La lignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34).

La branche du Broc.
(T 24 suite 1)



Références
Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Méthodes




La vue de la plaine depuis Le Broc
(photo J.C.E du 10.07.2004)



4/ Références

- Microfilm Mormons. Ardes-sur-Couze n° 2127401.

- Etat civil Le Broc (numérisés) aux AD 63, de 1823 à 1892.

- Etat civil de Neuilly-sur-Seine (92), à la mairie de Neuilly.

- Etat civil de Paris, aux AD 75.

- Etat civil d'Issoire, aux AD 63.



Informations sur les conjointes et les conjoints de EUZET.
Voir aussi
Les patronymes des conjoint(e)s

ACHARD Marie fa Jean [serrurier, + 06.01.1801 (16 nivose an 9), à Issoire] et Gabrielle FAUGUET (+ 04.08.1807, à Issoire) ; ° 02.04.1800 (12 germinal an 8), à Issoire ; quand elle se marie, elle demeure "aux Pradeaux chez madame veuve CHOUCETTE depuis plus de six mois" ; les publications de promesses de mariage ont été faites à Issoire (63), aux Pradeaux (63) et à Ardes (63) ; x Jean EUZET (fs Claude et Marie PRADIER), le 10.04.1823, à Issoire ; elle ne sait pas signer ; elle habite ensuite Issoire ; + 21.08.1856, à Issoire.

ARNAUD Marguerite fa Jean Baptiste (propriétaire, cultivateur, domicilié à Issoire) et Jeanne ORINE (sans profession) ; ° 05.10.1850, à Issoire ; x Jean Baptiste EUZET (fs Jean Germain et Julliette Marguerite BROSSEL), le 30.04.1872, à Issoire ; elle signe mais ses parents ne savent pas signer ; Cm 28.04.1872, notaire de VARENES, d'Issoire ; présents au mariage : Jean ORINE, 56 ans, son oncle, et François ARNAUD, 32 ans, gendarme à Bourges, son frère qui ne sait pas signer ; lingère quand elle se marie, elle est épicière en 1901, quand sa fille Anna se marie.

BESSON Jeanne Anne fa Pierre et Gabrielle EUZET ; ° 26.07.1846, à Issoire ; x Jean Germain EUZET (fs Jean et Marie ACHARD), le 28.11.1865, à Issoire (à l'âge de 19 ans) ; nièce de Jean Germain EUZET et dispense de parenté entre oncle et nièce, autorisée par le décret impérial du 01.10.1865 ; Cm le 23.11.1865 (notaire AUDIBERT, d'Issoire) ; domiciliée à Issoire ; elle signe ; repasseuse mais elle est indiquée comme lingère au recensement d'Issoire de 1876 ; veuve, le 07.06.1878 ; elle essaie de vendre le fonds de commerce, dès le 13.11.1878, comme on le voit dans cet avis : "A vendre au rabais par suite de décès. Papiers peints assortis, Glaces, Marbres, etc. S'adresser à Mme Veuve EUZET-BESSON, Boulevard de la Caserne, à Issoire" (Le Moniteur d'Issoire) ; il faut croire que la vente n'a pas pu se faire puisque, le 10.10.1883, elle fait paraître un nouvel avis : "A vendre en gros ou en détail un Fonds de Commerce de marbrerie et papiers peints, etc. S'adresser à Mme Veuve EUZET-BESSON, Boulevard de la Caserne, à Issoire" (Le Moniteur d'Issoire) ; elle se remarie à Issoire, le 06.11.1883, avec Edouard Alfred LOUBARESSE (employé du chemin de fer, à Clermont-Ferrand) ; elle est sans profession quand elle se remarie ; au mariage, assistent, notamment, Jean CONTOU (son beau-frère, armurier à Issoire) et Jean Baptiste EUZET (son neveu) ; elle signe Jeanne Anne BESSON ; il y a trois signatures EUZET ;

