Le village de Bagard
1/ La présentation du lieu.

Bagard est à 4 km d'Anduze, 5 km de Saint-Christol-lès-Alès, 9 km d'Alès,
28 km de
Nîmes et 55 km de Montpellier,.
Signification des abréviations :
v.s. : vieux style
n.s. : nouveau style
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2/ Etat des connaissances
Selon Eugène GERMER-DURAND, dans son "Dictionnaire topographique du département du Gard", Bagard est signalé pour la première fois en 1298 (cartulaire de Saint-Sauveur-de-la-Font) : Bagarnae, puis en 1345 : Parochia de Bagarnis (cartulaire de la seigneurie d'Alais, f° 35), puis en 1384 (dénombrement de la sénéchaussée, où l'on voit que Bagard n'avait alors que trois feux), etc. Toujours selon la même source, le mas d'Euzet de Bagard est signalé en 1403 : mansus de Euseto, in parrochia Sancti-Saturnini de Bagarnis, notaire d'Anduze, J. DU MOULIN. Son étude permettrait de savoir si une famille EUZET habitait dans ce mas fin XIVe-début XVe siècle. Malheureusement, les registres de notaires aux Archives départementales du Gard ne signalent pas ce notaire parmi les minutiers conservés. Il y a, par contre, un autre notaire d'Anduze, Durant DU MOULIN, qui est un peu postérieur, au XVe siècle. Pour notre part, nous avons trouvé une première mention du mas d'Euzet (et du valat d'Euzet) dans le chartrier de Castries, année 1564, aux Archives nationales (voir la photo ci-dessous).

Le mas d'Euzet et le valat d'Euzet, en 1564
(signalés indirectement par le chartrier de Castries)
(à compléter)

Les mas de Maunac et d'Euzet au compoix de Bagard, en 1567
(ainsi que le "valat d'Euzet")
Le compoix de Bagard de 1567 (aux Archives départementales du Gard) ne signale pas explicitement le mas d'Euzet (tel qu'on peut le trouver dans les compoix de 1600 et de 1641) mais il faut dire que c'est aussi le cas pour les autres mas. Par exemple, à la rubrique 372, le mas de Girac n'est pas indiqué en tant que tel, alors que sa description est claire dans son premier item avec l'indication de la maison, de l'étable, de la jasse et de la cour. Il y a une exception dans la liste récapitulative finale où est indiqué le mas de Clave. Dans le corps du texte, une exception est à l'article 294 de Simon MEGIER où le mas de Cabanes est signalé. On peut encore noter le mas de Claresse, à l'article 1046 de Guillaume FLAVARD, avec un confront au valat d'Euzet et un autre à noble Jean de LA PORTE. Pour trouver le mas d'Euzet dans les rubriques du compoix de 1567, il faut donc étudier les confronts. Tout d'abord, on se rend compte que le "valat d'Euzet" est souvent indiqué;. Or, les compoix suivants montrent la proximité entre le valat et le mas. Ainsi, le valat d'Euzet est signalé aux articles 288, 289, 493, 763, 999, 1044, 1046, 1047, 1066 et, probablement, dans d'autres articles encore. Dans certains cas, il est aussi indiqué simplement "Euzet" ou "l'Euzet", ce qui correspond manifestement au mas. Par exemple, à l'article 493 de Nicolas CHARRIEU, il est dit : "Euzet. Tenement de terres hermes champs et euziere à l'Euzet" qui confronte d'un côté au valat d'Euzet. Autre exemple à l'article 999 de noble Jean de LAPORTE, seigneur de BOUISSET, il est dit : "Herme et rouviere à l'Euzet" et, là aussi, il y a un confront avec le valat d'Euzet (voir ci-dessous).

