La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches de Mauguio.
(T 27 suite 1)



"Nous mangeâmes en commun la soupe d'anguilles ; la table était placée contre le mur ensoleillé ; il y eut encore un civet de macreuse. La macreuse, qu'on appelle aussi foulque, est ce palmipède tout noir qui tient du canard et de la poule d'eau. Ce gibier pullule dans l'étang et il est savoureux quoi qu'on en puisse dire, lorsqu'il s'est nourri de graines aquatiques ; mais il faut, sans le peler, le préparer comme un lapin. Ce fut un régal. Je me souviens toujours de ce premier repas d'enfant libre. (...)" Gaston BAISSETTE. "L'Etang de l'Or" (1945, La Guilde du Livre, à Lausanne).


Références
Informations sur les conjointes et les conjoints de Euzet.
Méthodes


L'étang de l'Or, au soir du 25.10.2005
(photo J.C.E.)



4/ Références

- 20.03.1547 : reconnaissance de dette de Jeanne EUZET et de son mari, François VERDIER (habitant au mas du Provençal, paroisse Saint Marcel) envers Louise d'AUBETERRE (notaire Pierre MARTIN, de Montpellier : 2 E 95/1390, vue 13 du registre en ligne, sur le site des AD 34)

- 03.09.1809 : contrat de mariage de Pierre EUZET et d'Agnès SABATIER (notaire Pierre Charles CAIZERGUES, de Montpellier : 2 E 57/450-451, aux AD 34, selon une information du bureau de l'Enregistrement de Montpellier - à vérifier).

- 24.02.1824 : achat d'une maison à Montpellier, par Pierre EUZET et Agnès SABATIER (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/217, f° 217 v., aux AD 34)

- 31.05.1825 : vente par Louis MEYNOT et Pierre MARRE, d'une terre à Pierre EUZET (époux d'Agnès SABATIER) (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/218, f° 104 v., aux AD 34).

- 20.08.1851 : contrat de mariage de Jean Jacques EUZET et de Marguerite SOUBEYRAN (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier : 2 E 58/244, aux AD 34).

- 23.04.1890 : contrat de mariage d'Antonin Louis EUZET et de Delphine Marguerite HÉRAT (notaire Auguste COULON, de Castries). Copie donnée par M. Christian EUZET.


L'étang de l'Or
(couverture, avec une photo de Stéphane ISARD, d'un hors-série de "Vent Sud", en juin 2008)

"Foulques, bécassines, râles, canards, poules d'eau ... Le gibier d'eau largement représenté fait le bonheur des chasseurs tandis que loups, daurades, anguilles, soles, crevettes ou anchois rappellent qu'au cours des années 70, près de 80 pêcheurs vivaient de cette activité. Aujourd'hui ils sont à peine une dizaine à partir sur l'étang dès les premières lueurs, à bord de leurs embarcations à fond plat appelées négafol ou négachin (littéralement "noyer un fou" ou "noyer un chien"). Un barquet à l'équilibre instable, idéal pour un étang dont la profondeur moyenne est de 1 mètre. Étonnant d'imaginer que 32 espèces de poissons communs comme l'anguille ou la carpe et 33 espèces rares, voire exceptionnelles, comme le marbré ou l'orphie, y ont élu domicile. "La plupart des poissons sont des migrateurs qui pondent en mer puis viennent ici grossir. c'est le cas par exemple de l'anguille, du loup, de la sole" explique Roland GUERRERO (lire notre article page 28), l'un des derniers pêcheurs sur l'étang. Entouré d'espaces pris sur les marais pour être cultivés, l'étang de l'Or, véritable zone d'intérêt écologique, est un site classé. Mais sa constitution complexe en évolution permanente lui confère une grande fragilité. L'apparition régulière de la malaïgue (mauvaises eaux en provençal), due à une forte teneur en nitrates et phosphates, rend alors le milieu impropre à la vie aquatique. Puis la nature reprend ses droits, le vent et la pluie viennent réoxygéner l'étang malade. Pour lutter contre la dégradation du site, de nombreuses actions de protection sont engagées. Suffiront-elles à enrayer le phénomène et permettront-elles aux nouvelles générations de pêcheurs de continuer à pratiquer leur métier ? La question est posée." (article pages 26 et 27 sur l'étang de l'Or, extrait du numéro hors-série du magazine "Vent Sud", paru en juin 2008. En plus de la qualité des articles, les photos sont de toute beauté).


Gilles GUDIN de VALLERIN : Gaston BAISSETTE et L'Étang de l'Or ; Etudes Héraultaises n° 48, 2017 ; "Histoire" ; achevé d'imprimer sur les presses de Couleur et Impression, à Castelnau-le-Lez (34) ; dépôt légal : février 2017 ; ISBN : 1621 - 4609 ; Résumé : "Gaston BAISSETTE, médecin-écrivain, a publié en 1946 un roman poétique intitulé L'Étang de l'Or. Dès 1925, il avait écrit, à l'âge de 24 ans, une première version de cet ouvrage. Tout en le situant dans son oeuvre et dans sa vie, il n'est pas inutile de comparer ces deux textes à la fois proches et lointains."



