La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

Les branches du Mas-de-Londres.
(T 90)



Pour mieux situer les EUZET du Mas-de-Londres, il est suggéré:

de se reporter au fichier de cette lignée dans "la totalité de la lignée". (générations 9 à 16)




Signification des abréviations :
° : naissance
b : baptême
p : parrain
m : marraine
fs : fils
fa : fille
test : testament
x : mariage
Cm : contrat de mariage
+ : décès
(+) : enterrement









La présentation du lieu.
L'état des connaissances.
Questions.
Le recensement de 1901

La présentation du lieu

Jusqu'à la Révolution, le Mas-de-Londres s'est appelé le Château ou, plutôt, le Castel de Londres avec, au pied de sa colline, le mas d'Alègre, qui a constitué, peu-à-peu, la nouvelle agglomération, à partir du XVIe siècle.


Carte IGN n° 2742 ET

L'état des connaissances

2/ L'état des connaissances

XVIIe siècle.
XVIIIe siècle.
XIXe siècle.


Les EUZET de Sueilles qui s'installent au Mas-de-Londres au XVIIe siècle :


Génération 1
"La lignée". (génération 9)

Jacques (fs Fulcrand (écrit "Foucrand") et Ant(h)onie GARONNE, du mas de Sueilles (écrit "Suelhes"), à Saint Etienne de Cazevieille) ; il est cité dans un testament de son père, le 26.05.1586 comme Jacques HEUZET, son fils non marié ; x Gellie FOURNIER en 1610 : Cm le 24.06.1610, notaire Jean ROUSSEL, de Montpellier ; dans ce Cm, il donne 60 livres en augmentation d'augment à Gellie FOURNIER, plus les bagues et robes qu'il lui donnera pendant le mariage ; de son côté, son père lui donne 150 livres pour tous ses droits paternels, maternels et fraternels ; lui même promet d'apporter 300 livres pour nourrir et entretenir sa future épouse ; celle-ci reçoit comme dot la moitié des biens de son père et de sa mère (à percevoir après leur décès) ; sont présents au Cm : Antoine BUREAU (il signe BUREAULD ou BEREAULD) , prêtre et curé de l'église de la Canourgue de Montpellier, Jean COULLET (il signe COULET) du mas de Roubiac à Cazevieille, Antoine REBOUL (demi-frère de Gellie FOURNIER), Antoine REBOUL et André ALEGRE, du château de Londres, Jean EUZET (frère de Jacques), Gaillardet JEAN, de Cazalis (il signe), Antoine SURGIERES (il signe) ; Jacques EUZET ne sait pas signer (aucune signature EUZET n'apparaît, ce qui suppose que son père ne sait pas signer non plus) ; dans la même année 1610, il est créancier d'André GUIZARD (de Saint-Gély-du-Fesc) à qui il prête du blé le 9 janvier, pour un montant de 14 livres que GUIZARD rembourse par acte du 4 septembre ; il prête 300 livres à Pierre COULLET (qui signe COLLET), le 6 janvier ; il prête du blé pour un montant de 18 livres à Georges COULLONDRE (du mas de Coulondre, à Saint-Gély-du-Fesc), le 4 septembre ; pour tous ces contrats de l'année 1610, Jacques EUZET est dit "du mas de Suelhes" ; il sera ensuite domicilié au Mas d'Alègre, paroisse du château de Londres, comme on le voit dans le testament du 11.11.1613 de Fulcrand, son père, où il est cité comme : "son fils a présent résidant au château de Londres (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; le 11.11.1616, une transaction financière met en jeu Jacques EUZET, fils de Fulcrand du mas de Sueilles, à présent habitant du Château de Londres ; le 28.02.1617, Jacques EUZET, beau-fils du feu FOURNIER est présent au mariage d'Antoinette FOURNIER, fille de Jacques FOURNIER et de Gracie JEAN ; le 20.04.1618, un acte concernant une ALEGRE est fait en faveur de Jacques EUZET habitant au mas d'Alègre. ; le 25.09.1618, Antoine REBOUL, fils de feu Guiraud REBOUL, tailleur du mas d'Alègre, prévoit dans un nouveau testament une clause en faveur de Gellie FOURNIER femme de Jacques EUZET ; le 13.12.1644, il récupère la dot accordée à Antoinette, sa fille décédée sans enfants, des mains de Pierre DELMAS, son mari survivant, grâce à la clause dite du droit au retour prévue au contrat de mariage de sa fille (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; on retrouve une dernière fois Jacques EUZET du mas d'Alègre, le 19 février 1653, à l'occasion d'une reconnaissance féodale qu'il fait au Marquis de Londres pour une terre au terroir de Gabriac (pour le même terrain, il y a une nouvelle reconnaissance en février 1685 mais faite cette fois par Fulcrand 2 EUZET au profit de Jeanne de SOUBIRAN DARIFAT, veuve et héritière de Blaise de ROQUEFEUIL ; dans cet acte, la reconnaissance précédente est rappelée et il est indiqué que Jacques était le père de Fulcrand 2, celui que l'on retrouve à la génération suivante).

