La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Saint-Jean-de-Cuculles.
(T 5 suite 1)



références

Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.

Méthodes



Saint-Jean-de-Cuculles
(photo J.C.E. le 27.05.2003)

Références

- Baux du 02.03.1471 (a.s.), 1472 (n.s.), notaire Marcel RO(U)BAUD, des Matelles, aux AD 34 (collection microfilms 2 E 95). Ce sont trois actes symétriques au bénéfice de Jean EUZET, Antoine et Guillaume LATOUR (ou de LA TOUR, ou LA TOUR, ou DELTOUR, etc.) et Jean BERTIN, les trois du Triadou. Les baux portent sur trois "places" qu'ils possèdent à Saint-Jean-de-Cuculles, places contigues, proches du prieuré et des murailles de la paroisse. Il n'est pas inutile de noter la localisation précise de ces trois places :
- Pour Jean EUZET : "une place à bâtir située sous la muraille commune dudit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, tenant d'une part, par devant, à la voie publique et d'un côté la place d'Antoine et Guillaume LATOUR, frères, et d'un autre côté, à la place de noble Jean BERTIN, dudit lieu du Triadou, et d'autre part, par derrière, à la cour du cloître du prieuré dudit lieu et à d'autres confins justement délimités".
- Pour Antoine et Guillaume LATOUR : "une place à bâtir située sous la muraille commune de la nouvelle enceinte dudit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, tenant d'une part, par devant, à la voie publique et d'un côté à l'église dudit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, et d'un autre côté à la place de Jean EUZET, dudit lieu du Triadou, un mur entre les deux, et d'autre part, par derrière, au cloître du prieuré dudit lieu et à d'autres confins justement délimités".
- Pour Jean BERTIN : "Une place qui fut jadis audit Jean BERTIN, située sous la muraille neuve de la nouvelle enceinte dudit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, ainsi qu'un casal du cloître dudit lieu contigu à ladite place, tenant d'une part, par devant, à la voie publique, d'autre part à la place de Jean EUZET, dudit lieu du Triadou, d'autre part au mur de l'enceinte dudit lieu de Saint-Jean-de-Cuculles, et d'autre part, par derrière, au cloître dudit lieu et à d'autres confins justement délimités".
Il est aussi intéressant de noter la négociation qui a eu lieu, à la suite d'un "coup de force " des emphytéotes : "et connaissant le susdit messire prieur, ainsi qu'il le dit, que ledit Jean EUZET lui a depuis longtemps déjà restitué ladite place à cause du poids dudit usage, laquelle, depuis le temps de la restitution, est demeurée et demeure encore entre ses mains et entre celles de sondit prieuré ; item, sachant aussi et connaissant le susdit messire prieur, ainsi qu'il le dit, que ladite place lui serait inutile, à lui et à sondit prieuré, si elle demeurait entre ses mains et entre celles de sondit prieuré, et qu'il serait plus utile audit messire prieur et à sondit prieuré de donner ladite place en nouveau bail, à cens ou usage plus modéré, que de la conserver ainsi vacante". La même formule se retrouve dans les actes concernant les LATOUR et BERTIN. C'est le seul cas de ce genre que nous avons trouvé. Enfin, l'obligation de construire une maison sur chacune des places rappelle l'acte du 09.12.1566, à Saint-Jean-de-Cuculles (notaire Jean GARNIER, des Matelles) où une enquête menée par le capitaine du château de Montferrand aboutit à l'obligation de construire une maison sur une place qui est contre la muraille, afin de mieux consolider celle-ci (voir les photos n° 282-286 dans
Le minutier de Jean GARNIER (3))

- En 1498 ou 1499 (à compléter) : Jean EUZET dit Richome demeurant à Saint-Jean-de-Cuculles, témoin dans une transaction concernant les MICHEL, des Matelles (notaire Pierre FULLOSI, de Montpellier : 2 E 95/829, f° 188, p. 174 du registre en ligne sur le site des AD 34).

- 06.07.1588 : mariage de Jaumete EUZET et de Pierre de MONTREDON, au temple de Montpellier ; microfilm Mormons, protestants de Montpellier, f°297. n°1226552 ; acte repéré dans la table des mariages de Montpellier, de M. Pierre BURLATS BRUN.

- 12.06.1588 : contrat de mariage de Jaumete EUZET et de Pierre de MONTREDON, notaire Pierre ROUSSEL de Montpellier : 2 E 56/89, aux AD 34 (information initiale, pour ce Cm, de M. Marc MORANDAT)

- 21.05.1590 : contrat de mariage de François EUZET et de Jeanne JOURNET, notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier : 2 E 56/91, aux AD 34 ; acte repéré dans la table des mariages de Montpellier de M. Pierre BURLATS BRUN ; acte partiellement transcrit par M. Marc MORANDAT.

- Donations de 1604 et de 1674 : G 1708 (pour la première, "Sentence du Présidial qui adjuge au chapitre un droit de censive au lieu du Triadou contre le sieur Euzet"). (AD 34)

- Aveu et dénombrement des EUZET du Triadou (Pierre, au mas de Prats et Jacques, procureur juridictionnel, au Triadou), le 08.05.1672; : trois clichés ci-dessous. Le n° 1 est la couverture du dossier ; le n° 2 est le paragraphe qui rappelle l'origine des "directes" possédées par les EUZET, à savoir l'année 1442 quand Mathieu EUZET (ancêtre de Pierre et de Jacques) en fit hommage à l'évêque comte de Maguelone ; le n° 2 est la partie qui concerne Saint-Jean-de-Cuculles, terres qui n'ont pas été reconnues depuis 200 ans pour la plupart.


n°1

n°2

n°3



- Antoine SUBJET évêque de Montpellier surnommé "le bon pasteur", par le chanoine F. SAUREL. Montpellier. Imprimerie Louis GROLLIER père, boulevard du Peyrou. 1898. p. 64 : Peu après sa prise de possession du siège épiscopal de Montpellier, Antoine SUBJET avait confié la haute direction du temporel de son évêché à un de ses neveux, et cela dans des temps bien difficiles où les protestants pillaient, renversaient ou brûlaient les établissements ecclésiastiques. Le prélat n'avait jamais eu qu'à se louer de la conduite et du dévouement de ce neveu, et il lui en témoigna sa reconnaissance en maintes occasions, ainsi que nous en trouvons la preuve dans les actes passés en sa faveur devant le notaire COMTE et plus particulièrement quelques mois avant la mort de l'évêque. Nous citerons parmi tous les autres un acte daté du 18 juin 1596, dans lequel on lit : "Considérant les longs et agréables services que ledit évesque a retirés de la personne de Anthoine de LOUVRIER, escuyer, capitaine bailly de la Val de Montferrand et viguier général en toute sa temporalité ... pour le récompenser d'iceulx ; sachant ledit évesque, (etc.)". Cet extrait montre les liens entre l'oncle et le neveu et aussi que le nom du neveu était de LOUVRIER, alors que les pièces consultées pour la situation des EUZET du Triadou indiquaient de LAURIER (point à vérifier).