Le mas d'Euzet est au compoix de Bagard, en 1600
(ainsi que le "valat d'Euset")
Dans le compoix de Bagard de 1600, le mas d'Euzet est à l'article de Jean ASTRUC (n° 1042) dont le nom se retrouvera ensuite au compoix de 1641 puis dans l'acte de délaissement de 1646. Le mas est également évoqué dans les confronts de terres appartenant à Nicolas CARREIRON, aux n° 771, 772 et 773. Pour sa part, le valat d'Euzet est signalé au n° 1054 ou encore au n° 310, dans des confronts de terres appartenant à M. La CARRIERE (et qui jouxte aussi Nicolas CARREIRON et noble Jean SARIN, comme dans le n° 1042). On peut encore indiquer les n° 551 et suivants, 614 et 616 de Jacques et Claude MALAUTIER, avec des mentions telles que "certains euses à euset, controntant le valat d'euset" ou encore "certains chaines (chênes) et olliviers (oliviers) à euset, confrontant Nicolas CARREIRON, Jean ASTRUC..." ou encore "item confrontant de Jean ASTRUC et le valat d'euzet" [note : dans la plupart des cas, le nom du mas et du valat est écrit euset au lieu d'euzet]

Le mas d'Euzet est au compoix de Bagard, en 1641
(ainsi que le "valat d'Euzet")
Dans le compoix de Bagard de 1641, le mas d'Euzet est aussi à l'article de Jean ASTRUC (n° 563) et il confronte le valat d'euzet que l'on retrouve dans les numéros suivants, ou encore au n° 1048. On peut noter la présence d'autres membres de la famille ASTRUC, Jacques au n° 921 et Laurent au n° 1067 mais le mas d'Euzet n'est signalé qu'avec Jean ASTRUC.

La moitié du mas d'Euzet sous la directe de Robert de la FARELLE, en 1646
(extrait d'un acte du notaire Marc PAULET, d'Anduze)
Dans les minutes du notaire Marc PAULET, on trouve au 11 janvier un acte plutôt rare puisqu'il s'agit du délaissement du mas d'Euzet (ou, plus exactement, de la moitié de celui-ci) par ses possesseurs, à savoir les héritiers de Jean ASTRUC et Michel TRIAL du mas de Soleyrol, paroisse de Boisset. C'est donc un abandon d'héritage, de façon à éviter de payer la rente annuelle au seigneur qui a la directe de cette propriété, à savoir Robert de la FARELLE, sieur de la Blaquière. On peut voir sur l'extrait qui est joint que la censive annuelle est d'un "cestier froment" et l'acte précise que Jean ASTRUC et Michel TRIAL ont payé cette rente "par le passé". C'est Michel ASTRUC qui représente les héritiers de Jean ASTRUC (son neveu) et Michel TRIAL. Enfin, l'acte indique que la propriété consiste en "un cazal". A la suite, se trouve un autre acte du 18 janvier de la même année qui est la signification de ce délaissement, en la présence d'André RAUJOUX, consul de Bagard.
On peut retrouver les différents protagonistes dans les actes des notaires d'Anduze. Ainsi, dans le minutier du notaire Jacques ROQUETTE, il y a au 27.08.1645, le testament de Jean ASTRUC, "du mas de Soleirol, paroisse de Boisset" qui est "détenu malade" et qui "n'a pu signer à cause de sa faiblesse". Il lègue à ses enfants Jean (héritier), Claude, Marie et Anne, ainsi qu'à sa femme Marguerite ROUSSE (ROUX). L'acte est passé en présence de Michel TRIAL "du mas de Soleirol". Une autre minute permet d'être encore plus précis sur les filiations. En effet, le 03.07.1645, a lieu la division et le partage des biens entre Jean ASTRUC, "fils de feu autre Jean du mas del Soleirol, paroisse de Boisset" d'une part et ASTRUGUE, veuve de Giron TRIAL et fille de feu Claude ASTRUC du même mas del Soleirol, avec l'assistance de Michel TRIAL, "fils de Marie ASTRUGUE, veuve de Giron TRIAL" ; cet acte est passé au mas de Soleyrol, "dans la chambre où ledit Jean ASTRUC est malade" et en présence de son frère, Michel ASTRUC (notaire Jacques ROQUETTE, d'Anduze). Le contrat de mariage de Giron TRIAL avec Marie ASTRUGUE (ASTRUC) est du 26.08.1604 (notaire Marc PAULET, d'Anduze). Quant aux de la FARELLE, c'est aussi une famille qui a utilisé les services des notaires d'Anduze : Robert (celui de l'acte), toujours désigné comme sieur de la Blaquière (dès 1607), Jacques qui est bourgeois d'Anduze (par exemple, en 1632), Jean qui est marchand à Nîmes et oncle de ce Jacques, etc.