Génération 2 "La lignée". (génération 10)

Fulcrand (fs Jacques et Gellie FOURNIER) ; x Jeanne PRUNET Saint-Martin-de-Londres ; le compoix de 1672 (du "Mas d'Alègre") fait apparaître la maison de Fulcrand EUZET ; celle-ci fait l'objet d'une reconnaissance féodale par Fulcrand et Jean EUZET, père et fils, au profit de Pierre de ROQUEFEUIL, Baron de la Roquette, Seigneur du Castel de Londres, le 08.03.1705 ; Fulcrand EUZET s'était aussi installé à Saint-Martin-de-Londres, probablement dès 1667, année où il loue une maison au faubourg de Saint-Martin-de-Londres. ; il assiste sa nièce, Marie PRUNET (fille de Marguerite EUZET, sa soeur) quand elle se marie, le 20.02.1696 ; il fait son testament le 01.01.1698 (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres). Saint-Martin-de-Londres

Antoinette (fa Jacques et Gellie FOURNIER) ; x Pierre DELMAS, des Matelles, le 12.03.1637 (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles) ; sa dot est, notamment, de 300 livres, deux robes cadis un coffre en bois de noyer, six linceuls en toile de ménage, un matelas ; il n'y a pas de droit d'augment dotal ; un droit de retour de la dot est prévu en cas de décès sans enfants ; le 24.12.1643, elle fait son testament (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles), lègue à son mari, sa soeur (le prénom n'est pas donné), Antoinette COULET, sa cousine germaine, fille de Georges COULET, sa filleule Anne GRAS, fille de Guillaume, et déclare son père, Jacques EUZET, comme héritier universel et général ; elle décède ensuite (fin 1643 ou en 1644) car, par acte du 13.12.1644, son père récupère sa dot, en vertu de la clause du droit au retour (notaire Barthélémy GREGOIRE, des Matelles).

Marie (fa Jacques et Gellie FOURNIER) ; x Jean PRUNET. Saint-Martin-de-Londres, Cm 22.02.1641, notaire Anthoine Causse Saint-Martin-de-Londres

Marguerite (fa Jacques et Gellie FOURNIER) ; x Jean PRUNET vieux. Saint-Martin-de-Londres ; testament, le 30.11.1689 (notaire Jean François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres), dans lequel elle lègue 100 livres, la moitié d'une chaîne d'argent et une bague d'or à leur fille Marie PRUNET qui se mariera avec Fulcrand ALEGRE, le 20.02.1696 (contrat de mariage le 20 février, notaire Gervais MAUMEJEAN, de Saint-Martin-de-Londres) ; elle est déjà décédée quand sa fille se marie. Saint-Martin-de-Londres

Génération 3 "La lignée". (génération 11)

Jean (fs Fulcrand x Jeanne PRUNET) ° 28.08.1666 (d'après la provision d'office de maire de Saint-Martin-de-Londres, en 1723, mais le lieu de naissance n'est pas indiqué) ; x Marguerite PRUNET, Cm du 09.10.1698, à Saint-Martin-de-Londres, notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; la maison du mas d'Alègre est vendue par Jean EUZET à Fulcrand CANCEL (qui habite au Castel), le 28 avril 1715 ; il ne s'agit pas seulement de la maison mais aussi de jardins, champs, vignes et même des meubles, ce qui signe le départ définitif de cette branche des EUZET de Sueilles du mas d'Alègre, c'est-à-dire du Mas-de-Londres. Saint-Martin-de-Londres