- 1657 (12.05.) : testament de Laurens MASCLA (maître cordonnier à Saint-Jean-de-Cuculles) : il lègue 200 livres à son fils Laurens et à son épouse, Catherine EUZET ; il lègue aussi à ses deux filles (Catherine et Antoinette) ; il fait de sa femme, Marguerite EUZET, son héritière universelle et générale ; l'acte est fait dans sa maison, à Saint-Jean-de-Cuculles (notaire Guillaume GREGOIRE, des Matelles : 2 E 47/67, f° 60, aux AD 34)

- 1674 (16.05) : testament de Marguerite EUZET, veuve de Laurens MASCLA ; dans cet acte, elle "a vouleu estre enterré en la forme de ceux de la religion catholique apostolique romaine de laquelle elle a déclaré faire proffession" ; elle lègue à sa fille Catherine (d'elle et de son feu mari), 100 livres qu'elle lui a donné et constitué de son chef en faveur de son mariage avec François MONTELS, elle fait son héritier universel de son fils Laurens MASCLA et donne 5 sols aux autres parents "à partager entre eux et également" (selon la formule rituelle) ; elle ne sait pas signer ; par contre, signe Laurens MASCLA, tailleur d'habits à Montpellier (probablement son fils). (notaire DEMUS, de Montpellier : 2 E 56/381, f° 192 v., aux AD 34).

- 1743 (03.11) : paiement du droit de légitime à Jean EUZET par son père, Claude EUZET(notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de laval de Montferrand : 2 E 47/24, f° 192, aux AD 34).

- 1760 (29.06) : contrat de mariage de Louis EUZET et Marie Anne ARNAUD (notaire Fulcrand MAUMEJEAN de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/28, f° 137, aux AD 34).

- 1763 (02.07) : contrat de mariage de Jeanne EUZET (fille de Claude et de Marguerite de GIRARD) avec Louis NEUTRE (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 74 v., aux AD 34).

- 1763 (19.12) : contrat de mariage de Marguerite EUZET et d'Antoine BOUGNOL (notaire Gabriel SEGURET, de Sauve : 2 E 64/995, f° 199 v., aux AD 30). Signalé initialement par M. Philippe WALCKER.

- 1765 (13.07) : quittance pour le versement de 30 livres, de Jean EUZET à François DESFOURS, pour Marie EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/29, f° 337, aux AD 34).

- 1767 (18.10) : quittance pour le versement de 142 livres 10 sols, de Jean EUZET à François DESFOUR, pour Marie EUZET (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, de laval de Montferrand, habitant des Matelles : 2 E 47/30, f° 195 v., aux AD 34).

- 1795, le 17 septembre (1er jour complémentaire, an III) : Jeanne (fa Claude et Marguerite de GIRARD) ; Obligation : elle emprunte 4000 livres à Antoine PRENOT, de Montpellier (notaire Michel ALICOT, de Montpellier : 2 E 62/286, à compléter - indiqué dans la quittance du 02.01.1796)

- 1796, le 2 janvier (12 nivôse, an IV) : Antoine NEUTRE, fils de Jeanne (fa Claude et Marguerite de GIRARD) ; remboursement de l'obligation du 17.09.1795 (notaire François AUTERACT : 2 E 55/318, n° 82, aux AD 34 ; Jean Dominique AUTERACT est témoin et le notaire signataire est bien François)

- 1799 (14.03) : cession de Marie EUZET à son fils Jean DESFOUR (notaire Jean Henri ROUX, de Saint-Martin-de-Londres : 2 E 81/41, f° 58, aux AD 34).

- 1823 (22.03.) : contrat de mariage d'André Denis (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) avec Marie Cécile MALLET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/101, f° 253 v., aux AD 34)

- 1825 (28.02) : contrat de mariage : Joseph (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) avec Antoinette NEUTRE (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/218, f° 47 v., aux AD 34)

- 1834 (19.05) : la commune du Triadou est autorisée à vendre aux "héritiers EUZET" dix portions de terrains ; préfet de l'Hérault (copie conforme, archives privées et PH 60 aux AD 34).

- 1838 (02.11) vente de Jean Jacques (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) à son frère Benoît d'un terrain au Triadou (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/396, f° 601, aux AD 34).

- 1838 (11.11) vente de Jean Jacques (fs Claude et Marie Rose HEBRARD) à son frère André Denis d'un terrain au Triadou (notaire Isidore ANDUZE, de Montpellier : 2 E 55/396, f° 600, aux AD 34).

- 1862 (06.09) : donation-partage des biens d'André Denis, en faveur de ses enfants, Jean Jacques, Marie Clotilde et Marguerite Emilie (notaire Pierre, Augustin, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/120, aux AD 34).

- 1868 (28.04) : donation des biens de Benoît EUZET et de Marie ARNAUD à Benoît FERRIER (notaire Pierre, Augustin, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/123, f° 101, aux AD 34).

- 1870 (24.07.) : donation-partage des biens de Joseph EUZET et Antoinette NEUTRE à leurs enfants (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/124, f° 173, aux AD 34).

- 1872 (02.09.) : obligation de Jean VACHERON et Rose EUZET envers René ARNAUD (notaire Pierre, Auguste, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles : 2 E 47/125, f° 181, aux AD 34).

- 1873 (23.10) : contrat de mariage de Fulcrand Frédéric et de Marie Laure TAILLEFER (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier : 2 E 61/294, f° 936, acte 1302, aux AD 34).

- 1888 (29.08) : contrat de mariage d'Anna Bélina EUZET et de Gustave Antoine DUSFOUR (notaire Paul GALIBERT, de Baillargues : 2 E 6/186, acte n° 87, aux AD 34).

