte est fait dans la maison d'Antoine ROUVEYROL, en présence de plusieurs habitants (Justin GUIRAUD, Antoine FELGUERROLES, Jean SARRAZIN ...) ; il est précisé qu'il est détenu au lit de maladie corporelle mais qu'il a sa mémoire et son entendement (notaire Jacques URSI, de Nîmes)

- Pierre EUZET (fs feu Antoine) ; travailleur ; habitant de Nîmes ; Cm avec Marguerite SABATIER (fa feu Michel), le 25.06.1576 ; le mariage est catholique ; la dot est de 40 livres, à payer à la Saint Michel, et de 4 robes ; ils ne savent pas signer ; elle est assistée par son frère, Jacques SABATIER (notaire Jean MALIAN, de Nîmes)


Début du contrat de mariage EUZET/SABATIER, en 1576

- Jeanne EUZET (fa Pierre, qui est décédé quand elle se marie) ; Cm avec Louis BACOT , "natif de Beauvoy en Beauvaisin, en Picardie" (Beauvais, dans l'Oise), le 02.05.1568 ; ils se promettent le mariage sous la religion réformée ; elle a le consentement de ses frères, Jean et Jacques EUZET, qui sont présents et qui lui donnent pour dot "la somme de 25 livres tournois", au titre de ses droits paternels, maternels et fraternels ; le paiement se fera en deux fois, la moitié (12 livres 10 sols) à la fête de Saint Jean 1568 et la l'autre moitié à la fête de Saint Jean 1569, sous peine de dommages et intérêts ; ces 25 livres sont reconnues par Louis BACOT, en faveur de Jeanne, sa future épouse ; Louis BACOT accorde un augment dotal de 15 livres tournois à Jeanne EUZET, plus toutes les robes et joyaux qu'il lui aura fait durant le mariage ; inversement, Jeanne EUZET accorde à Louis BACOT un augment de 7 livres 10 sols, les deux en cas de prédécès, sans enfants ; elle cède à ses deux frères sa part dans une vigne située sur le terroir de Nîmes et contenant environ une cartairade et demie (l'acte donne les confronts) ; les parties obligent et hypothèquent leurs biens et les soumettent aux rigueurs de la justice ; l'acte est fait dans la maison de Jean Abraham BERRIAS (tanneur), en présence de François et Jacques BERRIAS, frères, habitants de Nîmes ; les parties et les témoins ne savent pas écrire (notaire Simon TABULLI, de Nîmes) ; c'est probablement le même Louis BACOT, tisserand de cadis, qui conclut un autre contrat de mariage avec Claude DUMAS (fa feu François et Louise VALENCE, de Lunel), le 27.02.1583 (notaire François MÉNARD), ce qui suppose donc un décès de Jeanne EUZET avant cette date.

-
Jean (fs Pierre) : frère de Jacques et de Jeanne (vivant en 1568 ; il habite à Nîmes). - c'est, probablement, lui qui se marie avec Françoise PORTAL (à vérifier).

-
Jacques (fs Pierre) : frère de Jean et de Jeanne (vivant en 1568 ; il habite à Nîmes).

- Marguerite SABATIER (veuve Pierre EUZET dit Sabateyron), testament, le 02.02.1581 ; elle veut que son corps soit enseveli à la façon de cuex de la religion réformée ; aucun enfant ou parent n'est indiqué dans ce testament et elle lègue 5 sols à se partager pour les ayants droit, ce qui est la formule habituelle pour les écarter de l'héritage, avec la clause de principe qu'ils ne puissent plus rien demander sur ses biens, droits et actions ; elle institue son héritière universelle Louise GENONESE, veuve du cardeur de Nîmes, Blaise PLAN ; c'est dans la maison de celle-ci qu'elle dicte son testament au notaire, en présence d'artisans de Nîmes, cardeur, laboureur, gantier, tisserand de toiles et tisserand de drap (notaire Pierre POREAU, de Nîmes)

- Marguerite EUZET (fa feu Jean et Françoise PORTAL), de Nîmes ; Cm Gilbert ANDRÉ, travailleur (fs feu Jean, de Saint-Maurice-de-Cazevieille), le 29.01.1589 (notaire François MÉNARD, de Nîmes)