Anne (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET) x Henri MALLIEN, microfilm Mormons n° 1226595 ; testament 25.01.1727, notaire Jean-Jacques Prunet, de Saint-Martin-de-Londres. Saint-Martin-de-Londres
Catherine (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET) x Louis ANDRE 28.09.1683, Saint Guilhem le Désert, notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres. Saint-Martin-de-Londres

Marguerite (fa Fulcrand et Jeanne PRUNET) 1x François de SAINT JULLIEN ; 2x Guillaume CAUSSE 01.10.1684, notaire Jean-François CAUSSE, de Saint-Martin-de-Londres ; testament 25.10.1736, 2 E 81/22 (AD 34) Saint-Martin-de-Londres



Les EUZET de Sueilles qui s'installent au Mas-de-Londres au XVIIIe siècle :



1ème branche :

Génération 1
"La lignée". (génération 12)

Jean (fs Sébastian et Giniesse EUZET) "majeur de 25 ans" en 1711, donc une naissance vers 1686, au plus tard ; x Catherine CANCEL ; Cm 12.09.1711, notaire Pierre TESSES, de Montpellier ; il habite le Rouet mais il est alors emprisonné suite à la plainte de Catherine CANCEL qu'il avait rendue enceinte cinq ans auparavant et qui avait donné naissance à un fils appelé Jean (pour les détails sur ce Cm, voir "la suite 1", rubrique de Catherine CANCEL) ; c'est peut-être lui qui est admis à l'Hôtel des Invalides, à Paris, le 01.05.1749 : "Jean HEUZET originaire de la Roquette", près Montpellier, donc le Mas-de-Londres ; à noter qu'au décès de Catherine CANCEL (à Montpellier, le 21.10.1757), elle est dite "veuve de M. EUSET du chateau de la Roquette" ; ces deux mentions signifient certainement que le passage par le Rouet n'a été qu'un étape, tant pour Sébastian que pour Jean et que c'est le Mas-de-Londres qui constituait véritablement le lieu d'attache permanent.

Génération 2 "La lignée". (génération 13)

Jean (fs Jean et Catherine CANCEL) baptisé au Mas-de-Londres (oû vivaient Catherine CANCEL et ses parents), "environ cinq ans" avant le Cm de leurs parents qui a eu lieu le 12.09.1711 ; il est donc né vers 1706, probablement au Mas-de-Londres ; le Cm précise qu'on lui a "donné le nom de Jean" ; on peut donc supposer qu'en tant qu'enfant naturel, il n'avait que ce prénom comme nom mais, qu'après le mariage de ses parents, il a dû être reconnu et s'appeler, dès lors, Jean EUZET, comme son père ; on ne peut pas exclure l'hypothèse que le Jean EUZET admis à l'Hôtel des Invalides en 1749 soit ce Jean-ci et non son père ; autre hypothèse : c'est peut-être lui qui est maréchal-ferrant, en 1755. En effet, dans le minutier du notaire Fulcrand MAUMEJEAN, des Matelles, on trouve un acte concernant Catherine QUATREBRAS (veuve du berger Antoine JOURDAN) qui fait une cession de créance à "Jean EUZET son cousin, maréchal-ferrant, originaire du Castel de la Roquette, demeurant actuellement aux Matelles" (acte du 28.03.1755) mais, encore une fois, cette minute pourrait correspondre au père comme au fils, puisque leurs métiers respectifs ne sont pas précisés par ailleurs.