(à compléter)
Bagard entre 1356 et 1661 :
1/ Les mas et lieux de Bagard : Audoyer, Delmas, Girac, Imbert, Huc, La Coste, Lospital, Mazellet, Mazauric, Moinac (ou Moynar, Monac, Moyna, Moynard, Moynart, Mannas, de Ville ...) et les lieux de Blattiars (ou Blatiers, Blattiers) et de Nauvac, dès 1400 ; est également dans la juridiction de Bagard, le mas de Cleresses (par exemple, en 1621) ; certains habitants de Bagard sont du Mazelet, d'autres sont de Pierremalle (Peyremalle) ; dans un cas, on dit le mas de Peyremalle mais la plupart du temps, c'est le lieu de Peyremalle et le 10.09.1640, un acte précise : "la montagne de Peyremale, paroisse de Bagard, contenant pâturages et rochers auquel les habitants payent la taille ce qui est très notoire" ; en 1429, un acte concerne le terroir de Claux, à Bagard ; il n'y a pas de référence au mas d'Euzet (en dehors des deux actes de 1646) mais ce n'est encore qu'un sondage.
2/ Les mas de Bagard signalés dans le dossier des Dominicains d'Alais (série H, Inventaire BLIGNY-BONDURAND, f° 120 et s.)
Le mas des Cabrayroux ou Cabreyroux (plusieurs actes, de 1403 à 1789). Ce mas dépendait du mas ou tour de Billot, à Bagard. En ces lieux, s'affrontèrent catholiques et protestants : "En 1519 Eléonore d'AURIAC, veuve de noble Jacques de BILLOT donna aux frères prêcheurs d'Alais une tour appelée de Billot, avec le logement et les terres en dépendant, située à Bagard, sous une fondation hebdomadaire pour jouir du tout noblement. Malheureusement la situation de la tour parut avantageuse aux rebelles fanatiques. M. de PLANQUE, inspecteur général des troupes du roi, en attaqua et força un grand nombre qui s'y étaient réfugiés. PLus de 300 restèrent sur la place, et le feu fut mis à la tour et aux bâtiments. Leur ruine rendit le domaine improductif pour le couvent. Les habitants de Bagard, tous nouveaux convertis, ont entrepris de mettre à la taille un devois écarté, dépendant du domaine. Depuis l'incendie, le couvent ne peut l'affermer que 8 livres, et la taille s'élève à 19 livres, pour lesquelles on a saisi 2 salmées 1/2 de blé à la requête du collecteur, c'est-à-dire tout le produit du domaine. Le syndic demande à l'intendant d'ordonner que, par les habitants de Bagard, les terres du domaine de la Tour de Billot seront cultivées ; que la rente en sera payée sur le pied des anciens contrats antérieurs au brûlement, par les cinq principaux habitants ; que la métairie sera reconstruite aux frais des habitants de Bagard, comme ayant donné asile aux fanatiques, et que main levée des récoltes saisies sera donnée." (Une note de l'intendance, mise au dos, porte : "Rendre. Il n'est pas temps de faire cela" - sans date) Requête du syndic des frères prêcheurs d'Alais à BASVILLE, intendant du Languedoc. H 832, liasse 2. "1405-1789. Dominicains d'Alais. Censives de Bagard. La Tour de Billot. Dossier n° 11. f° 122 de l'inventaire série H de BLIGNY-BONDURAND.
A compléter.
