Une rue du quartier arabe, à Boufarik
(fichier GeneaWiki)
La lignée des EUZET de Saint-Félix-de-Lodez et de Sète.
La branche de Boufarik (suite 1)
Références.
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes.
Une rue du quartier arabe, à Boufarik
(fichier GeneaWiki)
Références.
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
ASCIONE Marius fs Christophe (ferblantier, ° 01.12.1846, à Alger ; + 11.08.1892, à Alger) et Madelaine PERIANO (repasseuse, ° 17.04.1851, à Alger ; + après le 11.08.1892), x 08.04.1876, à Alger et c'est à l'occasion de ce mariage que leur fils Marius est légitimé (ces informations, ainsi que la date et lieu de naissance de Marius et son métier, d'après le site internet de M. Jean-Pierre ATOCH) ; ° 10.05.1874, à Alger ; ferblantier ; x Jeanne Eugénie EUZET (fa Antoine Joseph et Cécile LAPARA), le ? (probablement en 1895), à ? ; le 01.02.1896, il habite à Boufarik (arrondissement d'Alger, en Algérie), avec son épouse ; à cette date, leur fils, François Antoine ASCIONE, âgé de 16 jours, décède ; la déclaration est faite par Marius ASCIONE lui-même et par Elzéar VIAL (second mari de Cécile LAPARA) ; le 25.02.1911, il habite Marengo, "industriel" de 36 ans, il est l'un des 4 témoins pour le mariage, à Marengo, de Paul Louis EUZET et de Prudence BRAUX ; le 13.08.1914, il est "contramaître de la maison Mangon à Marengo" ; à ce titre, il reçoit une médaille d'honneur en argent accordée à des ouvriers ou employés (Journal Officiel) ; le 18.05.1919, réunion des démobilisés : "Le bureau provisoire des démobilisés de Marengo s'est réuni dimanche 18 mai à 4 heures dans le but d'élire le bureau définitif. Le vote a été décidé à bulletin secret, et a donné le résultat suivant : Président, ASCIONE Marius ; Vice-présidents, MOATTI et TABACHI (...) La création d'une coopérative de consommation est décidée, ainsi que l'affiliation en bloc à l'Amicale des Démobilisés d'Alger" (L'Echo d'Alger du 25.05.1919) ; à partir de 1920, on le voit diriger une société de gymnastique de Marengo, l'Union Sportive et Athlétique de Marengo-Meurad (USAM) ; elle se produit à la fête patronale de Bourkika (L'Echo d'Alger du 04.08.1920) : "son dévoué directeur M. Marius ASCIONE fut personnellement félicité par les autorités et beaucoup de nos concitoyens" puis, le 01.10.1920 aux fêtes de Meurad, qui clôturent la série des fêtes communales de la région (L'Echo d'Alger), avec des "exercices gymniques sous la direction du dévoué moniteur, M. Marius ASCIONE" ; L'Echo d'Alger du 15.05.1921 fait un article sur la prestation de l'USAM à Tipaza (pour la fête de Jeanne d'Arc) : "Vers deux heures l'Union Sportive et Athlétique de Marengo au grand complet faisait une entrée triomphale, drapeau et clique en tête (...) L'exécution parfaite de ces exercices fait honneur à l'excellent instructeur M. Marius ASCIONE et à son adjoint le moniteur LAURENT. Tous deux méritent des félicitations ainsi que leurs jeunes élèves" ; le 26.06.1921, L'Echo d'Alger fait le point sur les deux sociétés de gymnastique de Marengo : "La toute jeune Union Sportive et Athlétique, sous la direction de son moniteur général, M. Marius ASCIONE (un vétéran de la gymnastique) prépare des sections de jeunes athlètes dont les rapides progrès font honneur à leurs instructeurs. Son excellente clique, également engagée pour le concours, travaille elle-aussi avec ardeur. Aussi le succès qu'elle obtiendra, sans nul doute, sera doublement mérité. Ce n'est pas prophétiser que de pronostiquer pour la jeune USAM qui n'a pas encore atteint sa première année d'existence, un classement des plus honorables (...) L'espérance de Marengo est la société doyenne dont la fondation remonte à une dizaine d'années (...)" ; à la mort de Cécile LAPARA (sa belle-mère), le 20.01.1922, à Marengo, il est dit qu'il est "représentant de la maison S. Mangon à Marengo" ; le 28.08.1922, ont lieu les fêtes annuelles de Chénoua-Plage : "L'actif comité a droit à toutes les félicitations et une mention spéciale est dûe à M. Marius ASCIONE qui a assumé avec tant de dévouement (et de succès aussi) la lourde tâche d'organiser, décorer, et éclairer le bal" (L'Echo d'Alger) ; le 