BESSON Pierre fs Pierre (menuisier) et Jeanne ACHARD, à Issoire ; ° 31.03.1820, à Issoire ; x Gabrielle EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le ?, à ? ; domicilié à Issoire, "Quartier de la caserne", en 1851, "Boulevard de la caserne", en 1872 (recensements) ; plâtrier ; les publicités parues dans Le Moniteur d'Issoire après le mariage de sa fille avec Jean Germain EUZET montrent qu'il y a eu une association EUZET-BESSON, Boulevard de la caserne ou, du moins, que Germain EUZET a repris l'entreprise de son beau-père ; + 06.09.1879, à Issoire, dans son domicile, "Boulevard de la Halle" ; il est indiqué comme ancien plâtrier-peintre quand il meurt et les déclarants sont Jean CONTOU (armurier à Issoire, son gendre) et Pierre JULIEN (coutelier, un ami) qui signent l'acte de décès.

BROSSEL Julliette Marguerite fa Antoine (déjà + 11.12.1843 ; il signe) et Jeanne BRAVARD (elle ne sait pas signer), d'Ardes ; ° 10.02.1830, à Ardes-sur-Couze (63) ; x Germain EUZET (fs Jean et Marie ACHARD), le 14.02.1849, à Ardes ; elle a 19 ans et habite Ardes quand elle se marie ; publications à Ardes et au Broc ; le couple s'installe à Paris en 1859, à la suite des problèmes liés au coup d'état de 1851 (voir les détails plus loin) ; veuve le 17.08.1870, elle enterre son mari le 18, après une messe à l'église de Lorette, à Paris ; marchande de vin, à Paris, en 1872 (2 ans après le décès de son mari, lui-même marchand de vin) ; au mariage de son fils, Jean Baptiste (en 1872, à Issoire), elle signe Julliette mais dans le corps de l'acte, elle est désignée par le seul prénom de Marguerite, de même lors du décès de Jean Baptiste (en 1895) ; par contre, lors des déclarations de promesses de mariage (les 4 et 11.02.1849) et dans l'acte de mariage, elle est désignée sous le prénom de Jullette (et non Julliette ou Marguerite ou encore Guillette, comme on le voit dans la table décennale du registre d'Ardes) ; dans l'acte de naissance, c'est Julliétte dans le corps de l'acte et Juliètte dans la marge ; en 1880, elle écrit au Sous-Préfet d'Issoire pour obtenir un secours, en compensation de ce qu'a subi son mari, victime du coup d'état de Napoléon III ; dans ce courrier, elle retrace les évènements qui se sont passés et leurs conséquences : "(...) Le 14 février 1849, elle a épousé EUZET Jean Germain, alors boulanger au chef-lieu de la commune du Broc, canton et arrondissement d'Issoire. Leur commerce prospérait lorsque le Coup d'Etat du 2 décembre 1851 est venu les frapper. En effet, le 4 ou le 5 décembre un mandat d'arrêt a été décerné par Monsieur le Juge d'Instruction contre son mari, qui a du fuir et abandonner sa femme avec un jeune enfant et ses affaires. Pendant les mois de décembre, janvier, février et mars si rigoureux en Auvergne, EUZET, pour échapper aux recherches et poursuites dont il était l'objet a été obligé de se cacher et de courir dans la campagne d'un asile à l'autre. Enfin, fatigué et malade de cette existence pénible, le 19 mars 1852, il s'est présenté à la Maison d'Arrêt à Issoire où il a été écroué et détenu ; le lendemain 20 mars, il était mis en liberté sur un ordre de Monsieur le Sous-Préfet, sans avoir subi aucun interrogatoire. Cette fuite, l'abandon pendant quatre mois de la boulangerie, ont occasionné de grandes dépenses et ont porté à la position d'EUZET et de sa famille une atteinte si grave que leur avenir a été compromis. En 1859, il quittait le Broc pour aller à Paris où il est décédé le 17 août 1870, rue Neuve Coquenard n° 32 laissant sa veuve dans la plus grande gêne. Depuis quelques années, elle s'est retirée à Issoire et pour subvenir à ses besoins, elle a été dans la douloureuse nécessité, à son âge (51 ans) de se mettre en service (...)" ; effectivement, le reste du dossier (F15/4067/36 aux Archives nationales) indique qu'elle était domestique à Issoire ; il est dit aussi que "les ressources de la pétitionnaire sont complètement nulles ; après la mort de son mari elle a été obligée de se placer comme domestique" ; le dossier précise encore qu'elle a un fils qui est marié mais nullement à sa charge, qu'elle n'a pas d'infirmités, que sa moralité est bonne et que sa conduite politique actuelle est également bonne et donc qu'il faut lui accorder un secours ; + 24.01.1901, à Issoire, en son domicile "18, Boulevard de la Sous Préfecture", âgée de 71 ans ; dans cet acte, elle est dite veuve de EUZET Jean Baptiste (comme on le constate souvent, quand il n'y a pas de parents déclarants et qu'il s'agit d'une personne âgée, surtout dans une grande ville, il y a des erreurs sur les patronymes des conjoints ou des parents décédés).