3/ La vente de 1399 : Un acte important du 05.01.1399 v.s. (= 05.01.1400 n.s.) apporte de nombreuses précisions sur les lieux et les habitants de Bagard. Cet acte est repris avec encore plus de détails dans un acte du 25.02.1399 v.s. (= 25.02.1400 n.s.). C'est la vente de biens fonciers situés à Bagard par Etienne du (de) MAZEL (natif d'Anduze) et Ayline ANDRIÈVE, sa femme, en faveur d'Etienne GAUMAR, de Logrian. Cette vente comprend tous leurs biens au mas de la Ville, sis paroisse Saint Saturnin de Bagard. le deuxième acte précise qu'il s'agit du "mas vieux appelé de Ville et à présent de Mazellet". Or, les indications des confronts montrent l'existence de terres appartenant aux hoirs (héritiers) de Pierre de VILLE. Ainsi, nous voyons que ce mas vieux a d'abord pris le nom de cette famille de VILLE puis le nom de la famille du MAZEL. Ce mas confronte le chemin du mas de la Coste autre virant d'Anduze vers Saint Saturnin de Bagard, terres au mas d'Imbert ; est réservée la directe au comte d'Alès pour partie et de l'abbé de CENDRAS. Le deuxième acte se fait en présence de Guillaume GAUCELIN, prieur de l'église et a pour but de confirmer cette vente avec tous les confronts des terres concernées. Les noms des propriétaires de ces confronts sont : Bernard COSTE (ou de la COSTE), les hoirs de Pierre de VILLE, les hoirs de Pierre de la SALLE, les hoirs de Pierre YMBERT (IMBERT), les hoirs de Bertrand YMBERT (IMBERT), Jean DUMASHUGON, Pons BRUGUIÈRE (du mas de la Coste), Antoine de CRÈS, les hoirs de Raimond de la SALLE, Pons CABRIÈRE, Jean DUMAS, Guillaume CHABOT, Pierre BLANCHE ; la vente est ratifiée par Pascal de MAZEL, "le tout comme étant de sa directe et seigneurie", avec des réserves sur les droits seigneuriaux (censives ...). Suit une reconnaissance et serment de fidélité. Dans un acte de vente du 3 mars suivant, Pascal de MAZEL est signalé comme étant le fils d'Etienne. Cette vente est aussi intéressante pour les lieux que l'on trouve dans le terroir de la paroisse de Bagard : le lieu d'Airevinhouse (AyreVinhouze), le terroir de Vabre, le lieu de Vilatelle, las Clapos (Clapas ?), le camp de Pieiras.
4/ Les seigneurs de Bagard : Jean de BONY, en 1572 et 1581 (mari de Felize de MALEFOSSE), Charles des SOLLIERS, en 1615 et 1619, Jacques de SOLLIERS (SOLIERS), en 1620-1621 (son frère est Louis de BLATTIERS) ; Louis des SOLIERS (SOULIERS, de SOLLIER) est seigneur de Brenoux et de Bagard, en 1632, 1633 et 1645 ; les actes concernant les nobles appelés de BAGARD montrent qu'ils habitent (notamment) à Cardet mais un contrat de mariage de 1399 suggère que leur origine serait le village de Bagard. Il s'agit du contrat de mariage entre Hélix de BARRE (fille d'Aymar ou Aymeric, seigneur du château de Barre) avec Guillaume de BAGARD, "fils de Pierre de MAYRARGUES, habitant de Bagard, et de Rixende de BAGARD, mariés de la paroisse de Bagard" ; le prieur de Bagard, Guillaume GAUCELIN, est présent à l'acte. Un autre acte de la même année 1399, et toujours pour le même mariage, précise que Guillaume de BAGARD est le fils de "Pierre de MAYRARGUES alias de BAGARD". Effectivement, le chartrier de Castries indique qu'avant le comte d'Alès, la seigneurie de Bagard et Blatiers appartenait avant 1401 à Bertrand de BAGARS. De nombreux actes concernent ces nobles de BAGARD (par exemple, Arnaud, en 1492, qui est au mas de Prades, à Thoiras), ou encore Jean (en 1492 qui est de Lassales et qui est signalé comme noble ... et cordonnier !).