- 1899 (16.01) : "Un crime horrible à Saint-Jean-de-Cuculles. Ce crime, commis dans les mêmes circonstances que celui de Gignac, dont on n'est pas encore parvenu à découvrir l'auteur, un sieur LAURENT, qui a pris la fuite, a jeté dans toute la contrée une vive émotion. La victime est une pauvre femme de 55 à 60 ans, Mme veuve ARNAUD, qui habitait dans un petit hameau, les Cazarels, situé à un km de Saint-Jean-de-Cuculles et à environ deux km du Triadou. Très charitable, quoique originale et extravagante, la veuve ARNAUD accueillait chez elle les malheureux, les chemineaux qui allaient lui demander asile et qu'elle faisait coucher dans sa remise où se trouvaient, entre autres animaux, une chèvre, un chat et un cochon. Dimanche dernier (le 15), Mme ARNAUD se rendait chez M. Calixte EUZET, maire du Triadou, qu'elle connaissait depuis longtemps et avec lequel elle devait partager le cochon que l'on avait décidé d'abattre jeudi (le 19). Ce jour là, M. EUZET alla au domicile de cette femme pour s'entendre avec elle au sujet du partage. Sa surprise fut grande en constatant que les fenêtres du premier étage, où logeait Mme ARNAUD, étaient hermétiquement closes. Il se rendit alors dans la remise où les bêtes, privées de toute nourriture depuis lundi (le 16), occasionnaient un bruit inusité. Là, un spectacle affreux s'offrit à ses yeux : la veuve ARNAUD était étendue à terre, dans une mare de sang, un bâillon sur la bouche et la tête broyée. M. EUZET alla immédiatement prévenir la gendarmerie des Matelles ; puis il téléphona au parquet de Montpellier. Vendredi matin (le 20), à la première heure, M. CANGARDEL, substitut du procureur de la République et M. le docteur SARDA, médecin-légiste, se rendirent sur les lieux. Des constatations faites par M. le docteur SARDA, il résulte que la veuve ARNAUD avait été étranglée et assommée ; elle avait aussi été odieusement outragée ; le corps avait été ensuite piétiné. On constata, en outre, qu'elle avait plusieurs côtes enfoncées. La mort remontait à lundi matin. (le 16) Détail horrible : un chat, celui que Mme ARNAUD avait laissé dans la remise avec les autres animaux, a, poussé par la faim, dévoré après l'autopsie, le foie de la malheureuse (...) Le vol ne semble pas être le mobile du crime : en effet, tout était en ordre dans les appartements de Mme ANDRÉ que le coupable n'avait pas même dû visiter. Ajoutons que Mme ARNAUD, qui a deux soeurs, mais ne laisse pas d'enfants, jouissait d'une certaine aisance. (L'Eclair du 22.01.1899) L'acte de décès se trouve dans le registre d'Etat civil de la commune, à la date du 19 janvier. Il s'agit de Marie JEANJEAN, veuve ARNAUD, âgée de 67 ans, née à Montaud (34), domiciliée au hameau des Cazarels. L'acte indique qu'elle est décédée dans sa maison d'habitation aujourd'hui (donc le 19), à 11 heures du matin (ce qui est en contradiction avec le rapport du médecin-légiste qui a estimé qu'elle était décédée le 16).



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

ARNAUD Marie fa Jacques et Suzanne BAUMEL, de Saint-Jean-de-Cuculles ; ° ? ; x Benoît EUZET (fs Claude et Marie Rose HEBRARD), le 26.11.1835, à Saint-Jean-de-Cuculles ; le 28.04.1868, avec son mari, ils font donation de leurs biens à Benoît FERRIER, leur petit-neveu, âgé de "vingt ans révolus, domestique, demeurant à Saint Drézéry, domicilié à Saint Jean de Cuculles, absent mais ici présent et acceptant pour lui Etienne FERRIER son père, agriculteur, demeurant aux Cazarels, commune de Saint Jean de Cuculles" ; ce don concerne tous leurs biens ; pour la fixation des droits d'enregistrement, ils déclarent que ces biens sont d'un revenu annuel de 80 francs pour ceux de Benoît et de 120 francs pour ceux de Marie ; ces biens immeubles situés au Triadou et à Saint-Jean-de-Cuculles consistent en maison, pièces de terre, champs, vignes, olivettes, bois et pâtures ; la donation est en nue propriété à compter de ce jour et en usufruit à partir du jour du dernier décédé des donateurs ; la donation est faite sous la réserve, pendant leur vie et la vie du survivant d'eux, de la jouissance de leur maison à Saint-Jean-de-Cuculles et de toutes les récoltes, fruits et revenus qui viendront sur les biens donnés ; à la charge pour le donataire de payer leurs dettes : 400 francs à Jean Baptiste TONDUT (de Montpellier) et 130 francs à la demoiselle ALLEMAN, frère et soeur ; à la charge aussi, pour le donataire, de payer les contributions qui peuvent ou pourront grever les biens donnés ; le donataire devra entretenir la maison, cultiver les biens en bon père de famille, etc (l'acte précise les tailles, les labours, la vente des récoltes, etc.) ; des clauses prévoient le cas où FERRIER négligerait les cultures et, plus généralement, "si le donataire néglige de remplir les conditions ci-dessus, la présente donation deviendra nulle et comme non avenue" ; sont encore prévus les cas de grêle, de gelée, etc. ; sont inclues dans la donation "six futailles, moyen état, contenant chacune de trois à quatre hectolitres, estimées vingt francs" ; le donataire s'engage enfin à payer au curé de Saint-Jean-de-Cuculles la somme de 50 francs "pour être employée à dire des messes pour le repas de leur âme soit 100 francs pour les deux" ; l'acte est fait en l'étude, en présence d'Antoine Casimir DURAND (agriculteur) et de Frédéric VIDAL (cordonnier), aux Matelles, qui signent avec Etienne FERRIER ; les donateurs ne savent pas signer (notaire Pierre, Augustin, Joseph, Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles)

ARNAUD Marie Anne fa Jean et Anne CAMPETAUX ; ) ? ; x Louis EUZET (fs Claude et Marguerite de GIRARD), le 11.08.1760, à Saint-Jean-de-Cuculles

