Les "images" du Pic
Références.
Références Le Pic, vu par Vincent BIOULÈS Le Pic, vu par Jean-Noël LE JUNTER Le Pic, vu par Vincent BIOULÈS Le Pic, vu par Christian MARTEL.
Méthodes.
Lou Pic C'est le site de la région du pic Saint-Loup (www.loupic.com). Ce site
comprend des rubriques sur les villages de la région, en particulier ceux où ont vécu les familles
EUZET (Cazevieille, le-Mas-de-Londres, les Matelles, le Triadou, Notre-Dame-de-Londres, Pompignan, Saint-Bauzille-de-Putois,
Saint-Jean-de-Cuculles, Saint-Martin-de-Londres, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Viols-le-Fort ...) ; il y a une rubrique sur
les garrigues (avec, notamment, un article sur le chemin des verriers) et puis des rubriques générales (venir,
bouger, contacter, visiter, sortir, dormir, manger, boire, lire ...) et d'autres items pratiques comme les sources, les
nouveautés et un livre d'or. Les photos sont souvent de toute beauté.
(article de la Gazette de Montpellier, première semaine de juillet 2009)
- Mémoires du pic Saint-Loup. Histoires, témoignages, recettes du canton des Matelles. (collection
Les presses du Languedoc/FLER). Collectif sous la direction de Philippe FOSSIOZ. Cet ouvrage paru en 2000 devait
être suivi par un deuxième volume des Mémoires du pic Saint-Loup, sur le canton de
Saint-Martin-de-Londres. Les récits font appel à la mémoire
collective et sont souvent très savoureux. Certains ont une tonalité plus grave, par exemple
celui de René PUECH, de Saint-Jean-de-Cuculles, intitulé : "La viticulture et les gelées de 1956".
Citons juste la fin de son témoignage : "L'ère où le rythme de vie était paisible, où
l'on prenait le temps et où l'on allait à la chasse, était bel et bien finie. Depuis, on court
après les tracteurs, après les surfaces et la productivité. Fini aussi le temps de la causette avec les
voisins de vignes que les chevaux connaissaient très bien, au point de s'arrêter d'eux-mêmes, vous
forçant à échanger quelques mots. Il est vrai que la conjoncture aujourd'hui est différente et
qu'il faut bien suivre. Avec le recul, quarante ans après, on constate qu'il a fallu être très
accroché à son pays natal et consentir de gros sacrifices pour que beaucoup d'entre nous soient restés
au pays."
(article de la Gazette de Montpellier, première semaine de juillet 2009)
- Garrigues en pays languedocien par Clément MARTIN (Editions Lacour - Nîmes 1987). Ouvrage plus
général mais qui est utile pour situer les pays du pic Saint-Loup dans l'ensemble des pays de garrigue, entre
Rhône et Hérault.
- sur Raoul LAMBERT et la chapelle du pic Saint-Loup, de nombreux sites sur Internet. A partir de Google.com, faire une
recherche sur l'item Raoul LAMBERT. Nous avons trouvé (le 5 juillet 2003) : "Hommage à Raoul Joseph LAMBERT"
(galerie de peinture consacrée au peintre montpellierain Raoul LAMBERT. 1914-1969. Photos, textes et amis
de l'auteur ; "Galerie" : ce site est associé avec la galerie Roul LAMBERT et rassemble plus de 600 tableaux ; "La
chapelle par Raoul LAMBERT", par Luc PERREY (sur le site de Loupic.com) ; "Raoul LAMBERT - Biographie"
(sur www.air-label.com/raoullambert) ; ou encore le site de "Tiscali" : rjlambert.chez.tiscali.fr (galerie de peinture
consacrée au peintre Raoul LAMBERT) ; d'autres encore mais plusieurs se recoupent, la réf&eaucte;rence
centrale étant cette galerie.
(collection privée, photo J.C.E, en août 2002.)
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Les fresques de l'ermitage du pic Saint Loup, par le peintre Raoul LAMBERT, en 1955.
C'est Raoul LAMBERT qu'Edmond TEISSIER a dépeint comme le "dernier ermite", dans le
conte des "fresques perdues", sous les traits de Thierry TILLIER, le brave "Titole" (voir la suite 2 de ce dossier).
Le 4 juin 1955, le Midi Libre titrait : "Le peintre Raoul LAMBERT a entrepris la décoration de la chapelle
dédiée à Saint Joseph" [le sous-titre précisait que la chapelle : "continue à attirer
chaque année les célibataires cherchant un mari"]. L'article reprenait la légende des trois ermites, contée par Maurice
CHAUVET dans ses
"Itinéraires en pays d'Oc". Quant à la décoration de la chapelle, le journal indiquait que le peintre
Raoul LAMBERT aura achevé son travail "dans deux ou trois mois" et "les pèlerins qui, le 19 mars prochain
(donc en 1956), iront implorer Saint Joseph, pourront admirer une véritable oeuvre d'art". En fait, les fresques
furent rapidement détruites par le gel et l'humidité, comme l'indiquent d'autres articles du Midi Libre
de la même période. Le
peintre les recommença mais, cette fois,sur des panneaux d'isorel qui devaient être fixés contre les murs de la
chapelle ; ils ne furent jamais posés. Cet épisode semble avoir marqué la région par l'audace
et la générosité de l'entreprise. Le Midi Libre a titré, par exemple : "LAMBERT allume un feu
qui se verra dans tout le Languedoc", ce feu faisant lui-même référence aux feux allumés chaque
soir par Loup, devenu l'ermite du pic au retour des croisades, et à ce que l'on appelle, aujourd'hui, la
légende des trois ermites. Quant à la chapelle, l'article du Midi Libre du 4 juin 1955 indiquait que
"dans sa forme actuelle, elle ne date que du XVIIIe siècle à en croire le millésime 1751 gravé
à l'intérieur." Pour comparaison, dans la suite 2 de ce dossier, nous avons noté la date du 23
février 1743 pour la bénédiction de la chapelle refaite par l'ermite de l'époque, selon les informations
d'Edmond TEISSIER. Il y a seulement une différence de huit ans entre ces deux indications. Une plaque est
apposée sur la façade d'entrée qui montre qu'une rénovation récente a été
réalisée : "Cette chapelle a été restaurée par des bénévoles du 01 au 06
1996".