29.08.1926, il reçoit la médaille d'honneur du travail et il est dit "directeur de la succursale de la maison Sauverain-Mangon de Boufarik" (Le Mutilé de l'Algérie) ; le 07.06.1931, "dans le square de la République, théâtre guignol, spectacle amusant à la joie des petits et des grands dirigé par M. ASCIONE Marius de Marengo que nous félicitons" (L'Echo d'Alger du 12.06.1931) ; le 06.10.1931, a lieu un accident avec sa voiture : "Ce matin vers 7 heures un grave accident s'est produit sur la route de Zurich. M. ASCIONE Marius, directeur de la succursale de la maison Mangon à Marengo revenait à son atelier en automobile lorsqu'il doubla sur la route un camion-auto appartenant à M. Amar BESSONNE, entrepreneur de travaux publics dans la localité. A ce moment, un enfant de 7 ans, Jules TISSERAND, sortit précipitamment d'un fourré et vint se jeter sur l'auto de M. ASCIONE, qui, malgré tous ses efforts, ne put éviter l'accident. M. ASCIONE transporta aussitôt le petit blessé à l'hôpital de Marengo où son état fut jugé très grave. La gendarmerie avertie par l'auteur de l'accident a ouvert une enquête." (L'Echo d'Alger) ; il devient veuf, le 30.05.1934, à Marengo ; au décès de son épouse Jeanne EUZET, sont présents M. et Mme S. MANGON, de Boufarik ; le 17.10.1934, il dirige l'Espérance sportive de Marengo : "Notre vieille société, l'Espérance sportive de Marengo, a recommencé les cours sous la direction de M. ASCIONE Marius directeur des exercices, et de son dévoué moniteur général, DOMENECH François, et l'appui de son moniteur adjoint, MIGLIACIO François (...)" (L'Echo d'Alger) ; un an après le décès de son épouse, une messe anniversaire a lieu, le 31.05.1935, à l'église de Marengo : "M. Marius ASCIONE et sa famille font part à leurs amis et connaissances qu'une messe anniversaire pour le repos de l'âme de leur chère et regrettée Madame Marius ASCIONE née Jeanne EUZET sera célébrée en l'église de Marengo, le vendredi 31 mai, à 9 heures du matin." (L'Echo d'Alger) ; + 10.12.1935, à Marengo, (+) 11.12.1935, à Marengo ; trois articles de L'Echo d'Alger ont fait part de ce décès : d'abord, ce sont deux le 11 décembre : "Madame et Monsieur F. MANGON ainsi que le personnel des Etablissements F. MANGON aîné, de Boufarik, Alger, Marengo et Oran, ont la douleur de vous faire part du décès de leur camarade Monsieur Marius ASCIONE, Directeur de la Succursale de Marengo et vous prient d'assister à ses obsèques aujourd'hui 11 décembre à 15 heures" et "Madame veuve ASCIONE et ses enfants ; Monsieur Jean ASCIONE et leur nombreuse famille ; Madame et Monsieur S. MANGON, alliés, familles et connaissances, ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur Marius ASCIONE, Directeur de la Maison Mangon à Marengo, décédé le 10 décembre à l'âge de 61 ans, et vous prient d'assister à ses obsèques qui auront lieu à Marengo, aujourd'hui 11 décembre, à 15 heures ; c'est, ensuite, un troisième article, le 14 décembre : "Nous avons appris avec le plus grand chagrin la mort de notre ami M. Marius ASCIONE, Directeur de la succursale S. Mangon aîné à Marengo, survenu à l'âge de 61 ans. M. ASCIONE était un brave et honnête travailleur. Entré dans la maison Mangon dès son jeune âge il fallut que la mort vint l'y déloger. Estimé par ses patrons, pour son travail, sa direction et son honnêteté, il jouissait aussi de la sympathie générale pour son bon coeur, son caractère droit et gai. Ses obsèques ont eu lieu à Marengo le 12 courant, au milieu d'une très grande assistance de parents et d'amis. L'Union musicale précédait le convoi funèbre pour apporter au cher disparu, membre fondateur et du Conseil d'administration, un dernier hommage. Que sa veuve éplorée ainsi que toute cette honorable famille trouve ici l'expression de nos condoléances émues."
Méthodes.
- Etat civil d'Algérie au CAOM devenu ANOM (Centre des Archives d'Outre-Mer) d'Aix-en-Provence (13)
- Etat civil et recensements de Loupian et de Sète, aux AD 34.
- L'acte de mariage d'Antoine Joseph EUZET et de Cécile LAPARA a été transmis par M. Georges BOUCHARD, en 2005.
- Les actes de Blida et de Marengo ont été transmis par M. Gérard CAIZERGUES, en 2005.