Informations sur les conjointes et les conjoints de Euzet.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

CAPDEVILLE Antoinette Louise fa Guillaume (agriculteur) et Marguerite BRUNET (sans profession) ; ° ca 1865, à Limoux (11), selon l'acte de décès mais sa naissance ne se trouve pas dans les actes de naissance de Limoux (entre 1858 et 1870) ; par contre, son frère Joseph Etienne naît à Limoux le 04.06.1870 où sont domiciliés ses parents ; il naît dans la maison de Georges SALVAIRE, rue de la Coulzanne, section de la justice, n° 14 ; x Antonin Louis EUZET (fs Jacques et Jeanne CAMMAL), le 12.02.1884, à Limoux (selon les tables décennales mais les actes eux-mêmes ne sont en ligne que jusqu'en 1875 sur le site des AD 11 - recherche faite le 24.09.2018) ; le couple n'est pas signalé au recensement de Vendargues de 1886 ; elle habite à Vendargues avec son mari quand elle meurt, le 22.02.1889, âgée de 24 ans. "La lignée" (génération 18)

HÉRAT Delphine Marguerite fa Adolphe (employé au chemin de fer) et Marie TEISSÈDRE (graphie adoptée dans le contrat de mariage mais la graphie est TREISSEDE dans l'acte de mariage et on y voit une signature TREISSEDE et une signature TRYSSEDE) ; ils sont domiciliés avec leur fille à la Crouzette, commune de Saint Aunès, canton de Mauguio (34) ; ° 20.04.1866, à la Calmette, canton de Chaptes (30) ; x Antonin Louis EUZET (fs Jacques et Jeanne CAMMAL), le 26.04.1890, à Saint Aunès (34) ; Cm 23.04.1890, Auguste COULON, notaire à Castries ; elle signe Delphine HÉRAT ; le régime est dotal, les biens présents et à venir de Delphine seront libres et paraphernaux ; son père lui constitue en dot 400 francs argent et 230 francs en bijoux et objets mobiliers : "une montre à clef, deux bagues et une paire de pendants d'orilles, le tout en or, trois paires de draps de lit et une douzaine de serviettes" ; signalée au recensement de Beaulieu de 1901, avec son mari, deux enfants (Camille 9 ans et Marthe 1 an) et un domestique ; signalée au recensement de Saint Aunès de 1906 avec son mari, leur fils Camille et ses parents, au "Quartier haut" ; signalée au recensement de Mauguio de 1911 avec son mari et trois domestiques, au "domaine de la Mourre" ; signalée au recensement de Mauguio de 1921 avec son mari et six domestiques dont Marius EUZET, son beau-frère, au "domaine de la Mourre" ; signalée au recensement de Mauguio de 1926, avec son mari et cinq domestiques, au "domaine de la Mourre" ; signalée aux recensements de Montpellier de 1931 et 1936 avec son mari, "Villa saint Hubert, Boulevard Pierre d'Adhémar" ; veuve le 11.04.1941. "La lignée" (génération 18)

JEANJEAN Marie (l'orthographe est JANJAN dans l'état civil de Pérols) fa Louis (agriculteur, domicilié en 1828 au hameau des Mazes, à Mauguio, il sait signer) et Jeanne CAMMAL(+ à Castries, le 06.08.1814) ; ° 01.04.1801, à Notre-Dame-de-Londres (34), contrairement à ce qui est indiqué dans l'état civil de Pérols pour la naissance et le décès de sa fille Rose et pour le décès de sa fille Marie, qui indique pour lieu de naissance Pompignan (30) ; x Jean François EUZET, le 05.01.1828, à Mauguio (34) ; quand elle se marie, elle est domiciliée à Mauguio "depuis plus de huit ans" ; elle ne sait pas signer ; en 1829-1834 le couple habite à Montpellier ; en 1836-1840, ils sont à Pérols ; en 1842-1843, ils habitent à Castelnau-le-Lez et en 1851-1864, ils sont à Jacou. "La lignée" (génération 16)

RIVOIRARD Germaine Philomène Jeanne fa Jean Etienne (employé de commerce, + 31.07.1936, à 59 ans, à la "Motte Rouge", chemin du plan des 4-Seigneurs, à Montpellier, selon Le Petit Méridional du 02.08.1936) et Noémie SAMUEL (employée de commerce), mariés à Saint Etienne (42), le 14.02.1898 ; ° 19.08.1900 (date de l'acte), à Saint Etienne (42) ; x Louis Camille Jacques EUZET (fs Antonin Louis et Delphine Marguerite HERAT), le 04.06.1921, à Montpellier ; signalée au recensement de Montpellier de 1931, "rue des deux ponts 4", avec son mari et leur fils Hubert ; + 28.05.1971, à Montpellier. "La lignée" (génération 19)