BACHEIRON Jean fs Joseph (agriculteur, 58 ans quand son fils se marie ; il ne sait pas signer) et Marie Cécile FERRIER (sans profession, 68 ans quand son fils se marie ; elle ne sait pas signer), au hameau d'Escazarel (les Cazarels), commune de Saint-Jean-de-Cuculles ; cordonnier ; ° 21.10.1807, à Saint-Jean-de-Cuculles ; x Marie Rose EUZET (fa Jean Jacques et Marie Rose EUZET), le 22.11.1837, au Triadou ; Cm le 15.10.1837 : régime dotal, elle se constitue en dot 200 francs, "montant de la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle", cependant que les parents de Jean (patronyme écrit VACHER) lui donnent à titre de préciput et hors part, un quart de leurs biens, meubles et immeubles, présents et à venir ; il pourra en prendre possession après le décès de ses parents ; l'acte précise que les VACHER (patronyme écrit sous cette forme) habitent à Saint-Jean-de-Cuculles, hameau des Cazarels et que Jean est ouvrier cordonnier ; l'acte est passé dans la maison de Jean Jacques EUZET, en présence de Jean VIDAL et d'Auguste PEPIN (propriétaires au Triadou) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; il ne sait pas signer ; le patronyme passe en quelques années de BACHEIRON (ses actes de naissance et de mariage mais aussi, l'acte de naissance et l'acte de décès, en 1806 d'un autre Jean BACHEIRON, son frère) à VACHEIRON (recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1836) à VACHÉRON (actes de naissance de ses enfants en 1843 et 1846, recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1846) à VACHER (acte de naissance d'un de ses enfants, Jean Jacques Jules, en 1851, recensements de Saint-Jean-de-Cuculles de 1851, 1866, 1872, 1876) ; le patronyme reste VACHER pour son fils Jules, au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1896 ; à noter quelques variantes comme VACHERON au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1861 ou encore, pour le recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1851 où l'on voit que le patronyme du père (Joseph) est sous la forme VACHERON alors que celle de son fils Jean est déjà sous la forme VACHER, graphie qui est aussi celle de ses enfants ; c'est encore la même forme VACHERON qui est utilisée dans un acte notarié du 02.09.1872 (reconnaissance d'un prêt de 700 francs fait par René ARNAUD, qu'il s'engage à rembourser en deux ans, avec un intérêt de 5 % - notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; son métier est d'abord cordonnier (indiqué encore comme tel au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1846) mais dans les actes de naissance de ses enfants, dès 1843, il est signalé comme agriculteur ; au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1851, il est journalier mais définitivement agriculteur à partir des recensements suivants ; au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1876, le couple a seulement un enfant qui vit au foyer familial et il n'y a aucune indication sur le couple aux recensement de Saint-Jean-de-Cuculles suivants ; par contre, au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1896, Marie Rose EUZET (prénom indiqué : Marie), âgée de 80 ans, vit avec son fils Jules VACHER, sa belle-fille Eulalie GUIGOU et ses quatre petits-enfants ; dans les différents recensements de Saint-Jean-de-Cuculles, Jean BACHEIRON (alias VACHERON, VACHÉRON, VACHER) et Marie Rose EUZET ont vécu au hameau des Cazarels appelé parfois d'Escazarel, dans cette commune ; dans l'acte notarié du 02.09.1872 indiqué plus haut, en garantie du prêt, le couple hypothèque ses immeubles (pour lui, au terroir de Saint-Jean-de-Cuculles : "maison, champs, vignes et olivettes" et, pour elle, terroir du Triadou : "champs et vignes". "La lignée" (génération 17)

BOUGNOL Antoine fs Jean et Catherine CAVALIER (+ avant le mariage de son fils), habitant Corconne (30) ; travailleur de terre, à Corconne ; x Marguerite EUZET (fa Jean et Marie VIDAL) en 1763 ou 1764, à Corconne ? (le mariage n'est ni à Saint-Jean-de-Cuculles ni à Saint-Bauzille-de-Montmel) ; Cm 19.12.1763, notaire Gabriel SEGURET, de Sauve (30) ; ce sont les deux pères qui sont seuls présents au Cm ; Jean EUZET dote sa fille de 250 livres, dont 100 de son chef et 150 "du chef de ladite feu VIDAL", à payer dans un an sans intérêts, à compter du mariage ; Jean BOUGNOL (père d'Antoine) "a reconnu en faveur de ladite EUZET, future épouse, 150 livres, savoir 50 pour la valeur des bagues et dorures que ladite future épouse a devers elle et que ledit futur époux tient pour reçue" et 100 livres qu'elle lui a remis et qu'elle "avait gagnées et épargnées par son travail et industrie depuis qu'elle a quitté la maison paternelle comme en a convenu ledit EUZET son père" ; Jean BOUGNOL donne ses biens à son fils, à compter du mariage, "sous la réserve qu'il se fait néanmoins du quart des fruits et revenus de ces biens", sans charges, "comme aussi se réserve la jouissance pendant sa vie d'une chambre de sa maison telle qu'il voudra choisir garnie de meubles, linges et effets nécessaires à son usage" ; il prévoit aussi qu'après son décès, cette jouissance passera à Jean et Thérèse BOUGNOL, ses autres enfants, jusqu'à leur mariage ; il se réserve encore 220 livres "pour chacun desdits Jean et Thérèse BOUGNOL pour leurs droits de légitime paternels et maternels, payables lorsqu'ils auront 25 ans" et plus tôt pour Thérèse si elle vient à se marier (et seulement dans le cas où Jean BOUGNOL fut décédé entre temps) ; pour l'exécution de ces clauses, les parties ont hypothéqué leurs biens ; Antoine BOUGNOL ne sait pas signer ; dans un acte du 04.12.1765, on apprend ce qui s'est passé ensuite ; dans ce nouvel acte, on voit qu'une forte contestation s'est élevée entre Antoine BOUGNOL et Jean EUZET à propos des 250 livres de dot non versées ; BOUGNOL a dû faire appel aux "officiers ordinaires du marquis de MONTLAUR" pour demander la condamnation de son beau-père, afin que celui-ci lui paye, avec intérêts, ce qu'il lui devait ; pour cela, la demande a été faite de saisir ses biens ; il fut décidé de procéder à une saisie générale de ces biens, par exploits des 17 avril, 26 avril, 28 avril, 12 mai et 23 juin 1765, puis il y eut une assignation le 27 juin suivant pour pratiquer une adjudication "des biens saisis au plus offrant et dernier enchérisseur" ; à la suite d'une l'audience et de la plaidoirie des procureurs, le 12.11.1765, et à la suite, sur pression des amis de Jean EUZET, les poursuites furent abandonnées et l'accord fut trouvé et formalisé par le notaire VIALLA, de Sommières, le 04.12.1765 ; le paiement s'est effectué en nature par la vente d'une olivette et d'une autre terre représentant le montant de 250 livres, les deux situées au hameau de Favas, commune de Saint-Bauzille-de-Montmel ; la première au "quartier de la combe" confrontait "par devant Pierre BARANDON et Jacques PERIDIER, du couchant le chemin de Sauterargues à Lunel, du vent droit à Jean FAVAS" (etc.) du marin Pierre VINCENT" (etc.), d'une contenance "d'une cesterée, deux quartons, seize dextres" ; la seconde d'une contenance "d'une cesterée, un quarton, onze dextres" (suivant le compoix), "appelée la terre de leuze" et "controntant du devant Laurens CAUSSEL, du couchant ledit EUZET, du vent droit le chemin de Sauturargues à Lunel" (etc.) ; BOUGNOL abandonne les intérêts, main levée de la saisie est faite, les biens sont hypothéqués pour la mise en oeuvre de l'accord. "La lignée" (génération 14)