2ème branche :

Génération 1 "La lignée". (génération 14)

Jean Baptiste (fs Jacques et Marie Jeanne COLLET) ° 10.11.1758 ; cultivateur, propriétaire foncier ; x Françoise BOUVIER (ou BOUVIÉ), le 20.09.1786 ; il ne sait pas signer + 21.04.1833, au Mas-de-Londres où il est domicilié (l'acte de décès indique la + de "Jean EUZET, veuf de Françoise BOUVIÉ")

Génération 2 "La lignée". (génération 15)

Fulcrand (fs Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 16.11.1792, au Mas-de-Londres (parrain : Fulcrand EUZET, son oncle paternel, de la paroisse de Cazevieille).
Marie (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 26 pluviôse an 3 (14.02.1795), au Mas-de-Londres ; x Jacques ALLEGRE, le 14.10.1813, au Mas-de-Londres ; bans passés à Montpellier et au Mas-de-Londres ; elle demeure "à Montpellier depuis trois ans" quand elle se marie ; le bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres indique un Cm le 30.09.1813, notaire ROUX (dot du quart des biens des parents et un revenu de 40 francs au Mas-de-Londres) ; elle est sans profession et ne sait pas signer ; au mariage, assiste notamment Pierre EUZET (37 ans, qui signe) ; + 06.05.1868, au Mas-de-Londres.
Marie (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 20 pluviôse an 7 (08.02.1799), au Mas-de-Londres ; + 9 thermidor an 8 (28.07.1800, au Mas-de-Londres.
Fulcrand (fs Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 14 frimaire an 9 (05.12.1800), au Mas-de-Londres.
Marie (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° 4 thermidor an 11 (23.07.1803, au Mas-de-Londres ; domiciliée au Mas-de-Londres ; x Pierre Augustin SALAGÉ, le 10.01.1828, au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; + 16.08.1867, au Mas-de-Londres.
Anne (fa Jean Baptiste et Françoise BOUVIER) ° vers 1806 ; + 09.12.1815, au Mas-de-Londres, "âgée de 9 ans".



Les deux branches des EUZET de Sueilles qui s'installent au Mas-de-Londres au XIXe siècle :

1ème branche :

- Une première branche issue de Sueilles voit un autre fils de Jacques EUZET et de Marie Jeanne COLLET s'installer un temps au Mas-de-Londres.

Génération 1
"La lignée". (génération 14)

Jacques (fs Jacques et Marie Jeanne COLLET) ° vers 1746, à ?, selon l'âge indiqué au décès ; x Marie SOULAS, le 22.04.1788, à Viols-le-Fort ; domiciliés à Peyrebrune, au moins jusqu'en 1806 (BMS de Cazevieille)) ; le 16.03.1820 domiciliés à Viols-le-Fort (jugement du tribunal civil concernant leur fils Jacques Joseph) ; + 26.06.1828, à 82 ans, à Viols-le-Fort. Peyrebrune et Viols-le-Fort

Génération 2 "La lignée". (génération 15)

Jean Baptiste (fs Jacques et Marie SOULAS) ° 24.02.1806, à Cazevieille ; agriculteur, cantonnier puis, rentier ; x1 Marie ROUSSEL, le 06.08.1826, à Notre-Dame-de-Londres ; x2 Rosalie Marguerite Ursule TEISSEDRE, le 31.03.1834, à Notre-Dame-de-Londres ; il habite au Mas-de-Londres quand il se marie la deuxième fois ; publications au Mas-de-Londres et à Notre-Dame-de-Londres ; il ne sait pas signer ; + 30.03.1887, à Notre-Dame-de-Londres. Notre-Dame-de-Londres
Jean Joseph (fs Jacques et Marie SOULAS) ° 2 germinal an 3 (22.03.1795), à Cazevieille ; x Marguerite CAIZERGUES, le 04.12.1822, à Viols-le-Fort ; Cm le 20.11.1822, notaire Jean Jacques MASSAL, de Montpellier ; il est signalé comme voiturier au recensement de Viols-le-Fort de 1836 ; il est signalé comme muletier au recensement de Viols-le-Fort de 1841 ; au mariage de leur fille Elisabeth (en 1846), le couple est installé au Mas-de-Londres ; le recensement de 1846 du Mas-de-Londres le signale comme paire au "domaine des Plaines" avec son épouse, leur fille Marie (célibataire), leur beau-fils, domestique, Jean Antoine FRANCÈS dit VIALA, leur domestique Jean FRANCÈS et un berger, André CARRIEU ; au recensement de 1851 du Mas-de-Londres, ils ne sont plus là, le domaine des Plaines étant affermé aux JAOUL ; il faudra étudier le contrat de mariage de leur fille Marie (en 1849) pour savoir où la famille s'est déplacée ; + 11.11.1859, à Viols-le-Fort ; les déclarants sont Jacques CAIZERGUES (son beau-frère) et Fulcrand CLAPAREDE (un voisin), rouliers à Viols-le-Fort ; il est indiqué comme cultivateur et veuf de Marguerite CAIZERGUES ; le décès a eu lieu "dans la maison de sa fille audit lieu" Viols-le-Fort