5/ Les nobles de Bagard : en 1512, noble Claude de BORDELLES est baille de Bagard ; cette famille est signalée dans Listes chronologiques pour servir à l'histoire de la ville d'Alais - les barons (1250-1789, par M. A. BARDON (paru en 1893) ; l'auteur cite les gouverneurs de la comté d'Alais, dont Bertrand de BORDELLES (Puy-de-Dôme) pour la période 1472-1491 : "né en 1429, d'abord viguier d'Anduze et habitant Bagard, ne changea pas de demeure lorsqu'il fut nommé gouverneur" et en note, il précise : "Ses fils, qui prennent le titre de lieutenants, sont Claude et Thadée de BORDELLES. Cette famille existait encore en 1554 à Bagard, représentée par Jacquette de BORDELLES, femme de Jacques de la MARTINIÈRE." ; en 1517, BOULOGNE, de Calvisson, seigneur de Lascours, veut être inhumé dans l'église de Saint-Saturnin-de-Bagard ; en 1519, accord pour mettre fin au différend entre noble Jacques de MIRABEL, écuyer, habitant Anduze, d'une part, et noble Guillaume BOULOGNE, de Calvisson, au sujet de droits et biens qui furent à feue noble Catherine BOULOGNE (mère de Catherine MALROUX), assis sur Aimargues, Calvisson, Le Caylar, Lascours et Bagard ; Catherine MALROUX et Guillaume BOULOGNE sont cousins, etc.
6/ Les prieurs de Bagard : Guillaume GAUCELIN, en 1399 ; Jérôme de ROCHEBLAVE, en 1550 ; Bernard ALLEGRE (ALÈGRE), en 1640 et 1645.

La massive église du XIIe siècle, à Bagard
(photo J.C.E., le 20.04.2010)
7/ Les consuls de Bagard : Robert CABANES et Jean BOREL, en 1622 ; Pierre MIGIER et André RAUJOUX, en 1626 ; Robert CABANES, en 1640.
8/ Les bailles de Bagard : Pierre CABANES, en 1602
9/ Procès : le 04.02.1511, les habitants sont représentés par (noble) Pierre de BORDELLES et Vital CAHOURS (du mas de Chirac) dans une transaction avec Antoine et Jacques DEL HOM (du mas Del Hom, paroisse de Saint Christol).
10/ Legs : en 1635, Jean MAURIN (de Boisset) lègue 20 sols aux pauvres de Bagard, dans son testament.
11/ Catholiques et protestants : il y a beaucoup de réformés dans les testaments.

Le temple de Bagard ... et ses arbres martyrisés
(photo J.C.E., le 20.04.2010)
12/ Les habitants de Bagard qui ont passé des actes :
ALMÉRAS : Antoine (en 1466, accord avec son frère Jean, du mas de Blattiers, héritiers de feu Bertrand ALMÉRAS, ab intestat leur frère, enfants de feux Etienne ALMÉRAS et Antonie GUYNE) ; Bernard (en 1431, donation à sa fille Bartholomieuse) ; Durant (en 1501, de Blattiers, constitution de dot), Jean (en 1466, voir Antoine), Pierre (en 1399, présent à un contrat de mariage), Pierre (en 1471, testament, laboureur de Blattiers), Pierre (en 1632, de Blattiers - procuration)
ASTRUC : Antoine (en 1512 ; en 1554, du mas de Girac, mari d'Antonie JOURDAN), Catherine (en 1547, fa de Raymond, femme de Jacques PASCUEL), Guillaume (en 1492, de Girac, mari de Marguerite GAUFRED qui fait son testament ; natif de Bagard, à présent habitant Nîmes, en 1523), (mari décédé de Marguerite GAUFRED, en 1522), Jeanne (du mas de Girac, fa de feu Guillaume, en 1497, femme de Pierre de ORTOL alias CASTEL), Marguerite, Raymond (mas de Girard, fs Antoine, mari de Jeanne BONY, en 1531 ; du mas de Girac, fs d'Antoine, mari de Catherine GASCUELLE, en 1554 ; mari de Catherine GASCUEL, en 1546)