BROUILLET Louis fs Antoine (+ avant 1784, à La Blaquière, diocèse de Vabre) et Marguerite JOURNET ( (+ avant 1784), nom à vérifier) ; x1 Jeanne BRUGUIERE ; x2 Jeanne EUZET (fa Claude et Marguerite de GIRARD), le 14.09.1784, paroisse Saint Pierre, à Montpellier ; Cm 12.08.1784 (notaire Jean Dominique AUTERACT, de Montpellier - acte à revoir) ; fabricant, faiseur de bas de Saint-Jean-de-Cuculles ; il signe ; à noter dans le registre paroissial de la paroisse St Pierre de Montpellier, au 30.09.1784, le décès de Jean François BROUILLÉ, âgé de 8 mois, fils de Jean et de Jeanne JOURNET. "La lignée" (génération 14)

DESFOUR François fs André (+ avant le mariage de François) et Jeanne MONTEL, de Saint-Jean-de-Cuculles ; x Marie EUZET (fa Pierre et Catherine Jacquete GALABERT), le 07.08.1754, à Saint-Gély-du-Fesc. Il habite Saint-Jean-de-Cuculles ; le 23.01.1777, il reçoit de Jean EUZET, son beau-frère, les sommes correspondantes au droit de légitime maternelle de son épouse (notaire Jean Joseph MAUMEJAN, de laval de Montferrand) ; le 15.05.1802, les trois enfants du couple, Fulcrand, Jean et Elisabeth signent un compromis avec Jean et Joseph EUZET et obtiennent un supplément de légitime en tant qu'héritiers de Marie EUZET (notaire Fulcrand Benjamin MAUMEJAN, de Claret) ; l'étude de ces actes et des registres d'état civil de Saint-Jean-de-Cuculles et de Murles montrent une évolution de la forme du patronyme. Déjà, dans l'acte de 1802, la forme utilisée par le notaire est DUFFOUR (du moins pour Jean et Elisabeth qui habitent à St-Jean) ; Fulcrand meurt à Murles en 1820 (dans les tables décennales, le nom est écrit DUSFOUR mais, dans l'acte de décès, c'est DUFFOUR) ; Elisabeth meurt à St-Jean en 1832 (dans les tables décennales et dans l'acte de décès, le nom est écrit DUSFOUR) ; Jean meurt à St-Jean en 1845 (dans les tables décennales et dans l'acte de décès, le nom est écrit DUSFOUR) ; quand on observe tous les actes qui sont indiqués dans les tables décennales de St-Jean, entre 1792 et 1832, on trouve d'abord des DESFOUR puis ce sont les formes DUSFOUR et DUFFOUR qui s'imposent ; à part deux mariages DESFOUR dans la période 1833-1842, c'est finalement la seule forme DUSFOUR qui est écrite dans les tables, à partir de 1833 et jusqu'en 1892 : c'est donc la forme finalement retenue, du moins pour cette commune. "La lignée" (génération 13)

DUSFOUR Antonin Gustave fs Gabriel (+ 06 (?).05.1883) et Catherine JEANJEAN (sans profession), du hameau des Cazarels, à Saint-Jean-de-Cuculles ; ° 06 (?).03.1863, à Saint-Jean-de-Cuculles, hameau des Cazarels ; propriétaire, agriculteur ; habite à Saint-Jean-de-Cuculles ; x Anna Bélina EUZET (fa Jean Joseph et Virginie OZIOL), le 07.09.1888, à Assas ; Cm notaire de Baillargues (le nom ?), le 22 (?).08.1888 ; il signe ; vivant en 1901 (recensement).

FERRIER Jean Roch fs Pierre et Marie Ursule JUSTIN, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 16.08.1836, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; il signe ; agriculteur ; domicilié à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; x Rosalie EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 10.11.1868, à Saint-Mathieu-de-Tréviers ; dans les témoins : Antoine MAURE fils, maréchal, 26 ans, cousin germain par alliance du futur, de Saint-Mathieu-de-Tréviers "La lignée" (génération 17)

GRANIER Pierre Gérard fs Jean François (agriculteur, + 22.11.1853, à Saint-Jean-de-Cuculles) et Marie Magdelaine MASCLA (sans profession), domiciliés à Saint-Jean-de-Cuculles ; ° 24.02.1819, à Saint-Jean-de-Cuculles ; agriculteur ; x Susanne Fine EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 25.09.1854, à Saint-Jean-de-Cuculles ; l'acte de mariage est le n° 3 qui précède le n° 4 de la même date entre Jean Antoine ROUGÉ et Rosalie EUZET ; il signe Pierre GRANIER ; sa mère ne sait pas signer ; parmi les témoins : Jean Antoine ROUGÉ, beau-frère de la future ; + 30.12.1890, à Saint-Jean-de-Cuculles, "dans sa maison d'habitation" "La lignée" (génération 17)

JOURNET Jeanne fa Jean et Ysabel DESFOURS, de Pompignan ; x François EUZET (fs Jaume et Gervaise PERTRACH), le ? ; contrat de mariage le 21.05.1590, notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier ; dans cet acte est signalé Jean VILLENEUVE, "surveillant de l'église réformée de Pompignan".