Génération 3 "La lignée". (génération 16)

Elisabeth (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 05.10.1823, à Viols-le-Fort ; sans profession ; domiciliée au Mas-de-Londres ; x Jean Antoine FRANCÉS, le 20.01.1846, au Mas-de-Londres ; publications à Saint-Martin-de-Londres et au Mas-de-Londres ; elle ne sait pas signer ; + 20.09.1851, à Saint-Martin-de-Londres. Viols-le-Fort
Marie (fa Jean Joseph et Marguerite CAIZERGUES) ° 29.11.1827, à Viols-le-Fort (date de l'acte) ; elle est signalée avec ses parents au Mas-de-Londres, au "domaine des Plaines" au recensement du Mas-de-Londres de 1846 ; x Jean ARNAUD (ARNAUD dit VIALA, selon le recensement de 1846 du Mas-de-Londres), le 01.08.1849, à Viols-le-Fort ; Cm le 22.07.1849, notaire SALZE, de Saint-Martin-de-Londres ; régime dotal ; les objets mobiliers apportés par l'époux ont une valeur de 300 francs (information du bureau de l'enregistrement de Saint-Martin-de-Londres) ; le couple habite à Montpellier quand leur fils Jean Baptiste ARNAUD s'y marie, le 20.09.1875 ; elle ne sait pas signer.


2ème branche :

- Une deuxième branche issue de Sueilles voit trois petits-enfants de Jacques EUZET et de Marie Jeanne COLLET (et enfants de Fulcrand EUZET et de Françoise ICARD) s'installer au Mas-de-Londres.

Génération 1 "La lignée". (génération 15)

Jean Baptiste (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ° 29.04.1789 à Cazevieille ; à l'armée : réf 1 R 114, agriculteur, taille 1m72, classe 1809 ; son suppléant (Claude BOISSET) est incorporé le 10.04.1810 dans le régiment d'infanterie légère du département du Gard de l'an 14 ; fermier, agriculteur ; 1x Marie Pascale JEAN , le 31.08.1813, à Cazevieille (elle est parfois appelée Marie JEANJEAN dans certains actes : voir la question 6 dans "garrigues suite 3a") ; il est "fermier à la Liquière", au Mas-de-Londres, au moins de 1816 à 1819 ; 2x Marie ITIER 15.05.1831, à Grabels (il habite alors Combaillaux) ; Cm 07.05.1831, notaire GRASSET (information du bureau de l'enregistrement de Montpellier) ; + 24.08.1835, à Grabels.
Jacques ou Jean Jacques dans certains actes (fs Fulcrand et Françoise ICARD) ° 21.12.1791, à Cazevieille ; x Anne NOUGALLIAT (parfois écrit NOUGAILHAC ou encore NOUGAILLAT), le 21.02.1827, à Vacquières ; domicilié au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie", au moins de 1827 à 1836 ; Cm notaire CROUZET, le 16.01.1827 ; au recensement de 1836 du Mas-de-Londres, il est signalé avec son épouse (dont le nom est écrit NOUALHAC), 4 enfants (François 9 ans, Joséphine 6 ans, Calixte 3 ans, Henriette 1 an) et 1 domestique Jean BOUDON, 29 ans ; domicilié "au domaine de Vedel, à Sauteyrargues, au moins de 1855 à 1863 ; fermier, agriculteur ; + 25.09.1863, à Sauteyrargues Vacquières et Sauteyrargues
Marie Angélique (fa Fulcrand et Françoise ICARD) ° 17 prairial an 6 (05.06.1798), à la métairie de Sueilles, à Cazevieille ; x Jean Louis JEAN, le 27.11.1821, au Mas-de-Londres ; "demeurant depuis environ 6 ans à la métairie de la Liquière", au Mas-de-Londres ; Cm notaire ROUX, le 08.11.1821 : elle a 3000 francs et 200 francs de dorures (informations de l'enregistrement) ; + 11.12.1823, au Mas-de-Londres.