ATGIER : Antoine (fs de François) en 1631, François (en 1635), Jean (dit Bagard, en 1637)
AUDOYER : Claude (en 1505, constitution de dot, fille de Raymond de Payremalle et soeur d'Etienne), Etienne (en 1515, fils d'autre Etienne, constitution de dot), Guillaume, Isaac (fs d'Isaac et de Marie GASCUELLE, en 1665), Marguerite (mas Audoyer, veuve de Maurice MALHAUTIER, en 1546), Pierre (transaction en 1615, veuf de Marguerite CABRIT ; du mas de Peyremalle en 1618, quittance de dot) ; Raymond (en 1492 : constitution de dot, en 1512 : testament, leg à Marguerite, sa fille)
AUMERAS Antoine, Jeanne
BARRAFORT ou BARAFORT : Adrien (en 1621, rentier de Jacques de SOLLIERS) , Antoine, Jacques, Jacquette, Jeanne, Maurice (en 1589)
BLANCHE : Pierre (en 1400)
BORDELLES (de) : Bertrand (en 1486), Claude (en 1486 et 1510 et 1511 et 1512 et 1522 et 1533 ; en 1511, mari de Catherine ALLEMAN, père de Pierre, Jacques, Claude, Marguerite), Jacquette, Pierre) ; en 1521, testament (leg à ses enfants : Pierre, Claude, Marguerite, etc., sa soeur Marguerite, etc.) ; Marguerite (en 1519, fille de Claude, constitution de dot)
BOREL, BORREL : Jean ((en 1626, présent à un acte des consuls) ; en 1632, du lieu de Blattiers)
BOT : Guillaume (terre jouxte en 1405 celle de Jean de JUNULHIAC)
BROUSSE : Jacques (maître cardeur d'Anduze demeurant à présent à Bagard en 1603)
BRUGUIÈRE : Pons (en 1400, du mas de la Coste)
CABANES : Jean (testament en 1521, en faveur de ses enfants : Pierre, Marguerite 1, Marguerite 2, Clémence, Catherine 1, Catherine 2, Andrieve), Pierre (en 1499, testament), Pierre (baille en 1602), Robert (en 1640, consul)
CAHOURS : Claude (du mas Girac, fs Claude, frère de Marguerite, en 1549), Christophe (en 1563, du mas de Girac, mari d'Anthonie THOMAS), Etienne (en 1543, cousin de Jeanne), Etienne jeune (du mas de Girac, fs Vidal, en 1570), Jacques (en 1626, présent à un acte des consuls), Jean, Jeanne (mas de Blattiers, veuve de Jean ALMERAS, fa + Claude et Alaycette GIRAGUE, en 1543), Marguerite (du mas Girac, veuve de Gilles MAZEL, en 1545), Pons (en 1543, cousin de Jeanne), Sylvestre
CABRAYROUX : (des), Etienne et Jacques (+ avant 1403 ; censive des biens du mas des Cabreyroux)
CARREYROU : Jean (du mas de la Coste, en 1539, mari de Claude CAHOURS, père de Nicolas), Jean (mari d'Antonie CARREYROU, en 1549), Nicolas (en 1626, présent à un acte des consuls)
CABRIÈRE : Pons (en 1400)
CARRIÈRE : Giron (mas de Moyna, frère de Nicolas, en 1551), Nicolas (mas de Moyna, frère de Giron, en 1551)
CHABOT : Guillaume (en 1400)
CHARRIER : Andriève, Jean (fs Nicolas, en 1571), Madeleine, Nicolas
COSTE : Bernard (1400), Catherine
CRABONNIERE : Catherine
CRÈS (de) : Antoine (en 1400)
DUMAS : Blaise (en 1493, mari de Guillerme MONTBONOUX), Guillaume, Jean (en 1400)
DUMASHUGON : Jean (en 1400)
GASCUEL : Jacques
GIBERT : Antoine (en 1515, cardeur de laines, constitution de dot), Catherine, Guillaume (de Peyremalle, en 1553 et 1601 et 1602 et 1603), Jean (il habite Boisset en 1530 ; il habite Peyremalle en 1615 et est frère de Pierre et fils de Guillaume), Pierre ( fils de Guillaume et de Françoise MAZEL), de Peyremalle, en 1615, remission de droits, demeure à présent à Anduze), Philippe, Vidal (frère de Guillaume, il habite à présent à Anduze, en 1602)
HUGOU : Félip (en 1603)