LAURENS Claudine fa Jean et Marie LAURENS ; ° 19.12.1743, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; elle ne sait pas signer ; x1 Claude EUZET (fs Jean et Marie VIDAL), le 12.02.1760, à Saint-Bauzille-de-Montmel ; Cm 09.01.1760 (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles) ; elle habite à la métairie de Mounel, paroisse de Saint-Bauzille-de-Montmel ; x2 Jacques COSTE ; à cette date, elle habite avec lui à Castries (34) ; l'indication de son second mariage se trouve dans un acte de rémission du 31.03.1792 (notaire Jacques Antoine VIALLA, de Sommières) "La lignée" (génération 14)

LAUTIER Antoine fs Paulus (jardinier, dans le contrat de mariage de son fils, c'est François) et Magdelaine JOURDAN (journalière mais elle est dite sans profession dans le contrat de mariage de son fils), domiciliés à Montpellier ; ° 27.06.1829, à Montpellier ; domicilié à Montpellier ; "cultivateur" quand il se marie ; x Jeanne Marie EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 30.03.1855, à Montpellier ; les publications de mariage ont été passées à Montpellier et à Saint-Jean-de-Cuculles ; il signe ; Cm le 02.11.1854, notaire Amédé:e GRASSET, de Montpellier ; son père et sa mère ne savent pas signer ; son adresse est indiquée dans le contrat de mariage : "faubourg du courrau, rue FABRE, n° 8" ; quand il se marie, il reconnaît et légitime la fille de Jeanne Marie EUZET, enfant naturel né le 28.12.1848, à Saint-Jean-de-Cuculles ; au recensement de Montpellier de 1872, il habite avec sa femme et une fille de 12 ans, "rue de l'ancien courrier, n° 24" ; il est alors indiqué comme "balayeur de rues"

MALLET Marie fa Louis (cultivateur) et Marianne FERRIER, de Saint-Jean-de-Cuculles ; ° 25 Thermidor an VII (12.08.1799), à Saint-Jean-de-Cuculles ; dans l'acte de naissance (le 26 Thermidor), le patronyme est écrit MALET mais le père signe MALLET ; le seul prénom donné est Marie (alors que dans les recensements du Triadou, elle est parfois signalée comme Marie Cécile ou même seulement Cécile : c'était, peut-être le prénom qu'elle avait adopté dans la vie courante) ; journalière à Saint-Jean-de-Cuculles quand elle se marie ; x André Denis EUZET (fs Claude et Marie Rose HEBRARD), le 26.03.1823, à Saint-Jean-de-Cuculles, en présence de Pierre MASCLA, Augustin CROS, Fulcrand TONDUT et Louis BESSEDE (agriculteurs de Saint-Jean-de-Cuculles, qui signent) ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement du Triadou de 1836 avec son mari et 4 enfants (Joséphine, Clotilde, Jacques et Pierre) ; signalée au recensement du Triadou de 1841 avec son mari et 3 enfants (Clotilde, Jacques et Emilie) ; le 15.04.1847, elle fait un testament (à la suite de celui de son mari qui est malade) : elle donne et lègue à titre de préciput à Jean Jacques EUZET, son fils, un quart de tous les biens meubles et immeubles qu'elle laissera à son décès ; de son côté, son mari lui donne et lègue la jouissance de tous les biens meubles et immeubles qu'il laissera à son décès, "c'est-à-dire de la moitié seulement" ; l'acte est fait dans sa maison d'habitation au Triadou, en présence de Jean Louis BALARD (médecin, à Saint-Mathieu-de-Tréviers), Jean François PEPIN père, Jean François PEPIN fils aîné et Jacques Bruno PEPIN, propriétaires fonciers au Triadou, qui signent (notaire Pierre Auguste Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement du Triadou de 1851 avec son mari et 2 enfants (Jacques et Emilie) ; signalée au recensement du Triadou de 1856 avec son mari, leur fils Jean et la femme de celui-ci, Marguerite ROUX ; + 16.08.1856 au Triadou, dans sa maison d'habitation, les déclarants étant François PLAGNIOL (agriculteur, voisin) et Jean Jacques EUZET (son beau-frère).

MASCLA Laurent fs ? ; ° ? ; x Marguerite EUZET (fa ?), au XVIIe siècle.

MINGAUD Louis Daniel fs Benoît (agriculteur) et Françoise GUIDE, de Castries (34) ; ° 29.09.1832, à Castries ; agriculteur ; il signe Louis MINGAUD ; x Jeanne Marguerite EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 18.06.1861, à Saint-Jean-de-Cuculles ; un certificat fait connaître (quand il se marie) qu'il "a satisfait à la loi de recrutement et qu'il a été libéré du service militaire par le numéro qui lui est échu" ; assistent au mariage : Jean Pierre MINGAUD (58 ans, son oncle, de Castries, qui signe), François HOUSTET (33 ans, cousin germain, de Baillargues, qui signe), Antoine GUIDE (49 ans, son oncle, de Castries, qui signe) ; signalé au recensement de 1872 de Castries, avec son épouse et deux enfants, Marie (5 ans) et Joseph (2 ans) "La lignée" (génération 17)

MONREDON (de) Pierre fs Simon originaire de Saint Brès (selon le Cm) ou de Saint Ambroix (selon l'acte de mariage), diocèse d'Uzès ; barralier (fabricant de barils, de tonneaux) ; Cm, le 12.06.1588, avec x Jaumete EUZET (fa Jaume et Gervaise PERTRACH) ; Jaumete a le consentement de son frère, François, présent et qui traite pour elle, ainsi que des autres parents et amis ; elle s'est constituée une dot (le montant n'est pas indiqué) qui est reconnue par son futur mari ; au titre de "croix et augment dotal", en cas de prédécès, Pierre prévoit 20 livres tournois pour elle (sa future épouse), plus "les robes, bagues et joyaux qu'il lui donnera pendant le mariage" ; de son côté, elle prévoit 10 livres tournois pour Pierre (son futur époux) ; Pierre RAFINESQUE, "son cousin", bourgeois de Montpellier, lui donne "10 escus sol à 60 sols pièce pour les services qu'il a d'elle rescuz laquelle somme convient lui payer le jour des esposalhes" ; il reconnaît cette somme en sa faveur sur tous ses biens, quels qu'ils soient ; il y a la clause de restitution en cas de décès de Jaumete, sans enfants ; les parties obligent leurs biens, se soumettent aux cours, présidial, petit scel de Montpellier ; RAFINESQUE signe à la fin de l'acte (dans la signature, il y a deux F) ; ce nom rappelle le Pierre RAFINESQUE, fermier décimal huguenot, qui vient, en 1564, percevoir la dîme des agneaux à Saint-Jean-de-Védas mais c'est, probablement, le fils d'André RAFINESQUE et de Jeanne EUZET (génération 8 de la lignée), ce qui explique le cousinage ; l'acte est passé dans la maison de RAFINESQUE, en présence de Pierre DUFOUR, Léonard GRAS, Antoine BUNARD ("baralier") et Simon THOMAS, de Montpellier, qui signent (notaire Pierre ROUSSEL, de Montpellier) ; x Jaumete EUZET, le 06.07.1588, au temple de Montpellier. "La lignée" (génération 8)