Génération 2 "La lignée". (génération 16)

François Fulcrand (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 13.10.1827, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; signalé au recensement de 1836 au Mas-de-Londres avec ses parents ; 1x Thérèse Elisabeth NOUVEL, le 25.02.1867, à Vacquières ; 2x Marie Thérèse ARGELLIERS, le 21.02.1873, à Vacquières ; il signe ; propriétaire ; + 16.03.1882, "dans l'hospice d'humanité", à Montpellier. Vacquières
Jean Baptiste Hipolite (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 31.08.1829, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie"; + 02.03.1830, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie".
Françoise Joséphine, écrit Joséphine Françoise dans certains actes (fa Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 21.04.1831, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; signalée au recensement de 1836 au Mas-de-Londres avec ses parents ; domiciliée au domaine de Vedel à Sauteyrargues quand elle se marie ; x Jean François BOISSIER, le 12.05.1855, à Sauteyrargues ; en 1866, elle réside à Gailhan-et-Sardan (canton de Quissac, dans le Gard). Sauteyrargues
Jean Calixte (fs Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 03.03.1833, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; signalé au recensement de 1836 au Mas-de-Londres avec ses parents ; agriculteur, cultivateur, propriétaire ; résidant "à la métairie de Vedel", à Sauteyrargues quand il se marie ; x Rose Lucie JEAN, le 19.02.1865, à Vacquières ; + 21.07.1911, à Vacquières Vacquières
Françoise Henriette Louise (fa Jacques et Anne NOUGALLIAT) ° 22.09.1835, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Borie" ; signalée au recensement de 1836 du Mas-de-Londres avec ses parents ; x Antoine COULONDRE, le ? à ?, selon l'acte de donation-partage de septembre 1866 (elle réside alors à Claret).