IMBERT : Bertrand (avant 1400), Pierre (avant 1400)
JENULHIAC (ou JENULHAC ou JENOLHAC ou GENOLHAC) : Gilles (frère de Jean, en 1405), Jean (donation en 1405 à Tiburge DUMAS, sa cousine, femme de Jean du MASHUGON) ; Philippe (fils de Jean)
JULIAN, non daté, au XIVe siècle : Jean (probablement en 1336, présent à un acte)
LAMARTINIERE (de) : Jacques
MALHAUTIER : Antoine (cardeur en 1618, bail de sa maison à Pierremalle), Claude ( du mas Huc, fs de Maurice et de Marguerite AUDOYER, en 1539), David, Jacques, Maurice (du mas Mazauric, mari de Marguerite ANDRÉ, en 1545), Philippe (mas Huc,, en 1559)
MANOEL ou MANOËL : Guiraud et Pierre (père et fils, vendent leur mas de Cabreyrous à Blaise RAUJOS, en 1500), Jeanne (femme de David CAMPEL, en 1608)
MAUREL : Antoine (en 1549, mari de Bernarde MAZELET), Jeanne (en 1604, fa d'Antoine)
MAURIN : ... (propriétaire du mas de Claresses, en 1621)
MAYRARGUES (de) : Pierre (en 1400)
MAZAURIC : Antoinette, Guillaume
MAZELET : Bernarde (en 1549, fa d'Etienne, femme d'Antoine MAUREL), Maurice (père de Régis et Blaise, en 1571)
MIGIER ou MEGIER : Pierre, Antonie (fa Simon, en 1548 et 1555)
MONA ou MONNAS (de) ou MONNAC ou MONNAR (de) : Jean, Mathieu (avant 1405), Pierre (terre, en 1405, jouxte celle de Jean de JENULHIAC, témoin), Raimond (en 1494, mari de Catherine MANOEL)
MONTAUD : Nicolas (du mas del Mazelet en 1603)
NOGUIER : Barthélémy (, fs de Simon, en 1554, écrit MEGIER dans un acte)
RAUJOUX ou RAUJOS ou RAJOUX : André (mas de Moynac, vente d'une terre au mas des Cabreyroux, à Pierre des HOURS, en 1615 ; consul en 1626 ; en 1632, du lieu de Nauvac - procès), Blaise (du mas de Pierremale, achète le mas de Cabreyrous à Guiraud et Pierre MANOEL, en 1500 ; mas de Monnac, pére de Jean, en 1520), Claude (mas de Mannas, fs Jean, en 1558), Jean ( vend à Bertrand GIRAUDET et Pierre AUDOYER le cap-mas des CABRAYROUX, en 1545), Jean (mas de Peyremalle, mari de Marguerite BORGUET, en 1552), Jean (mas de Monnac, fils de Blaise, en 1520), Jean (de Peyremalle, mari de Marguerite CABANES, en 1521), Jean vieux, Louis
REGIS : Blaise
REYNE : Marguerite
ROQUE (ou de la ROQUE) : Guillaume (en 1403, reconnaissance féodale pour le mas des Cabrayroux)
SABATIER : Antoine (mari de Jeanne GRAS, en 1492), Antonie (en 1494, fa Raymond), Bernard (en 1429), Guillaume (fs Antoine, mari de Claude BERNARD, en 1518), Jean (fs Pierre, en 1583 ; en 1626, présent à un acte des consuls), Marie, Pierre, Suzanne
SALLE (de la) : Pierre (avant 1400), Raimond (avant 1400)
SAVIN (de) : Jean (en 1635, sieur de Lander ou Lanver)
TEROND : Jeanne
VILARIS : Jacquette (en 1517, du mas de Monar, contrat de mariage, fille de Pierre, soeur de Jean)
VILLARS : Guillaume (mas de Monnac, vend le quart du mas des Cabrayroux à Jacques AUDOYER, en 1533) ; Claudia (a vendu le quart du mas des Cabrayroux à Jacques AUDOYER, avant 1533)
VILLE (de) : Pierre (avant 1400)
(à suivre)
3/ Références
- Chartrier de Castries. 306 AP 343, microfilm 326 Mi 63, aux Archives nationales : notaire Bertrand THOLOZE : les reconnaissances de Guillaume DUMAS pour la paroisse de Bagard, au
28.05.1564 (en particulier pour le mas Hugon qu'il habitait et qui avait fait l'objet de reconnaissances précédentes, le