NEUTRE Antoinette fa Antoine Benoist et Jeanne COUTEL, de Saint-Jean-de-Cuculles ; ° 15 ventose an 7 (05.03.1799), à Saint-Jean-de-Cuculles ; couturière ; x Joseph EUZET (fs Claude et Marie Rose HEBRARD), le 07.06.1825, à Saint-Jean-de-Cuculles ; elle ne sait pas signer ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1836 avec son mari, son père, Antoine NEUTRE, et 3 enfants, Jeanne Marie, Suzanne Fine et Rosalie EUZET ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1841, avec son mari et 5 enfants, Jeanne Marie, Suzanne Fine, Rosalie, Jeanne Marguerite et Fulcrand Frédéric EUZET ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1851, avec son mari et 4 enfants, Suzanne (journalière), Rose (journalière), Jeanne Marie (journalière) et Fulcrand Frédéric EUZET ; elle est sans profession et habite Saint-Jean-de-Cuculles avec son mari, le 30.10.1854, quand le couple vend à Jacques Auguste PEPIN (propriétaire foncier au Triadou) "les terres, champs, vignes et bois situés dans le terroir du Triadou, tènement de la clastre, contigus, confrontant du levant, du midi et du couchant, l'acquéreur, et du midi, VIDAL, Denis EUZET et Benoît EUZET" ; il est précisé que "cet immeuble fait partie des biens parvenue audit Joseph EUZET de l'hérédité de feu Claude EUZET son père, décédé depuis plus de 30 ans et par suite du partage retenu dans les minutes de Me MAUMEJAN, notaire des Matelles, il y a environ 28 ans" ; la vente est conclue pour un montant de 1500 francs que l'acheteur paye immédiatement et à qui il est donné quittance ; par le même acte, Antoinette NEUTRE déclare devoir à son mari la somme de 1000 francs pour prêt qu'il lui fait, somme qu'elle "s'oblige de payer et rembourser à la dissolution de leur mariage, sans intérêt jusques alors mais avec intérêt après ce délai" ; l'acte est passé dans la maison de l'acquéreur, en présence de Pierre GRAS et Philippe GRAS (propriétaires fonciers, aux Matelles) qui signent avec Jacques Auguste PEPIN (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1856, avec son mari et 2 enfants, Jeanne Marie et Fulcrand Frédéric EUZET ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1861, avec son mari et 1 enfant, Jeanne Marie EUZET ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1866, avec son mari ; veuve le 18.06.1871 ; signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1872, avec son beau-fils, Pierre GRANIER, sa fille Delphine et leurs enfants, Jean, Jacques, Marie et Rose GRANIER ; elle n'est pas signalée au recensement de Saint-Jean-de-Cuculles de 1876 ; + 04.02.1876, à Saint-Jean-de-Cuculles, dans sa maison d'habitation.

NEUTRE Louis fs Pierre (+ avant le mariage de son fils) et Françoise DESFOURS ; ° en 1728 ; il habite Saint-Jean-de-Cuculles ; x Jeanne EUZET (fa Claude et Marguerite de GIRARD), le 21.07.1763, Le Triadou ; Cm le 02.07.1763 : elle se constitue en dot 40 livres "pour le montant des dorures qu'elle a devers elle et que ledit fiancé déclare avoir eu en son pouvoir" ; sont témoins au Cm : Jean Jacques EUZET (frère de Jeanne), Pierre AZEMAR (père, laboureur habitant aux Matelles) et Pierre AZEMAR (fils, laboureur habitant au Triadou) qui signent (notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des lieux de la val de Montferrand) ; il signe Louis NEUTRE ; le 16.10.1763, est baptisée à Saint-Jean-de-Cuculles, Marie NEUTRE, leur fille (p : Jean EUZET, oncle maternel du Triadou ; m : Marie NEUTRE, tante paternelle) ; + 13.01.1776, âgé "d'environ 48 ans", à Saint-Jean-de-Cuculles ; le 12 nivôse an IV (02.01.1796), son fils Antoine NEUTRE, rembourse 4057 livres à Marguerite GUIBAL, veuve d'Antoine PRENOT ; cette somme se décompose en 4000 livres, ayant fait l'objet d'un prêt à Jeanne EUZET, mère d'Antoine NEUTRE, le 1er jour complémentaire de l'an III (17.09.1795), acte du notaire Michel ALICOT, de Montpellier ; les 57 livres représentent l'intérêt du capital couru depuis le 1er vendémiaire an III (23.09.1795) ; une quittance est délivrée et l'obligation est cancellée, mention étant portée sur l'acte d'origine ; l'acte est fait en l'étude, en présence de Jean Dominique AUTERACT et Gabriel COLLIERE, de Montpellier, qui signent avec Antoine NEUTRE (notaire François AUTERACT, de Montpellier) "La lignée" (génération 14)