Françoise (fa Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 29.09.1813, à Cazevieille ; couturière ; x Joseph DUPIN, le 20.08.1834, à Grabels ; Cm 02.08.1834, notaire MAUMEJAN (information du bureau de l'enregistrement de Montpellier, renvoi de Saint-Martin-de-Londres) : constitution de dot, 200 francs ; elle habite à Combaillaux en 1834 ; elle habite ensuite à Grabels avec son mari (9 enfants selon les recensements de Grabels) Grabels
Jean Jacques (fs Jean Baptiste x Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 25.01.1816 au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; en 1839, il habite à Vendargues et il est charretier : il est bénéficiaire d'une lettre de change de 100 francs par Alexandre JEANJEAN à un an de date sur TISSIÉ-SARRAN, banquier à Montpellier (notaire Gustave LAJARD, de Castries) ; x Jeanne BERTHÉZÈNE, le 30.06.1841, à Vendargues ; présent au mariage : Cyprien Gustave LAJARD, notaire de Castries (38 ans) ; Cm 04.05.1841, notaire Gustave LAJARD, de Castries ; dans le Cm, il est dit natif de Saint-Martin-de-Londres ; le Cm prévoit les dispositions suivantes : régime dotal, une dot de 300 francs , valeur des dorures et bijoux de l'épouse, l'usufruit et jouissance d'une terre vigne située au terroir de Mauguio, tenement au taureau, d'environ 50 ares, l'usufruit et jouissance d'un logement dans la maison que ses parents possèdent à Vendargues, logement occupé par Jean BARRE, comprenant une cuisine, une chambre au premier étage et une petite pièce servant d'entrée ; le Cm prévoit aussi que le père de l'épouse s'oblige à nourrir et entretenir la future épouse pendant deux ans, soit 150 francs par an ; son père se réserve le retour des objets donnés en cas de prédécès de l'épouse et de ses descendants ; en marge de l'acte, il est écrit que "revenant sur la donation d'usufruit de l'objet ci-dessus, les parties nous ont fait remarquer que c'est par erreur que le père en a fait la donation, c'est au contraire la dite Marie CAIREL épouse BERTHÉZÈNE, mère de la future épouse, dûment autorisée de son mari qui en fait la donation à sa fille" ; le Cm est passé en présence de Mathieu TESTON, instituteur, et de Jean RICHARD, agriculteur, les deux de Vendargues ; il signe EUZET Jacques ou simplement EUZET ; agriculteur ; domicilié à Vendargues quand leur fils, François Cyprien, se marie, le 18.02.1865 ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Jeanne Julie, se marie, le 22.05.1865 et indiqué comme "agent rural" ; signalé au recensement de Saint-Nazaire-de-Pézan de 1866 avec Jeanne BERTHÉZÈNE, leurs enfants Rosalie (en fait, Marie Françoise) et Honoré, et quatre domestiques : Pierre TEISSON, Jean MAZOLLIER, Auguste REY et Pierre Charles RASTOUL et il est indiqué comme "payre" (au mas du Grés) ; domicilié à Saint-Nazaire-de-Pézan quand leur fille, Marie Françoise, se marie, le 27.05.1868 et il est indiqué comme "metayer", au mas du Grés ; le recensement de 1872 de Saint-Nazaire-de-Pézan ne le signale plus ; il n'est pas non plus signalé dans les recensements de Vendargues et d'Aumelas de 1872 ; "homme d'affaires de M. d'ALBENAS, âgé de 60 ans, domicilié au château", d'Aumelas, le 09.12.1875 ; signalé comme "régisseur", au château d'Aumelas, avec son épouse, dans le recensement d'Aumelas de 1876 ; + 19.01.1880, à Vendargues, "dans sa maison d'habitation sise au présent lieu". Vendargues et Saint-Nazaire-de-Pézan
Jean Baptiste (fs Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 27.01.1818, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; + 24.02.1818, au Mas-de-Londres.
François (fs Jean Baptiste EUZET et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 27.01.1818 au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; bourrelier ; x Marie Anne Albine ROUQUETTE, le 20.04.1855, à Montpellier ; le même acte donne la reconnaissance et la légitimation de leur fille Marie Françoise Augustine née le 05.03.1855 ; les futurs déclarent qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage, alors que le bureau de l'enregistrement de Montpellier indique pourtant qu'il y a eu un contrat de mariage le 02.04.1855, passé devant le notaire DUSFOUR (à vérifier) ; + 11.07.1865, à Montpellier. Montpellier
Anne (fa Jean Baptiste et Marie Pascale JEAN ou JEANJEAN) ° 15.03.1819, au Mas-de-Londres, "au domaine de la Liquière" ; née à 3 heures du matin, sa mère est décédée à 4 heures du matin, "après avoir accouché" ; la déclaration a été faite par Françoise BOUVIÉ, sage-femme, épouse de Jean EUZET. Grabels


La situation d'après le recensement de 1901 :

Il n'y a aucun EUZET, en 1901, au Mas-de-Londres.


Questions

- Il y a un Antoine EUZET qui est cordonnier au mas d'Alègre et qui fait une reconnaissance féodale, le 11 mars 1705, en faveur de Pierre de ROQUEFEUIL, Seigneur du Castel de Londres, de Viols et autres places, pour des champs et des vignes. Il est marié avec Marie RICARD. Ce couple était certainement passé ou revenu au catholicisme, après avoir été protestant. En effet, nous les retrouvons à Montpellier, le 17 octobre 1702. Lui est alors "garçon cordonnier". Leur passage est marqué dans le registre protestant de ceux qui sont renvoyés dans leur commune avec leurs papiers pour s'y marier. Ils sont : tous deux du Château de la Roquette et renvoyez avec leurs papiers à la paroisse dudit lieu.

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Les lignées issues de l'Hérault

Le Mas-de-Londres (suite 1)

Le Mas-de-Londres (suite 2)