- Pierre AUZET (fs de feu Mathieu et Marguerite BRUNEL - celle-ci présente et consentante au mariage) ; travailleur, habitant Nîmes ; Cm avec Françoise DAUDET (fa de feu Alexandre et de Jaumete LOUBIERE - celle-ci présente et consentante au mariage), le 25.07.1604 : Jaumete donne à sa fille, en dot, une somme de 200 livres à payer à la fête de la Saint Michel prochaine et, pour cela, lui baillera une vigne qu'elle possède au terroir de Nîmes, après la récolte des fruits pendants ; le futur reconnaîtra cette somme et, si le cas arrivait, devrait la rendre et restituer à qui de droit ; des augments en cas de prédécès sont prévus, 15 livres pour elle et 30 livres pour lui ; ils sont de religion catholique ; le prénom de la fiancée est écrit Franceze ; le nom du fiancé est écrit AUZET (notaire Michel URSI, de Nîmes)

- Pierre EUZET (fs ?) ; gardian ; testament, le 31.08.1646 (notaire ?, à compléter)

- Jean AUZET (fs ?) ;, Cm avec Jeanne PASSE, en 1668 (notaire ?, à compléter)

- Jean AUZET (fs ?) ;, testament en 1689 (notaire ?, à compléter)

- Pierre AUZET (fs ?) ; Cm Pascale ANTONIE, en 1691 (notaire ?, à compléter)

- Raymond AUZET (fs ?) ; Cm Jeanne ANAZAD, en 1692 (notaire ?, à compléter)

(à compléter)


Une situation complexe, foisonnante qui se complique encore si l'on regarde du côté des AUSSET : par exemple, Jean AUSSET, boulanger, marié à Jacquette MOURRIEN en 1622 ou encore Pierre AUSSET, marié avec Suzanne SABATIER, en 1623. En fait, la richesse des graphies ouvre des perspectives plus grandes encore. Ainsi, le 13 mars 1603, l'assemblée du bureau du collège de Nîmes détermine les gages des professeurs : "170 livres sont pour EUZET". Cependant, dans la même année, il y a aussi un David AUCET, régent du collège, qui est peut-être le même personnage. La forme AUCET se retrouve également comme transformation de AUSSET (voir
: Les EUZET et les familles dont les noms sont proches mais différents). Ainsi, dans le Gard, encore plus que dans l'Hérault, il faut "ratisser large" pour saisir les migrations de toutes ces familles et, surtout, "faire le tri" entre les lignées. Par exemple, dans les minutes du notaire Augustin GUESSI, de Nîmes, on trouve au 13.02.1523, un testament dont un des bénéficiaires est "François AUSSET, barbier de Nîmes". Or, le même barbier voit son nom écrit AURRET en 1514, EUZET en 1517 et AUSET en 1524 ! Il faut donc y voir plus clair, non seulement dans ses origines mais aussi dans sa descendance (l'exemple de la lignée de Pompignan montre que les modifications de graphie peuvent être définitives).

La question essentielle est donc de savoir s'il s'agit de familles AUZET ou AUSSET pour lesquelles, dans certains actes seulement, le notaire a écrit EUZET (ou l'inverse). Par ailleurs, il faudra aussi savoir si l'on est passé définitivement d'une forme AUZET ou AUSSET à EUZET (ou l'inverse).


A Nîmes, la Renaissance aussi ...
(photo J.C.E. 16.08.04)


... mais Rome y est partout, bien sûr.
(photo J.C.E. 16.08.04)

Toutes ces références doivent être vérifiées et les actes étudiés pour arriver à une vision claire de cette (ou de ces) lignée (s). Un premier pointage fait ressortir que François EUZET (ou AUSET ou AUSSET), le barbier de 1517, 1523 et 1524 était peut-être originaire du diocèse de Saint-Flour (aujourd'hui dans le département du Cantal). Si ce point se confirmait, il y aurait là l'origine probable de cette lignée et une recherche devrait être menée dans cette région, sachant que les testaments de 1517 et 1524 font augurer que ce barbier a dû naître vers la mi-XVe siècle. Cependant, une étude rationnelle ne pourra être menée à bien qu'après la mise en ligne des actes des registres paroissiaux ... ce qui ne semble pas être à l'ordre du jour pour les AD 30 ! (conclusion écrite le 29.01.2015). Heureusement, les Archives municipales de Nîmes ont mis en ligne l'état civil, à partir de 1792, ainsi que les recensements. L'analyse de l'Etat civil montre que les EUZET de Nîmes des XVIe-XVIIe siècles n'ont pas laissé de descendance dans la ville, à partir de la Révolution. On y trouve seulement des actes concernant Clémence Emilie EUZET et Marianne EUZET, les deux issues de branches de la lignée du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (voir Nîmes 2). Cette note est écrite le 01.10.2015.