EMERY Francis fs Jean Baptiste et Virginie Rosalie BÉGUIN ; ° 31.05.1821, à Saint-Soupplets (77) ; les TD des Archives de Saint-Soupplets indiquent Francisque comme prénom et ESMERY comme nom mais les actes d'Etat civil de la commune ne sont pas en ligne : il faudrait vérifier ; x1 Louise Henriette ECORCHEVILLE ; veuf, le 13.08.1872 ; dans l'acte de décès de son épouse, à Neuilly, son prénom est Francis, son nom EMERY et il signe EMERY ; x2 Jeanne EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le 18.02.1873, à Neuilly, dans le département de la Seine (devenu Neuilly-sur-Seine, dans le département des Hauts-de-Seine) ; pas de Cm ; ses parents sont décédés à Saint-Soupplets quand il se marie ; il est tailleur d'habits et il habite "5 bis, passage Masséna" ; dans cet acte, son prénom est Francis et son nom est écrit EMERY ; sont présents pour lui : Louis Charles LACAMBRE (59 ans gérant à Neuilly, passage Masséna, n° 2) et Jacques GRAFF (37 ans, employé à Neuilly, rue Perronet, 31) qui signent avec le couple ; veuf une seconde fois, le 25.08.1902 ; + 24.10.1903, à Neuilly-sur-Seine, à la même adresse, âgé de 82 ans ; le décès est déclaré par Anaïs LAROUX, femme DESBORDES (55 ans, blanchisseuse, demeurant au 51 rue Perronet) et par Marie CHAMBORD, veuve ZAHN (60 ans, giletière, demeurant à Paris, rue de Paris, n° 52), les deux étant belles-filles du défunt ; elles signent.

LAROUX Joseph fs Benoît (propriétaire) et Anne JURPY ; ° 10.08.1822, à Issoire ; taillandier ; conscrit en 1842 ; mesure 1,60 m ; x Jeanne EUZET (fa Jean et Marie ACHARD), le 18.02.1846, au Broc ; publications à Issoire et au Broc ; présent au mariage : Pierre BESSON, son beau-frère (26 ans, plâtrier), Jean BIENFAIT (48 ans, propriétaire) son oncle qui ne sait pas signer ; il signe ; il a une fille, Anaïs LAROUX ("femme DESBORDES") qui, le 25.08.1902 a 52 ans, est blanchisseuse, demeure à Neuilly-sur-Seine, au "n° 51 de la rue Perronet" avec sa mère, (décédée ce même jour) ; cette dernière était veuve en premières noces de Joseph LAROUX et remariée avec Francis EMERY, toujours vivant.




5/ Méthodes


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Les lignées issues de l'Hérault

Le Broc

Le Broc (suite 2)