OLIVIER Marc, Antoine fs Antoine (agriculteur) et Jeanne THÉRON (sans profession), demeurant au Crès, commune du Rouet (34) ; ° 16.12.1820, à Pompignan ; valet de labour ; il demeure depuis 18 mois au Triadou quand il se marie ; x Marie Clotilde EUZET (fa André Denis et Marie MALLET), le 03.04.1844, au Triadou ; publications au Rouet et au Triadou ; il ne sait pas signer, ni ses père et mère ; Cm le 14.03.1844 : régime dotal : Clotilde " se constitue en dot, de son chef, la somme de 200 francs pour la valeur des bijoux et dorures qu'elle a devers elle, comme les ayant achetés du produit de ses économies faites hors la maison de ses père et mère" ; l'acte est passé dans la maison de Jean VINCENT (propriétaire foncier), en présence de Jean VIDAL et d'Auguste PEPIN (propriétaires fonciers, au Triadou) qui signent (notaire Pierre Augustin Joseph Fulcrand MAUMEJAN, des Matelles) ; signalé dans le livre d'Antoine BLANCHEMAIN (p. 114), comme le frère d'Auguste OLIVIER (né au Rouet) qui épouse Marthe SOUBEYRAN à Jacou en 1854, cependant que Marc "se mariera" avec Clotilde EUZET, "Cyprien, leur fils, devenant maire (de Jacou) en 1884" ; signalé au recensement de Montaud (34) de 1846 comme paire, avec son épouse et leur enfant, Antoine, âgé de deux ans, dans le quartier appelé "Les Guireaux" ; le 10.07.1846, naît dans cette commune leur fille Jeanne Félicité, ce qui permet d'avoir plus de renseignements puisqu'il est écrit dans l'acte de naissance que Marc OLIVIER est "paire chez M. TOURRET" ; au recensement de Jacou de 1851 son épouse est signalée avec deux enfants (Antoine et Jean) mais lui-même n'est pas indiqué ; signalé au recensement de Jacou de 1856, avec son épouse et deux enfants (Cyprien et Félicité) ; signalé au recensement de Jacou de 1861, avec son épouse et un enfant (Cyprien) ; signalé aux recensements de Jacou de 1866 et 1872, avec son épouse, leur fils Cyprien et un domestique ; signalé au recensement de Jacou de 1876, avec son épouse et leur fils Cyprien, "au quartier de la Fontaine" ; signalé au recensement de Jacou de 1881, avec son épouse, leur fils Cyprien et leur belle-fille, Marie VERGNES, "au quartier de la Fontaine" ; + le 03.07.1885, à Jacou, dans sa maison d'habitation (il est indiqué comme propriétaire quand il décède). "La lignée" (génération 17)

PERTRACH Gervaise fa ? ; x Jaume EUZET (fs Antoine ?), le ? ; le couple habite à Saint-Jean-de-Cuculles (commune d'origine des PERTRACH) "La lignée" (génération 8)

ROUGÉ Jean Antoine fs Jean Baptiste (agriculteur, qui signe) et Marguerite CASSAGNE, de Saint-Mathieu-de-Tréviers ; ° 08.09.1827, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (parmi les témoins, il y a Fulcrand FOURBIEU) ; x Rosalie EUZET (fa Joseph et Antoinette NEUTRE), le 25.09.1854, à Saint-Jean-de-Cuculles ; parmi les témoins : Pierre Gérard GRANIER, beau-frère de la future ; l'acte de mariage est le n° 4 et suit le n° 3 de la même date entre Pierre Gérard GRANIER et Susanne Fine EUZET (registre de Saint-Jean-de-Cuculles) ; il signe ; Cm 03.09.1854, notaire MAUMEJEAN, des Matelles ; + 29.11.1862, à Fabrègues (34) ; il est domicilié à Fabrègues quand il meurt et l'acte de décès accumule les bizarreries : son patronyme est écrit ROGER (au lieu de ROUGÉ), le prénom de son épouse est écrit Rose (mais c'est peut-être le diminutif adopté), son prénom est Antoine (mais c'est certainement son prénom usuel) et le prénom de son père est Jean Antoine (au lieu de Jean Baptiste) ; comme toujours, quand le décès a lieu dans une commune qui n'est pas celle d'origine, c'est l'aspect déclaratif qui l'emporte, avec les habitudes de language et les erreurs sur les patronymes et les parents. "La lignée" (génération 17)

TAILLEFER Marie Laure fa Pierre (sculpteur) et Catherine GAY (sans profession) ; ° 03.08.1846, à Montpellier ; Cm le 23.10.1873, avec Fulcrand Frédéric EUZET : régime dotal ; elle reçoit de son père, en avancement d'hoirie et commune en dot, 2000 francs ("800 francs en la valeur des bijoux dont la donataire est parée et 1200 francs en la valeur des meubles et effets mobiliers destinés à garnir et décorer l'appartement des futurs époux") ; Frédéric les tient pour reçus, "le mariage s'accomplissant" ; il en fait reconnaissance en faveur de sa future épouse, sur tous ses biens ; les autres biens de Laure TAILLEFER sont paraphernaux ; il y aura une société d'acquets entre les futurs époux, dont les effets seront régis par les articles 1498 et 1499 du code civil ; l'acte est passé en l'étude du notaire où signent les parties (notaire Jean Marcelin COSTE, de Montpellier) ; x Fulcrand Frédéric EUZET (fs Joseph et Antoinette NEUTRE), le 25.10.1873, à Montpellier ; elle sait signer ; + avant le 16.02.1929. "La lignée" (génération 17)

TONDUT Marie Anne fa René et Suzanne (ou Anne - à vérifier) CHAUVET ; ° 15.05.1775, à Saint-Jean-de-Cuculles ; x Pierre EUZET (fs Jacques et Marie CAUSSE), le 29.10.1813, à ? ; + 17.07.1816, à Saint-Jean-de-Cuculles "âgée de 41 ans, épouse de Pierre EUZET, agriculteur habitant le Mas-de-Londres, est décédée dans la maison de son père René TONDUT et de Suzanne CHAUVET, habitant dudit Saint Jean"

VACHER Jean : voir BACHEIRON "La lignée" (génération 17)

VACHÉRON Jean ou VACHERON Jean : voir BACHEIRON "La lignée" (génération 17)

VIDAL Marie fa Gabriel et Marguerite HOUSTET, de la métairie de Montalet, à Saint-Jean-de-Cuculles ; ° vers 1713-1714 ; x Jean EUZET (fs Claude et Marie ou Gilette LEBOUS), le 17.11.1733, à Saint-Jean-de-Cuculles, "âgée d'environ 19 ans" ; bans à Saint-Jean-de-Cuculles et à "Tresvies" ; présent au mariage : "Joseph HOUSTET, oncle de l'épouse" (il signe) ; elle ne signe pas mais son père signe ; + 31.07.1745, à Saint-Bauzille-de-Montmel, àgée de 32 ans ; Marie est la fille de Gabriel VIDAL ; là se trouve, probablement, l'origine du succès du prénom Gabriel, dans cette branche (en effet, Gabriel, né à Saint-Jean-de-Cuculles, aura lui-même deux fils avec le même prénom et un petit-fils dénommé aussi Gabriel). "La lignée" (génération 13)

Méthodes

sommaire

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Saint-Jean-de-Cuculles.

Saint-Jean-de-Cuculles (suite 2).

Le registre paroissial de Saint-Jean-de-Cuculles. (Saint-Jean-de-Cuculles - suite 3).