Il faut arriver à la fin du XIXe siècle et dans les débuts du XXe siècle pour trouver de nouvelles références, comme on le voit dans les notes 3 et 4 ci-dessous ... mais on attend toujours la mise en ligne des registres paroissiaux ! (note écrite le 07.02.2017)

Observations, questions et réponses

1/ Pierre CASADO (Onomasticien, C.R.I.S.E.S. - EA 4424, Université Paul-Valéry-Montpellier III) a écrit un article dans le n° 45, de l'année 2015 de la revue Etudes Héraultaises. Cet article s'intitule : "Compoix et recherches toponymique. Quelques cas exemplaires dans le terroir agathois." A la page 29, il écrit : "Sous cette expression savante d'attraction patronymique, appelée aussi quelquefois étymologie populaire, se cache un fonctionnement onomastique très répandu dans la formation des noms de lieux. La formation des noms communs n'échappe pas à cette règle. Lorsque nous avons deux formes, ou ensemble de formes (syntagmes), qui se ressemblent par la prononciation, celle qui est d'un usage le plus courant et qui est la mieux comprise entièrement ou en partie, va attirer l'autre forme qui lui ressemble et infléchir sa prononciation et sa graphie afin de la rendre plus ou moins compréhensible, plus ou moins pertinente." Nous avons déjà vu ce phénomène se passer pour les EUZET de Pompignan, où la forme AUZET (d'origine provençale) s'est transformée durablement en EUZET (dans la partie du Gard qui est à la limite de l'Hérault). On peut se demander si, ici, on n'assiste pas au même phénomène : de AUZET (à Saint Flour) à EUZET (à Nîmes) pour revenir ensuite à AUZET (forme dominante dans le Gard) ? C'est dans la généalogie de cette famille que se trouve la réponse. A développer quand les registres de l'état civil catholique et protestant seront en ligne (note écrite le 03.12.2015).

2/ Qui est le nommé EUZET, interne au lycée de Nîmes, en 1859, qui obtient le diplôme de bachelier es sciences, devant la faculté de Montpellier ? (Courrier du Gard, du 09.08.1859). Note du 09.01.2016 - à rechercher.

3/ Qui est le nommé EUZET marié à Marie GACHON, en 1899 ? Elle est signalée dans L'Eclair du 14.12.1899 : "Nîmes police rurale. Le garde champêtre TERRAL a dressé un procès verbal contre la femme EUZET née Marie GACHON, âgée de 31 ans et la femme (...), de Nîmes, pour maraudage de bois à brûler dans la propriété et au préjudice d'autrui." Note du 24.05.2016 - à rechercher ; le couple n'est pas signalé dans le recensement de Nîmes de 1911 (mais il y a de nombreux feuillets manquants dans ce recensement) - voir la réponse ci-après.

4/ Qui est Joseph EUZET (boulanger) qui habite à Nîmes (6, rue Magaille) en 1922 et qui se marie avec Marie BUISSON qui, elle-même, habite à Nîmes en 1922 (18, rue Isabelle), selon L'Eclair du 09.10.1922 (publications de mariage du 2 au 7 octobre, à Nîmes). Note du 01.01.2016 - à rechercher ; ni l'un ni l'autre ne sont signalés dans le recensement de Nîmes de 1911 (mais il y a de nombreux feuillets manquants dans ce recensement) - voir la réponse ci-après.

Une réponse pour deux questions : les questions 3 et 4 sont résolues en même temps par l'étude de l'acte de mariage EUZET-BUISSON ; en effet, il s'agit, en fait, du mariage de Joseph Marius TUZET (boulanger né à Montpellier, domicilié à Nîmes, 6, rue Magaille) et de Marie Lydie BUISSON ; il est fils de Victor TUZET et de Marie GACHON. Ainsi, il s'agit de TUZET et non d'EUZET. Encore une fois, c'est la confusion habituelle entre le T initial et le E initial. Les journalistes de l'Eclair sont tombés dans le panneau, comme bien d'autres avant eux. On peut se demander s'il n'en est pas de même pour cet EUZET qui est interne au lycée de Nîmes en 1859 (question 2), d'autant que la même erreur se retrouve à Alès : naissance d'Alice Augustine Marie EUZET, le 23.03.1922 ; en fait, là-aussi, il s'agit d'une TUZET ! ce patronyme issu de la région de Mende est beaucoup moins fréquent dans le Gard et le glissement de lecture se fait facilement vers la forme EUZET (plus connue dans ce département avec les villages d'Euzet et de Saint-Michel-d'Euzet). - Note écrite le 10.03.2017.

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Nîmes (suite 1).

Nîmes (suite 2).

Pompignan.

Les EUZET du Gard.

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