24.02.1483 et le 04.12.1401. (A noter, que c'est justement en 1401 que le comte d'Alès en était devenu propriétaire,
le prédécesseur étant Bertrand de BAGARS, ainsi que c'est indiqué dans le chartrier à 306 AP 271, f° 351). A la suite de cette
reconnaissance au n° 13 du sommaire des reconnaissances faites aux seigneurs comtes d'Alès par "leurs subjets, tenanciers et emphitéotés
de la paroisse Saint Saturnin de Bagars" (extraits des actes publics des notaires). On voit ainsi, au n° 14, que le même Guillaume DUMAS avait
acquis de noble Christofle de ROCHEBLANC des biens qui étaient auparavant à Guillaume AUDOYER du mas Huc, à Bagars. Parmi ceux-ci, un
"campmas assis au mas d'Euzet" qui confrontait ledit mas ainsi que "le valat d'Euzet". Nous sommes alors le 28.05.1564 (f° 128 du minutier), ainsi
qu'il est indiqué en en-tête du n° 13. A noter aussi que dans la table des terroirs pour ces mêmes reconnaissances, on fait
référence à ces actes à la lettre D, à l'article "Deuzet" (et non Euzet). La date d'acquisition par DUMAS à de ROCHEBLANC n'est pas
indiquée. En tout cas, ce "confront" avec le mas d'Euzet montre qu'il existait déjà avec ce nom en 1564 et probablement avant.
- Chartrier de Castries. 306 AP 271, microfilm 326 Mi 51, aux Archives nationales : pour le comte d'Alais et le fief de Bagard (en particulier le folio 351 qui indique qu'avant 1401, la seigneurie appartenait à Bertrand de BAGARS (BAGARD) ; le f° 352 concerne le prieur (en 1694) et aussi, au verso, noble Aliénor d'AURIAC, veuve de noble Jacques de BILLOT, donne au couvent des frères précheurs d'Alès le mas qui fut dudit BILLOT, à Bagard (dernier avril 1519). .
- Compoix de Bagard : 1 J 652, aux AD 30 : copie des compoix de 1567, 1600, 1641 et des brevettes du compoix moderne jusqu'en 1766, avec index (ms du XVIIIe siècle) ; un registre in f°.
- E 376 - 2 E1-9 - 6 Mi 30 (AD 30) : notaire Marc PAULET, d'Anduze : 11 janvier 1646 (acte de délaissement de la moitié du mas
d'Euzet) et 18 janvier 1646 (acte de signification de l'acte de délaissement)
- Dictionnaire topographique du département du Gard (éditions LACOUR- Nimes, 1988 : réédition de
l'édition de 1868, imprimerie impériale - Paris), par Eugène GERMER-DURAND, p. 128 pour le mas
d'Euzet (Mansus de Euseto, in parrochia Sancti Saturnini de Bagarnis - 1403) et p. 18 pour la commune de Bagard (Bagarnae, 1298 - Cartulaire de Saint-Sauveur-de-la-Font ; Parochia de Bagarnis, 1345 - Cartulaire de la seigneurie d'Alais, f° 35). A noter aussi, qu'il y a deux autres Bagard dans le Gard, une ferme qui se
trouve dans la commune de Sauve et un hameau dans la commune de Barron (les deux indiqués p. 18 du même
dictionnaire).
- Un sondage (en 2010) sur les actes des notaires d'Anduze, entre 1399 v.s. et 1661, sur les actes des notaires d'Alès entre 1356 et 1560 et sur les notaires de Sauve, entre 1289 et 1508, à partir des relevés d'Y. CHASSIN du GUERNY, mis en ligne par Michel MORICE sur "Planète Généalogie". Sondage aussi sur la série H pour la paroisse de Saint-Saturnin de Bagard (dossier des Dominicains d'Alais, de 1403 à 1789).
4/ Questions
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Le village d'Euzet
Le village de Souvignargues
Le village d'Orthoux-Sérignac-Quilhan
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