SABATIER Agnès fa André (travailleur de terre, + avant le mariage de sa fille) et Marguerite ARNAUD, habitant Saint Brès ; ° 03.08.1783, à Saint Brès ; x Pierre EUZET (fs Claude et Anne MARTIN), le 15.10.1809, à Saint Brès ; publication de la promesse de mariage à Saint Brès, à Mauguio et à Assas ; présents au mariage : Jean Louis ARNAUD, cultivateur, 31 ans, beau-frère de la future, Jean Louis ARNAUD, 22 ans, cousin de la future, Jean ABRIC,cultivateur, beau-frère de la future, André SABATIER, cultivateur, 24 ans, cousin de la future, tous de Saint Brès ; ni elle, ni sa mère ni son mari ne savent signer ; elle habite à Montpellier, au moins à partir de 1816 ; le 24.02.1824, François ALBE (propriétaire foncier à Saint-Jean-de-Fos) lui vend (pour 2/5ème) ainsi qu'à son époux (pour 3/5ème), une maison, à Montpellier, "à deux étages, au faubourg de la Sonnerie, section K dite de Montels, n° 114 de la matrice du role, isle Galot", avec la facilité de puisage au puits de la maison attenante de la dame CHANTAREL ; le prix est de 3000 francs ; Agnès SABATIER paye 1000 francs (sur les 1200 francs de sa part) "en monnaie d'argent", pour laquelle elle obtient une quittance ; le couple s'engage à payer 1500 francs, le 15.03.1824 et 500 francs dans 6 mois, sans intérêt jusqu'à ce terme ; la possession et jouissance part du jour de l'acte ; le vendeur signe avec le notaire (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; signalée au recensement de 1841 de Montpellier, avec son mari, Pierre EUZET, et deux enfants, André et Catherine (ménage 1174, île Grand Galion). "La lignée" (génération 15)

SOUBEYRAN ou SOUBEIRAN Marguerite fa Fulcrand (agriculteur ; il signe F. SOUBEIRAN) et Marguerite CHAPEL (sans profession) ; ° 17.03.1825 à Jacou où elle demeure quand elle se marie ; lisseuse de linge ; Cm le 20.08.1851 avec Jean Jacques EUZET : le régime est dotal ; son père lui donne en dot 400 francs dont 200 en numéraires, 50 francs en la valeur de divers meubles et 150 francs de bijoux et dorures ; elle signe mais Marguerite CHAPEL, sa mère, ne sait pas signer (notaire Barthélémy Pascal PERIDIER, de Montpellier) ; x Jean Jacques EUZET (fs Jean François et Marie JEANJEAN), le 15.10.1851, à Jacou ; le nom de SOUBEYRAN est écrit SOUBEIRAN dans l'acte de mariage ; (+) le 21.04.1906, à Jacou, veuve EUZET, "âgée de 77 ans" (ce qui la ferait naître en 1829 mais le registre d'état civil l'indique en 1825), munie des sacrements de l'église ; le curé écrit SOUBEYRAN (registre paroissial de Jacou) "La lignée" (génération 17)

VERDIER François fs ? ; x Jeanne EUZET (fa ?), le ?, à ? ; le 20.03.1547 (1548 n.s.), un couple, Jeanne EUZET et François VERDIER, reconnaissent une dette au bénéfice de Louise d'AUBETERRE, veuve d'Hugues BEGUIN, de son vivant habitant Montpellier ; le couple habite au "mas de Provensal, paroisse de Saint Marcel, terroir de Melguer", c'est-à-dire Mauguio (Saint Marcel a été absorbé par la commune de Mauguio, entre 1790 et 1794, selon le site Wikipedia). On retrouve ce mas du ou de provençal dans le registre paroissial de Saint Marcel, par exemple en 1695 (métairie de Prouvaçal), 1701 (métairie de provencal) et 1707 (métairie du provençal). Dans cet acte qui se trouve dans un minutier du notaire Pierre MARTIN, de Montpellier, on voit donc que Jeanne et François reconnaissent solidairement une dette de 15 livres tournois, suite à un achat de douze "cestiers bled thozelle" ; ils promettent de payer en argent ou en "bled" au jour et fête de la "nativité de Saint Jean Baptiste proche venant" (24.06.1548) ; l'acte est passé à Montpellier, en présence de Jean DESCHAMPS, cordonnier de Montpellier.



5/ Méthodes

sommaire

haut de page

Les lignées issues de l'Hérault.

Mauguio.

Mauguio (suite 2).