- Décès d'Antoine Joseph EUZET (génération 6 GALIBERT, à Sète, et Blida), en 1885 ; fiche "cimetière" de l'enregistrement, bureau de Sète : 3 Q 15429 (vue 158 sur le site en ligne des AD 34).
- L'écho d'Alger : numéros des 06.04.1912, 25.05.1919, 04.08.1920, 01.10.1920, 15.05.1921, 26.06.1921, 03.11.1921, 20.01.1922, 25.01.1922, 28.08.1922, 03.02.1925, 23.06.1926, 29.08.1926, 16.10.1927, 19.12.1929, 12.01.1930, 22.02.1931, 17.03.1933, 26.04.1933, 28.04.1933, 31.05.1934, 27.05.1935, 10.12.1935 et 14.12.1935, en ligne sur Gallica (consultations des 09.08.2013, 11.10.2013, 22.11.2013, 14.12.2013 et 01.09.2014).
- Dossier militaire de Joseph EUZET : sur le site des ANOM ; cote : FR ANOM 1 RM 92 (consultation le 15.10.2014).
- Geneanet : l'arbre de M. Jean-Pierre ATOCH ("reconquista") donne des informations sur la filiation de Marius ASCIONE (sondage, le 04.07.2017), reprises à l'article de Marius ASCIONE.
- Geneanet : l'arbre de M. Jean Michel AMBROSINI SIMONET ("jmambre") donne l'information du second mariage de Marius ASCIONE, reprise à l'article de Marius ASCIONE (sondage du 05.07.2017).
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Voir aussi Les patronymes des conjoint(e)s
Les articles relatifs au décès de Marius ASCIONE apportent beaucoup d'informations mais sont porteurs aussi d'une question : alors que son épouse était morte le 30.05.1934, qu'une messe anniversaire a eu lieu le 31.05.1935 et que lui même décède le 10.12.1935, comment peut-on expliquer les indications de ces articles sur "Madame veuve ASCIONE et ses enfants" et sur "sa veuve éplorée" ? Il faut certainement comprendre qu'il s'était remarié en 1935. C'est ce qui est confirmé par M. Jean Michel AMBROSINI SIMONET, dans son arbre sur Geneanet, qui indique le second mariage de Marius, avec Marie Rosalie MARS, le 20.09.1935, à Marengo.
LAPARA Cécile fa Pierre (cultivateur, âgé de 25 ans à la naissance de Cécile ; il ne sait pas signer) et Marie Anne ASTRUC (journalière en 1848, âgée de 18 ans à la naissance de Cécile ; elle ne sait pas signer) - ils sont de Loupian (34) et se sont mariés à Loupian, le 20.11.1847 ; ° 01.04.1848, à Loupian, "rue de la place" ; témoins à l'acte de naissance : Guillaume et André LOURDOU, cordonniers de Loupian, qui signent ; sans profession ; signalée au recensement de Loupian de 1861 avec ses parents, au n° 2 de "Caylis" ; signalée au recensement de Loupian de 1866 avec ses parents, au n° 308 de "Epars" (en fait, ce libellé doit concerner la population dite éparse sur le territoire de la commune) ; à noter que dans ces deux recensements, le prénom du père est Jean (au lieu de Pierre) et que cette famille n'apparaît pas au recensement de Loupian de 1856 ; x Antoine Joseph EUZET (fs Modeste et Jeanne CARRIERE), le 26.12.1867, à Loupian ; pas de Cm ; elle ne sait pas signer, ni ses parents ; assistent au mariage, pour la future : Michel LAPARA et Pierre BENEZET, ses cousins domiciliés à Loupian ; signalée dans le recensement de Loupian de 1872 avec son mari au n° 301 de "L'esplanade" ; l'acte de naissance de leur fille Jeanne Eugénie, en 1875, indique que le couple habite à Loupian ; signalée dans le recensement de Loupian de 1876 avec son mari et leur fille Jeanne, au n° 256 de la "rue Imbert" ; domiciliée à Blida, "rue Mahmoud" (en Algérie, arrondissement d'Alger), en 1879 et à "El Affroun", en 1885 (en Algérie, arrondissement d'Alger) ; veuve, le 15.01.1885 ; + 20.01.1922, à Marengo : "Vendredi dernier ont été célébrées au milieu d'une très grande affluence les obsèques d'une brave et digne femme, une vieille algérienne, Mme Veuve EUZET, mère et belle-mère de Mme et M. Marius ASCIONE représentant de la Maison S. Mangon à Marengo, vice-président de l'USAM, et de M. Joseph EUZET, employé à l'Usine Electrique. En cette douloureuse occasion nous adressons à Mme et à notre cher camarade ASCIONE, ainsi qu'à notre ami J. EUZET nos condoléances sincèrement attristées." (L'Echo d'Alger) ; elle a dû s'installer à Marengo avec ses enfants après le décès de son mari. Sète