La lignée des EUZET de Martinique.

La branche de Guyane (suite 1).




Dessin sur un mur de Cayenne
(photo J.C.E., en août 1996)

D'après une enquête Ipsos publiée en avril 2010, plus de six Français sur dix se déclarent intéressés par la généalogie et 61 % ont déjà effectué des recherches généalogiques. Ce sont donc quelques millions de Français qui se passionnent depuis plusieurs décennies pour cette discipline. Bien plus que la réalisation d'un arbre généalogique, il s'agit de retrouver ses ancêtres, de leur redonner vie en reconstituant leur quotidien pour comprendre leur histoire." Dossier de Frédérique CHAVANE, intitulé : "Généalogie en quête de racines", dans le n° 40 de juillet 2010 des Nouvelles de l'Ircantec. L'enquête Ipsos a été réalisée en mars 2010 pour le site genealogie.com

références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes




Cayenne et la Guyane
(photos J.C.E., en août 1996)

Des plages de rêve, la maison Emmanuel (sur pilotis), la place des Palmistes, des scènes du marché, la nature luxuriante, rivières, criques ...



















Ces photos sans prétention, prises avec un appareil argentique, ne sont là que pour donner une petite idée du contexte géographique et humain.




Références

- Etat civil de Rivière-Pilote, en Martinique (vu en 2003).

- Etat civil de Cayenne (sur le site en ligne des Archives d'Outre-mer) : années vues de 1899 à 1900 (en 2010) et de 1901 à 1907 (en 2015)

- Notaires de Cayenne : années vues de 1906 à 1912 (Archives nationales, en 2010), minutiers des notaires ANTIER, VATEL, POUPON, DORIA et PREVOT.

- Echanges avec M. Jean-Marc EUZET, au tout début de la recherche, en 2000.

- Beaucoup d'informations sur Internet mais notées ici en confidentiel.

- Livres, articles, colloques ...

1/ Le grand livre de l'histoire de la Guyane, 2 volumes : a) Des origines à 1848 ; b) De 1848 à nos jours ; auteur : Bernard MONTABO ; éditions Orphie ; collection Le Grand livre ; dépôt légal et achevé d'inprimé au 4ème trimestre 2004.

2/ Dans Le Monde du 05.05.2012, dans la partie "Science et Techno", plusieurs articles sur l'esclavage (au Brésil, à La Réunion ...) et l'annonce d'un "colloque mémoriel" de trois jours pendant lequel des chercheurs internationaux en archéologie vont présenter leurs campagnes de fouilles au théâtre Claude Lévi-Strauss, au musée du quai Branly de Paris. Le 9 mai : Etat et enjeux de l'archéologie de l'esclavage colonial puis, Vestiges de la traite négrière. Le 10 mai : L'habitat et la culture matérielle. Le 11 mai : Indices du marronnage puis, Archéologie des "cimetières" d'esclaves.
Deux extraits tirés de ces articles : "On ne peut pas dire que l'esclavage soit omniprésent dans notre roman national", constate Paul SALMONA (directeur du développement culturel à l'Institut national de recherches archéologiques préventives ou Inrap, un des organisateurs du colloque ; "Je suis français de nationalité mais je regarde mon épiderme et je sais qu'il y a une autre histoire en moi. A l'Université, j'ai eu soif de la connaître." (Sudel FUMA, professeur d'histoire contemporaine à l'université de La Réunion et titulaire de la chaire de l'Unesco sur la mémoire de l'esclavage), dans un article de Benoît HOPQUIN.

L'archéologie de l'esclavage dans le domaine français, par Sylvie JÉRÉMIE, Inrap (résumé de son intervention dans la brochure du colloque, distribuée à l'entrée) : "L'archéologie des territoires français des Amériques - Guyane, Guadeloupe ou Martinique -, a su révéler, au cours de la dernière décennie, une importante quantité de données issues de l'esclavage. C'est un panorama de la vie des esclaves et des habitants qui nous est fourni, donnant de la réalité à l'esclave et à son quotidien, qu'il s'agisse de production d'objets, de processus de production (agricole, artisanale ...), d'architecture, etc. Les diversités culturelles et leurs interactions constituent un pivot des mutations qui sont survenues durant toute cette période. L'archéologie est une démarche particulièrement adaptée à l'approche de cette problématique historique. Les archives de toutes sortes : chroniques, récits de voyageurs, archives administratives, iconographie, cartes anciennes se voient maintenant complétées par les "archives du sol". Sous l'impulsion massive de l'aménagement des territoires domiens d'Amérique, des opérations archéologiques préventives se multiplient et accompagnent un renouveau mémoriel."

Quelques phrases de sa communication : "Le sujet de l'esclavage est ancré dans les racines de nos histoires ... Les mémoires de l'esclavage restent vivaces dans les histoires de chacun des lieux ultra-marins ... Le poids de la connaissance et de l'accompagnement mémoriel accompagne le développement économique et social des régions ultra-marines ... L'archéologie peut être considérée comme un des outils au service des mémoires historiques défaillantes ..."

Qui est Sylvie JÉRÉMIE ? "Diplômée en archéologie (préhistoire de l'Asie et de l'Océanie), elle est responsable d'opérations de fouilles préventives pour l'Afan et l'Inrap depuis 1989. En 1992, elle devient ingénieur de recherches, adjointe scientifique et technique pour la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique. Depuis 2011, elle occupe le poste de chargée des grands travaux au sein de la direction scientifique et technique de l'Inrap."

Une bibliographie sélective : "- Impact des occupations amérindiennes sur les propriétés des sols et la diversité des forêts guyannaises, avec E. DAMBRINE, Amazonie, une aventure scientifique et humaine, Galaade Editions, CNRS, 2010 - Une forêt vierge par nature ? La fin d'un mythe, avec E. DAMBRINE et le groupe Couac, La forêt de Guyane française, l'Harmattan, 2010 - La recherche archéologique en Guyane, Archéologie précolombienne et coloniale des Caraïbes, actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 2003 - L'apport des observations ethnographiques à l'archéologie : le cas des Palikur de Guyane, Avenir des Peuples de forêts tropicales, Université libre de Bruxelles, 2001 - Présentation de la prospection archéologique réalisée sur le tracé de la RN2, entre Regina et Saint-Georges de l'Oyapock, avec M. MESTRE, Journal de la Société des Américanistes 83, 1997"

2/ Le livre d'Oruno D. LARA et Inez FISCHER-BLANCHET : "Propriétaires d'esclaves en 1848 : Martinique, Guyane, Saint-Barthélémy, Sénégal" (L'Harmattan, Paris ; achevé d'imprimer en février 2013 par 1livre.com).


Propriétaires d'esclaves en 1848



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

(à compléter)

Méthodes

(à compléter)

sommaire

haut de page

Les EUZET de Guyane

Les EUZET de Guyane (suite 2)

Les EUZET de Martinique